Apocalypse Paradise - Point De Vue Harry ( Larry Stylinson )

Chapitre 1.

- T'es sérieux ?! Carry a voulu t'embrasser et tu l'as repoussé ? Fit le blondinet à mes côtés.
- Bah oui, je l'aime pas.
- Elle a du le sentir l'ouragan ! Répondit-il en éclatant de rire.

Je souriais à sa dernière phrase. Niall était mon meilleur ami, il était toujours très drôle et gentil. Soudain un bruit survint, immédiatement nos rires cessèrent. Nous pointâmes nos armes vers le buisson, je sentais une pousser d'adrénaline monter en moi. Je ne pouvais presque pas entendre les pas de mon compagnon dans les feuilles mortes de la forêt que nous traversions. Une silhouette se dessinait devant nous, boiteuse. Nous pouvions entendre les craquements irrégulier des feuilles au sol.

- Y en a qu'un Ni'. Dis-je en baissant mon arme.
- Je me le fais.

Il lança son arme au sol et sorti un couteau de son étui. Niall se dirigea vers la silhouette et empoigna l'arrière de sa tête, enfin ce qu'il en restait, puis en un geste ,brusque et sauvage, y planta sa lame aiguisée. Le corps en décomposition s'étala à ses pieds, puis il revint vers moi et reprit son arme. Nous continuions notre route encore quelques heures avant de revenir au campement. Il était sûrement très tard, car je mourrais d'envie de dormir et mon ami aussi. Je voyais un autre membre de notre groupe au loin, Liam.

- Hey Liam ! Chuchotais-je.
- Salut les mecs.
- Tu prends la relève Payne ? Demanda Niall.
- Ouaip, Franck ne devrait pas tarder à me rejoindre.
- D'accord, faites gaffe quand même. À demain. Lançais-je en me dirigeant vers un petit bâtiment.

Nous avions réussi à trouver une petite maison de bûcheron dans la forêt Floridienne. Certes le toit en paille et les murs en bois n'auraient pas pu nous protéger d'une tempête de la région. J'avais composé un petit groupe de 11 personnes, je ne pouvais pas en avoir trop à protéger. Je ne me considérais pas comme le chef, malgré le fait que beaucoup de personne m'aient donné cette étiquette d'office. Pourquoi ? Lors de l'invasion j'étais en pleins milieu de mes études militaires. Je m'étais engagé à l'âge de quinze ans comme mon père l'avait voulu. J'avais passé deux ans à étudier le maniements des armes et les techniques d'attaques, je savais tuer. Et ça faisait maintenant deux ans que la terre était envahie de cette merde, deux ans que toute ma famille était morte, deux ans que je vivais en nomade dans tous les États Unis. Je soufflais et enlevais mon t-shirt bien trop sale et odorant pour être récent. Je m'installais sur le plancher vieillit du salon, malgré le fait qu'il y ai de nombreuses chambres à l'étage. Je ne voulais pas faiblir, je ne pouvais pas faiblir. J'avais appris à aimer les sols durs et désagréable. Ce fut donc sans surprise que je m'endormis aussi tôt que ma tête toucha le plancher. Un hurlement retentit. Je me relevais immédiatement en sortant un couteau de sous mes vêtements. Je courais à l'extérieur, la lumière m'éblouit quelques instants s'était déjà le matin, puis je vis une amie et membre du groupe se tenant le cou le sang dégoulinant de ses doigts fermés sur la plaie. Je savais ce que ça voulait dire. Elle s'approcha de moi, les yeux pleins de peur. Je gardais un visage neutre. Je devais la tuer, je devais en finir avec cette personne qui se transformera bientôt en marcheur. Un être mi-vivant mi-mort qui roderait en attendant un être vivant pour rassasier sa faim et perpétuer son virus. Elle accourra vers moi les larmes aux yeux, puis elle s'effondra dans mes bras. Je tombais avec elle et je la serrais fort contre moi, embrassant doucement le haut de son crâne. Je sentais sa respiration saccadée, ses joues trempées et collantes contre mon torse nu.

- J-je veux p-pas mourrir Harry ! Begaya-t-elle.
- Ne pense pas à ça... Tu vas revoir Jenny, ça fait longtemps qu'elle t'attendait.

Aux paroles que je venais de lui murmurer elle se détendit immédiatement et se posa délicatement entre mes jambes, je tentais de la bercer.

- Rassure moi... Je t'en prie. Dit-elle.
- Ça va bien se passer. Je ne te laisserais pas devenir une de ces choses.
- J'ai peur.
- Je sais.