Chapitre 3

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La rentrée... Je me regardai une dernière fois dans le miroir. Peut-être devrais-je attacher mes cheveux en queue de cheval pour ce premier jour ? Je laissai échapper un long soupir et entendis mon téléphone sonner. Le numéro de Bokuto s'afficha et je décrochai l'appel vidéo. Sur mon téléphone apparut le visage de Bokuto à moitié endormi. Il grogna quelques mots avant de bailler.

— Bon courage pour ta rentrée, Rin'.

— Merci, Bokuto ! Akaashi n'est pas encore arrivé ?

— Non, il n'arrive qu'à midi. J'avais la matinée de libre.

— Gros bêta ! Il fallait dormir.

— Quel meilleur ami je serai si je ne t'appelais pas pour ton premier jour de cours.

— Tu es le meilleur ...

— Je sais !

Un large sourire fendit mes lèvres et je mis la touche finale à mon look.

— Dis-moi Rin' ... Tu ne voudrais pas passer ce week-end à la maison ? Je sais que tu avais dit les prochaines vacances mais nous avons un match de sélection pour les championnats du monde et j'aurais aimé que tu sois là.

— Oh Bokuto ! Bien entendu que je viendrais te voir.

— Je suis désolé pour l'autre jour, j'aurais dû être plus prudent. Ça va toi ?

— Oui, c'est bon. Ne t'inquiète pas.

— Tu sais qu'il n'a pas arrêté de me poser des questions sur toi.

— Vraiment ?

— Je lui ai dit de laisser tomber. Ce n'est pas un gars pour toi et je refuse qu'il te fasse souffrir davantage.

— Bokuto ... Tu es le seul homme pour moi, de toute façon.

— Exactement ! Enfin, si. Je veux bien te partager avec Hinata. Lui, c'est un petit gars bien.

— Il va vraiment falloir arrêter avec Hinata, ris-je en repensant à Natsu.

Je terminai d'arranger mes cheveux et descendis au rez-de-chaussée où mon père avait préparé le petit déjeuner. Je m'installai à table et posai le téléphone devant moi. Mon père se positionna derrière moi et adressa un signe de la main à Bokuto.

— Bonjour Bokuto

— Bonjour, Monsieur Takeda.

— Bokuto, je vais devoir te laisser.

— Pas de soucis, bon courage pour ta première journée. Tu vas déchirer.

Sur ces mots, il s'enfouit sous la couette et raccrocha. Un sourire fendit mes lèvres et je poussai un long soupir. Ces abrutis me manquaient quand même. Je terminai mon petit déjeuner et pris mon vélo en direction du lycée. Je commençai ma journée avec les secondes, pour enchaîner avec les premières. J'avais l'après-midi de libre pour m'occuper de la paperasse pour le club de Volley. Ce soir avait lieu le premier entraînement de l'équipe depuis les dernières vacances. Je ne connaissais même pas le nom de l'entraîneur et ne disposais d'absolument aucune info à l'égard du club. L'année commençait bien ... Quelques minutes plus tard, j'arrivai au lycée. Devant se tenait tout un attroupement de jeunes garçons et de jeunes filles. Je tentai de me frayer un passage jusqu'au portail. Tout à coup, un jeune homme m'attrapa par l'épaule et me tira en arrière.

— Hey ! Tu fais quoi toi ? Attends comme tout le monde que les portes ouvrent, me hurla-t-il dessus.

Je me retournai vers lui et lui jetai un regard noir. Pourquoi qui se prenait-il du haut de son mètre 80 ? S'il croit pouvoir me faire peur, il se met le doigt dans l'œil. Je ne daignai répondre et continuai d'avancer jusqu'à la grille du lycée, qui me fut immédiatement ouverte. Une fois à l'intérieure, je me dirigeai vers ma classe et pus enfin souffler. Ma première heure se déroula sans encombre. Les nouveaux secondes étaient particulièrement calmes... Il n'en serait pas de même pour les premières. Lorsque la cloche sonna, les élèves commencèrent à affluer dans ma classe. C'est alors que je le vis ... L'abruti de ce matin. Lorsqu'il croisa mon regard, il se figea sur place et un large sourire fendit mes lèvres. Il fait moins le malin. Il s'installa au fond de la salle et je me dirigeai vers lui.

10 years of youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant