En Afrique, un jeune poulain se fait capturer par des hommes lui et sa mère et se font emmener dans un village. Mais un jour le jeune poulain se réveille sans sa mère à ses côtés. Il sort du village pour aller la retrouver et là commence son aventur...
L'enclos sentait la peur et Wind aperçut soudain d'autres poulains de son âge. Dans leurs yeux brillait une lueur de frayeur et d'insécurité. Le poulain blanc en compta 6. Deux noirs identiques. Un marron foncé tacheté de blanc sur la croupe. Un alezan brûlé. Une ponette noisette et une autre grise avec une liste blanche. Ils étaient maigres et soumis à l'homme. Wind lui ne voulait pas se faire dompter par un humain aussi cruel et ignoble. Alors il se cabra d'un coup sec et la longe s'échappa de la main de l'homme. Il galopa jusqu'à la porte et esquiva tous les hommes qui se tenaient sur sa route. Il sortit du village en hennissant de victoire et courut pendant des heures avant de s'arrêter et de voir qu'il était à la frontière du désert. Il voulait se débarrasser de ce truc autour de sa tête mais il eut beau secouer et secouer son museau, il ne s'enlevait pas. Alors fatigué il gratta le sable et quand il le senti frais et humide, il se coucha dans le trou qu'il avait creusé.
Wind se réveilla pendant la nuit. Il faisait froid. Mais il n'était pas seul. Deux chevaux étaient endormis à ses côtés. Un peu plus âgés que lui par contre. Il se leva et s'ébroua pour chasser le sable de sa fourrure. L'un des deux un gris pommelé ouvrit un oeil et marmonna "Bonjour petit" "Bonjour" "D'où viens-tu ?" "de loin" Le cheval se redressa et tourna vers lui un regard curieux "Quel est ton nom ?" "Wind" "Moi c'est Ouragan et ma soeur là c'est Feuille d'automne" Wind regarda la jeune jument qui dormait encore. Elle avait une fourrure cuivrée comme les feuilles de l'automne. Elle portait bien son nom. Même si ici il y avait très peu d'arbres. Il y en avait plus vers l'est. Le poulain blanc ajouta "je vais vous laisser" "Où vas-tu ?" demanda Ouragan. Wind s'immobilisa. Il ne le savait même pas. "Euh chez moi" mentit-il. "Les miens m'attendent" Le cheval gris pommelé le regarda dubitatif mais hocha la tête "nous t'accompagnons" Le poulain murmura, ému "Merci c'est gentil" et il se recoucha en attendant que le soleil se lève...
Celui ci pointa bientôt le bout de son nez et les chevaux se réveillèrent. Wind fit la connaissance de la jolie Feuille d'automne et ils commencèrent leur route vers le sud. La chaleur montait petit à petit et le sol sec n'offrait rien à manger. Dépité Wind alla voir un terrier dans un buisson de ronces. "Il y a quelqu'un là-dedans ?" "Qui me réveille ?" grogna une voix pas tout à fait réveillée. C'était un fennec. Il ressemblait à ça :
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Son museau pointu se plissa de dédain quand il vit les trois chevaux "Qu'est que vous faites ici vous ?" "On voyage" "Et vers où ?" "le sud" "Mouais...qu'est que tu me veux poulain blanc ?" "Je m'appelle Wind" "je m'en fous. Je veux juste savoir pourquoi tu m'as réveiller alors que le soleil est haut dans le ciel " "Tu sais où trouver à manger pour nous herbivores ?" "Peut-être..." Il sourit et se gratta une de ses grands oreilles avec une patte arrière. "Qu'est que j'aurais en échange ?" Wind fut pris au dépourvu et regarda ses nouveaux amis pour chercher du soutien mais ils s'étaient éloigner et l'observaient penauds. "Merci les gars..." chuchota Wind dans sa tête. "Comme tu veux" répondit-il ensuite au fennec "Je peux venir avec vous ? je m'ennuie ici" "Euh...mais..." "Pas de mais. C'était pas une question en fait" Il trottina vers Ouragan et Feuille d'automne mais ceux-ci mirent leurs oreilles en arrière et hennirent "Pourquoi tu viens toi ?" "Je viens aider à trouver à manger pour vous herbivores à grandes pattes" Le gris pommelé souffla des naseaux "Ton nom ?" Le fennec fit mine de réfléchir et s'exclama enfin "Tinzo !" "Bon en route maintenant. C'est par où ?" "par là" dit-il en montrant de sa patte le sud-ouest. Et ils commencèrent leur marche sous le soleil brûlant.
