Jᴇ sᴜɪs ᴛᴏᴍʙᴇ́ ᴀᴍᴏᴜʀᴇᴜx ᴅᴇ ᴛᴏɪ ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ ᴅᴇ ᴘʟᴜɪᴇ

une dispute étouffante

Depuis qu'il a parlé avec le coach Oikawa n'est plus pareil. Iwaizumi le sent. Il est... plus calme.. Il ne parle plus autant, ne se plaint plus. Il se contente de le serrer dans ses bras. 

Le brun  n'est pas malheureux de ce silence, au contraire. Juste pouvoir l'embrasser sans qu'il jacasse est un plaisir. Mais ça l'inquiète. Est-ce que le coach lui aurait annoncer une mauvaise nouvelle ? Est-ce qu'il va devoir quitter l'équipe ? Nan, impossible. Cette équipe ne peut pas fonctionner sans lui. Mais alors quoi.. ? 

-Oikawa.. demanda-t-il. 

Le passeur releva la tête des genoux de son attaquant, et plongea ses yeux dans ceux d'Hajime. 

-Mh? 

-Ca va ? 

Le capitaine d'Aoba Josai eu un temps de réflexion avant de répondre un "tranquille" ni trop triste, ni trop joyeux. Un "tranquille" neutre à rendre Iwaizumi complètement timbré. Ce n'est pas le Oikawa qu'il connait ça il en est sur. Mais il ne dit rien. Il se contenta lui aussi de ce silence et ne posa pas de questions. Comme si il avait peur de la réponse. 

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Leurs langues ne font que danser dans leur bouches. Leurs doigts fins et  un peu abimé à force de se lancer des balles, caressent le corps de l'autre dans un plaisir inouïe. Leurs corps sont collés, et ils essayent d'être le plus silencieux possible. Mais c'est assez difficile quand tu sens l'index de ton capitaine te frôler des endroits sensibles. Iwaizumi fait tout pour ne pas trop s'emporter, il essaye de ne pas aller trop loin. Pour l'instant il ne veut pas faire plus que des bisous. Surtout dans les toilettes du lycée.  

-Tu es sur qu'on ne se fera pas surprendre ? demanda innocemment l'attaquant. 

-Chut, tu parles trop. lui répondit le châtain en lui serrant une touffe de  cheveux et en commençant à lui embrasser le cou.

-Attention pas de suçon. 

-Oui, oui je sais... 

Et ils continuèrent pendant de longues minutes, ne faisant que s'embrasser et mélanger leurs salives. Mais Hajime voit vite que Tooru se lasse. Il laisse balader sa main un peu trop bas et ses bisous se traduisent plus en des petites morsures pas trop profondes. A chaque fois le brun l'empêche d'aller trop fort ou lui enlève la main. Mais il sais qu'il ne va pas tenir longtemps.  

Ça devient plus une lutte qu'un moment agréable. Et l'attaquant commence vite à s'énervé. Son capitaine n'a jamais été aussi forceur, ça en devient vite inquiétant. Alors Iwaizumi le poussa violemment, et Tooru se tapa fort le dos contre le murs. Quand le châtain releva la tête, il vit le regard haineux de son copain. 

-C'est quoi ton putain de problème ? gronda l'attaquant. 

-Je vois pas de quoi tu parles. nia le garçon en se massant le dos. 

-Pourquoi tu veux à ce point qu'on le face ?! On va pas le faire dans les toilettes non plus ! Tu deviens limite chiant.

-C'est toi qui est chiant.. marmonna le châtain en baissant la tête. 

Hajime eu un mouvement de recul, son visage en disait long sur sa déception. Oikawa n'osa pas relevé la tête. Ils replongèrent alors dans ce silence étouffant. Ou aucun n'ose dire quoi que se soit. Peut-être que Tooru aurait mieux du lui dire à ce moment là. Mais il n'a pas put. Alors Iwaizumi partit, en claquant la porte. 

-Merde... murmura le capitaine d'Aoba Josai. 

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Iwaizumi était furieux. Triste. Qu'est-ce qu'y lui prenait tout d'un coup ? Oikawa n'a jamais eu ce comportement. Jamais. Même quand il loupe son service, ou se fait battre à plate couture par une autre équipe, il n'a pas cette expression de vide. 

Il sent son coeur se serré. Peut-être que c'est lui qui a fait quelques choses de mal ? Peut-être que c'est sa faute si son capitaine est comme ça. Peut-être que Tooru en a marre que leur relation soit garder secrète, peut-être qu'il en marre de devoir cacher leur amour. Peut-être qu'il en a marre de lui. Peut-être qu'Oikawa veut en finir, veut rompre mais qu'il n'ose pas lui dire ? 

Le brun marche sans s'arrêter. Il déambule dans les couloirs sans savoir ou il va. Il se fait alors violemment tirer en arrière. Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il se retrouve nez à nez  avec Kindaichi, le central de leur équipe. Ils se regardent quelques secondes sans rien dire avant que le garçon dise d'une voix qui résonna dans le coeur d'Iwaizumi comme un écho au loin : 

-Senpai, tu pleures ?