Coup d'un soir

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« Il a laissé une lettre ce matin. Ce n'était qu'un coup d'un soir. Une lettre pour me dire au revoir après cette nuit torride. Il faut que je te raconte Isa, c'était exceptionnel

-Je t'écoute. »

Je frissonnais déjà à l'idée de lui raconter.

« Je l'ai rencontré entre nulle part et partout. Un jeune caucasien brun, cheveux courts mais pas trop, une peau laiteuse. Je ne saurais pas t'expliquer comment cela s'est fait mais j'me suis retrouvée à une heure du matin dans son lit. J'étais encore habillée. Je portais un tailleur noir comme toute femme d'affaires. Mon chignon n'avait pas résister à ses caresses sur mon cou. Mon corps se tordait à mesure que son souffle chaud me parcourait et se répandait. Il descendait, descendait jusqu'à finir sous ma jupe. Entre mes cuisses qui étaient serrées d'envie. Il arracha ma jupe, mis sur le côté mon tanga et commença à me doigter. D'abord, il rentra un doigt et le fit tourner dans tous les sens. Puis il le sortit pour effleurer mon bouton doré. Il se mit à le caresser, le tourner dans tous les sens. Mon sexe n'était plus aussi serrée et sec qu'auparavant. Peu à peu, je me détendais. Il alternait entre mon bouton dorée et ma vulve. J'étais humide, très humide. Trop humide. Je jouissais et au moment où il sentit que le liquide allait se répandre il mit sa bouche entre mes lèvres, m'empêchant d'éjaculer et se mit à me lécher à la manière d'un chat buvant du lait. Un orgasme déjà. Œuvre que personne n'avait réussi jusqu'aujourd'hui malgré mes multiples partenaires. Seul mon sextoy m'avait auparavant permis d'atteindre un tel épanouissement. Mais c'était terminé maintenant, il m'avait comme libéré d'une malédiction. Je me risquais à poser une main sur son pantalon. Je pouvais déjà sentir sa bosse. Il était dur. Très dur. Je pouvais déjà m'imaginer sa queue gorgée de sang. Des veines la martelant. J'avais tant envie qu'il me pénètre. Il ne le fit pas. À la vue de mon excitation grandissante, il déboutonna son jean noir pour laisser apparaître son sexe majestueux. Il m'ordonna de lui faire une fellation, je fis semblant d'être réticente alors que j'y pensais depuis le début. Ma langue autour de son gland, va et vient. Je le pris entier en bouche et il gémit d'excitation. Il mordait ses lèvres et alors que je le léchais, il sortit d'un mouvement brusque pour éjaculer un peu sur mon visage d'ange puis il finit son jet dans ma bouche. J'avalais comme la plus grande des soumises, je m'abreuvais comme si je n'avais pas bu depuis des nuits entières. Je pensais qu'on allait s'arrêter là mais il avait toujours la barre. Il m'allongea sur le dos puis commença à jouer avec mon entrée. Je voulais le sentir en moi, tellement. Ne sentait-il pas que j'étais déjà trop mouillée? À force de jouer avec mon entrée, mon esprit eut un moment d'inattention et c'est à ce moment là qu'il me pénétra avec son gros sexe. Je criais de plaisir. Comment pouvait-il être encore aussi gros? Après ce qu'on venait de réaliser? J'étais encore plus surprise de ce bel inconnu.« Était-il en moi depuis des heures? Il m'ordonna en sortant de mon entrée humide : « Mets-toi à 4 pattes ». Je le fis directement. Il entra quelque chose en moi. C'était son index. Un doigt. Puis deux. Puis il mit ses doigts dans sa bouche. « Succulent. » J'avais l'impression qu'il commentait un match de foot, ma bouche était paralysée par l'envie. À part crier, je ne savais pas quoi dire. Il me mit deux trois coups de langue puis sortit. Il remonta doucement vers mon anus qui se contracta de surprise. Il fit tourner sa langue autour. Il inséra un doigt pour le détendre puis plongea sa langue à l'intérieur. Aucun homme ne m'avait jamais fait ça jusqu'à maintenant. La sensation était étrange mais très agréable, je pouvais sentir son souffle chaud sur mon anus. Il me pénétra à nouveau tout doucement. C'était lent mais si bon. J'étais ébahie mais je parvins à sortir de cet état pour lui dire « Va plus fort! ». Ses aller-retours étaient de plus en plus rapides tandis que mes fesses rebondissaient sur son pénis. Pendant de longues minutes, il me baisa. J'avais une seule question en tête « Était-ce un athlète? ». Comment pouvait-il me pénétrer avec tant d'entrain et sans même être trop fatigué. Essuyant une goutte de transpiration sur son torse, il me dit : « Je crois que je vais venir ».

Je répondis : « Non, ne t'arrête pas, s'il te plait, viens en moi, je veux que tu marques ton territoire... » Il ne se fit pas prier et explosa dans mon vagin. Je pouvais sentir des gouttes de sperme couler de mon vagin. Il me retourna et m'embrassa avec fougue comme si c'était la première fois qu'il embrassait une femme. Je ne savais pas quoi dire et lui non plus. Je commençais : « Je... c'était... ». Il m'interrompa pour dire « Je sais. C'était incroyable ». J'avais l'impression de le regarder pour la première fois, des abdos bien dessinés, des bras musclés... Pas de doute c'était un athlète! Ses jolies boucles tombaient sur son front... Isa, on a pris une douche puis on s'est endormis l'un contre l'autre. À mon réveil, il est parti. Je ne connais même pas son prénom. »

« Aya, comment t'as pu oublier de lui demander un truc si important et basique que son prénom. »

Elle souffla puis leva la tête vers le téléviseur du bar. On y voyait un athlète blanc de football s'exprimant.

Elle dit : « Mais attends... Ta description là, c'est pas ce mec là ?

-Attends quoi si c'est lui! »

La chaîne d'information sportive indiquaient qu'il s'appelait Noah Pairo. Je pris mon tel et me mit à le chercher sur Instagram. Il était le premier dans la liste dans la barre de recherches. Je cliquais sur son compte et vit : 1 millions d'abonnés et 300 abonnements. Comment j'avais pu ne pas le reconnaître? Moi qui suit souvent l'actualité.

Je pris la décision de lui envoyer un message direct : Hey, c'est la fille d'hier... Je ne sais pas si tu te souviens, c'était pour te dire merci. Merci pour ce moment magique. J'ai eu l'impression de revivre sous tes draps.18:27

À peine le message parti, j'ai reçu un message dans les cinq minutes suivantes : Désolée d'être parti comme un voleur et sans te laisser de nom. J'ai pris peur. J'ai pas l'habitude et avec la célébrité tout ça, ça me rend anxieux, la plupart des filles ne cherchent à me revoir que pour Noah, le Ballon d'Or. 18:32

Noah, t'inquiètes pas, je suis juste contente de t'avoir retrouvée, ça te dirait de boire un verre un de ces 4 en tête le vrai toi et moi. Parce que moi, le Ballon, je m'en fiche. 18:33

Entendu, on se dit samedi prochain? 18:34

Citron IIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant