La ville perdue

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L’horizon prenait des couleurs de plus en plus froides. Les teintes chaudes s’estompaient dans le ciel ; elles semblaient plus éblouissantes que celles du jour. Au-delà des paysages, les premières étoiles scintillaient d’une faible lueur. La voûte céleste était le portrait d’une palette de peinture
affichant toute ses couleurs et en confondant jour et nuit.
Les nuages reflétaient les nuances et encerclaient la coupole du ciel.

Un peu plus bas, de grands bâtiments insalubres et étroits, des rues bouchés et bondés ainsi que de petites maisons à l’écart de ces gigantesques structures donnaient un ton plus triste aux paysages. Des plantes sauvages couvraient les rues ainsi que les édifices. L’ombre contrastait les rues denses et ecrasait les silhouettes des passants. Les bâtiments résidentiels et les petites boutiques sembaient similaires aux un des autres. Des hommes âgés s’asseyaient sur les escaliers de leurs maisons en tendant leur paumes afin de recevoir quelques pièces. Certains étaient handicapés ou gravement malade. D’autres cherchent de l’argent en attaquant leurs victimes dans de petites ruelles sombres et à l’écart des regards ; ou encore la minorité des habitants qui travaillent dans des boulots harassants essayant d’obtenir quelque sous. La vie des habitants se résumait à travailler durement afin de gagner une perte. Sur les visages de quelques hommes se lisaient la tristesse et la fatigue. Ils attendaient que le soleil se couche et qu’il puissent ensuite rentrer chez eux. Leur quotidien n’avait rien de particulier. Des enfants jouaient dans des souks au ballon en ésquivant tout les obstacles, certains passagers et commerçants se plaignaient d’être bousculer. Malgré leur plaintes, les jeunes enfants continuèrent leurs sottises en prenant du plaisir. Des personnes tapis dans l’ombre fumaient : un peu plus loin, des individus se procuraient des substances illégales afin d’éviter d’être huer par les autres. Ils se murmuraient des paroles inaudibles prononcées rapidement. Des passagers s’écartaient de leur chemins et devraient leur trajectoire. La majeur partie des bâtiments étaient dédiés à des pratiques sexuelles et illégales ouverts à tout âge. Au nord de la ville, le quartier le plus sombre et obscure, court la rumeur qu’un acte cannibalisme a été commis. Personne ne s’était  aventuré là-bas à cause de personnes qui peuvent être dangereux comme des anciens criminels.

La ville est complètement abandonné par les médias : tout les moyens pour diffuser une information ont étés coupés. La ville a  placée en quarantaine à cause de phénomènes étranges et du taux de criminalité dans la métropole. Ectaxyum était donné comme nom à la ville en référence à une drogue appelé ecstasy qui stimule le système nerveux et pousse à faire des actes irrémisibles. Les habitants cherchent une once d’espoir pour sortir de la ville.

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⏰ Dernière mise à jour : May 12, 2022 ⏰

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