Quand on arrive au restaurant, on se place dans une banquette fermer, où seul 2-3 tables peuvent nous voir. Je profite du fait d'être dans un endroit publique pour pratiquer mon ouïe, comme j'avais fais avec Gabriel. Je me concentre, incapable de discerner qu'une seule conversation. C'est comme si j'écoutais une chaîne de radio et qu'il y avait de l'interférence. Vous savez, quand la voix ou la chanson coupe pour laisser sa place à une autre chaîne durant quelque seconde? Bien imaginer vous que c'est ça, avec plusieurs chaîne différente.
"Amy? Pourquoi tu grimace?"
Je tourne le regard vers Émilien, qui me sourit comme à son habitude, mais plus charmeur cette fois ci.
"J'essais d'écouter mais je ne peux pas entendre qu'une seule conversation à la fois. Putain, je suis vraiment trop nul."
Les bras croisés sur la table, je laisse ma tête tomber dessu, laissant échapper un grognement. Avant, j'étais meilleur que maintenant... et déja là, j'ai toujour été débutante. Mis à part pour mon don de lire les pensée, bien sûre.
"Oublie un peu ça pour l'instant, à moin que ma compagnie soit vraiment si ennuyante."
Je roule des yeux en relevant la tête vers lui.
"Comment peut-on s'ennuyer avec toi Em, franchement?"
Il lève un sourcil après l'autre, fière de lui-même j'imagine. Faut pas s'étonner, je crois qu'il ne connais pas la modestie.
On ouvre finalement nos menu, et commandons quelques minutes après. Émilien à commandé la chose la plus étrange que l'on puisse commander. À voir le visage de la serveuse, elle devait penser la même chose que moi. Oeuf cru, steak saignant et bacon, presque pas cuit. Le seule genre de personne que je vois commander ces trucs son des muscles machines et Em est loin d'en être un.
"Tu sais, on aurait simplement pu se faire à déjeuner chez moi et tu n'aurais pas parut aussi étrange.."
"Premièrement, tu n'avais pas l'aire en état de cuisiner et je cuisine vraiment mal. Deuxièmement, la serveuse me veut dans son lit c'est clair, alors on s'en fou de ce que je mange avec la gueule que j'ai!"
Malgrès, encore une fois, son manque de modestie, j'éclate de rire. Il a beau de pas être modeste, je suis en partie d'accord avec ce qu'il a dit.
"Parlons de chose sérieuse, madame qui dit me détester et qui m'embrasse comme si j'étais le dieu de ses fantasmes, pourquoi?"
Il met son poingt sous son menton d'un air songeur et me regarde fixement. Je sais, je le sens, il veut me déstabiliser. Si je ne veux pas me faire pièger dans son petit jeu, je dois être Abygaël. Être confiante, insouciante mais prévoyante et surtout, être forte. Je dois me dire que j'ai le gros bout du baton, c'est moi qui mène la danse, pas lui. Le problème c'est qu'il a raison, mes propos et mes gestes ne font aucun sens.
"Parce que c'est aussi dure de te résister pour moi, que de ne pas vouloir m'embrasser pour toi."
J'essaye de sourire malgrés le fait que ce que je viens de dire est la chose la plus stupide que j'ai dite. Je ne dois pas lui laisser voir mon malaise. Putain, je viens carrément de lui dire que je ne peux pas lui résister et je veux avoir le gros bout du baton?
Je. Suis. Une. Fille. Stupide.
Confiance Amy... Aby, confiance. Il me sourit et se penche vers moi d'un aire complice.
"Je présume qu'on se comprend alors?"
Hihihi....
"Oh non Em, on ne se comprend pas dutout! Je suis sur le bord de la folie et toi de la bipolaritée. La compréhension est impossible dans ces cas là."
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Ange ou démon?
Lãng mạnLe bien et le mal sont parfois séparé par une mince couche d'amour qui retient le pire mélange de toute l'histoire. Et si cette mince couche, c'était moi? Le résultat du fruit défendu? Salut cher lecteur je suis entrain de corriger les premiers ch...