Je te sauverai...

Chapitre 5

Le brun posa une main réconfortante sur la jambe du blond, Newt leva la tête vers lui, les joues humides. Le brun lui adressa un sourire franc.

- Tu sais ça a été dur pour nous, on a cru que tu nous avais oublier, mais maintenant je comprends mieux ton absence.

- Je suis désolé Tommy.

- Et toi ? que fais-tu ici ?

Le brun se cala le dos contre le mur, et rabat ses jambes contre lui.

- C'est compliqué mais quand tu es partie, sa a été dur, je n'avais plus que Minho sur qui comptais, j'ai fait pas mal de chose pas forcément bien et j'ai fini par rencontrer une personne à qui je dois donner des infos après mettre renseigner sur des personnes pas honnêtes. Et mon dernier client est celui qui nous retiens, donc d'après ce que j'ai compris, ils veulent que je leur livre des infos que je n'ai pas.

Le blond ne fit qu'hocher la tête, perdu dans ses pensées, mais ils se firent déranger par l'entrée de hommes, Thomas se redressa et se mit devant Newt par reflexe, le blond ne bougea pas. Un des hommes entra et prit Thomas par le cou pour le plaquer contre le mur. Un troisième entra, le même homme qui l'avais interrogé la veille et se place à cotés du premier qui maintenait le brun.

- Alors, as-tu des infos à me donner ?

- Non, je ne vous dirai rien de plus.

- Comme tu veux

Il repartit comme il était venu, l'homme le lâcha mais une fois fait, il lui mit un coup de pied violent dans le ventre. Thomas tomba et se pli sous la douleur, se tenant le ventre.

Une fois l'homme partit, Newt se précipita sur Thomas pour l'aider, il passa son bras sous son aisselle pour le maintenir et l'emmena s'allonger dans le lit. Thomas grimaça une fois allonger, Newt lui leva son maillot pour voir les dégâts mais il fût choqué de voir l'état de son torse, il est parsemé de bleu partout avec des coupures, des cicatrices plus vieille ce situ partout. Il mit sa main sur le torse du brun et descendit, touchant chaque cicatrice.

- Ce n'est pas beau à voir n'est-ce pas ?

Le brun lui adressa un sourire crispé.

- Comment tu t'es fait tout ça ?

- Je te l'ai dit, je n'ai plus de bonne fréquentation maintenant.

- Je suis tellement désolé.

Le blond détourna le regard mais le brun lui attrapa le bras pour qu'il le regarde.

- Non Newtie, tu n'y es pour rien.

- Si j'étais resté, il ne te serait rien arrivé. Tu n'aurais jamais fait ça.

- Oui, mais sans ça, jamais je ne t'aurais retrouvé.

Le cœur du blond s'emballa, ça fait longtemps qu'il n'avait pas ressentit ça, des émotions autres que la peur, la tristesse. Pour une fois, il ressent de l'espoir, l'espoir de ne plus être seul.

Un plateau se glissa pour la porte, Newt se leva pour aller chercher le contenue et le ramena sur le lit. Ce dernier comptait seulement deux bouts de pain, une espèce de bouillie et un peu d'eau. Il tendit à Thomas un bout de pain, ainsi que la bouillie.

- Tiens, il faut que tu manges

- Et toi ?

- J'ai mon pain,

- Non, il faut que tu manges aussi Newt,

Newt secoua la tête de gauche à droit, l'estomac complètement noué, il n'arrivait plus à manger cette bouillie.

- Newt, es ce que tu mangeais avant ?

Le blond ne répondit pas.

- J'ai perdu l'appétit il y a bien longtemps.

- S'il te plait, mange aussi.

Pour faire plaisir au brun, le blond mangea un peu plus que son simple bout de pain. Thomas s'était redressé pour pouvoir manger un minimum également. Ils mangèrent en silence et doucement, ne sachant pas quand ils seraient nourrit la prochaine fois. Le blond bailla de fatigue après le repas.

- Viens te coucher Newt.

- Il n'y a pas assez de place pour nous deux, je vais me mettre par terre.

- Il y a bien assez de place pour nous deux.

Le brun s'installa donc le plus collé contre le mur et ouvrit ses bras au blond. Newt le regarda, ne sachant pas quoi faire, céder à la tentation ou être raisonnable et se coucher sur le sol. Il regardait Thomas qui lui souriait et décida de se laisser allez, il s'allonge le long du corps du brun et se mit le plus au bord du lit possible, mais le brun n'était pas de cet avis et le pris dans ses bras. Newt tressaillit en sentant son souffle dans son cou

- Je te sortirai de là, je te le promets.

Newt ne répondit pas et se laissa aller dans les bras de Morphée, vite suivit pas le brun.

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Newt se réveilla en premier le lendemain, il s'avait que dans peu de temps, quelqu'un viendrait le chercher pour faire ses tâches quotidiennes, il se redressa et sortit des bras du brun sans le réveiller puis il vient se mettre derrière la porte, attendant de sortir.

Quelques minutes plus tard, le blond put sortir et se dirigea vers la cuisine comme a son habitude, à peine fut il arriver à son poste, qu'un homme lui enchaina la cheville a mur, pour ne pas qu'il puisse s'enfuir. Newt souffla, complètement à bout de son quotidien, il devait nourrir tout le monde sans se plaindre, faire le ménage et quelques fois, autres choses de plus. Il se considéré comme un esclave.

Au bout d'une heure, un homme débarqua dans la cuisine, il fit comme si de rien était et continue sa préparation pendant que l'homme passa derrière lui. Newt en eut des frissons, il ne savait pas se qu'il allait faire mais il s'avait qu'il ne pouvait rien dire, il n'était rien ici.

L'homme passa une main dans son dos et descendit le long de sa cuisse, Newt de crispa, peur de se qui allait se produire mais avant qu'il ne puisse lui faire quelques chose, Janson, le chef de cette bande arriva à son tour.

- Alex ! Laisse le tranquille !

- Oui, pardon.

Newt se calma, la peur le quittant jusqu'à ce que Janson intervienne.

- Quand tu auras fini, tu descends en bas.