Toi qui m'a porté,
Matelot que je suis perdue sur tes rivages,
Le courant m'a emmené,
Bien plus au large.
Je ne saurai plus trouver la terre qui m'a fait naître,
Tu en ensevelis tous les jours des aussi belles,
Mais au loin suis-je fou, je vois apparaître,
Sous la lune d'argent, une île nouvelle.
Après vents et marées je chasse l'indomptable,
Sur l'écume je vogue tel un oiseau sur les nuages,
Mais je sais que si un jour je tombe et je nage,
Tu coulerais mon navire et l'avenir qui m'accable.
Alors si ce morceau de sable que je vois au loin,
Est bien où je le crois je ressers de mes mains,
Les rames de mon épave gondolée,
J'avance vers elle et ne peux qu'espérer.Ps: Si mon poème vous a plu,
n'hésitez pas à me suivre et à lire mon histoire Le cycle du Phœnix.
J'attends vos retours avec impatiente !
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La mer
PoetryHistoire d'un marin... Relation conflictuel, liens intenses entre lui et la mer qui le porte