Chapitre 1 : l'affaire Dusques

7 1 0
                                    

Il fût froid en ce temps hivernal, la neige tomba à des mètres qu'on ne pouvait pas voir nos pieds, Osterwood était la ville situé au nord de l'Angleterre. Un petit village vit cinq milles habitants, des maisons collées les unes contre les autres et quelque petits commerces bien connus de ses habitants de différents âges de trois, quatre générations et encore... Les anciens générations ne sont plu de ce monde.

Mon nom est Watmiler Johanna, d'origine anglaise, je vis le jour dans ce village tant aimé de tous et grandit avec mes deux parents. Mon anniversaire trouva sa place en milieu décembre, le vingt quatre plus exactement ; le plus beau jour de notre famille était le passé a me regarder dans les bras de ma tendre mère.
Aujourd'hui est mon vingt sixième anniversaire, un jour avant noël, ce réveillon était quelque chose de sacré pour moi ; j'entretins ma première affaire d'ordre légal et magistral ! Une drôle d'affaire concernant une bouteille du trou normand très connu en France. Qui aurait d'après certains témoignages un message secret du fabriquant, ayant beaucoup de valeurs.

Je me leva à cinq heures trente du matin pour commencer à travailler avec mon coéquipier Andrew Patterson, un ami d'enfance et très bon médecin très connu dans toute l'Angleterre.
En me dirigeant vers la cuisine, les cheveux débraillés et baillant, je vis une lettre et entendis un raclement de gorge bien familier.

- Que fais-tu ici à une heure aussi hâtive mon cher ? Dis-je en me frottant les yeux.
- Eh bien, mademoiselle Watmiler nous sommes appelés pour la famille Dusques, son mari est mort cette nuit. Dit-il en prenant un sachet de café soluble.
- Nous passerons la voir pour présenter condoléances donc.. Et je te pris de reposer mon café. Dis-je en m'asseyant face à lui.
- Allons, Johanna ne soit pas dur ceci n'est que du café. Dit-il avec un air innocent.
- Ce qui m'agace, c'est ta façon de faire pour me faire craquer dans tes pièges de fourbe personnage. Dis-je en soupirant.
- Voyons ! Je ne suis pas un fourbe personnage ! Ce que tu es cruel. Dit-il.
- Mais oui bien, bien veux-tu me laisser manger tranquille ? Va te raser. Dis-je en tartinant mon pain de beurre.
- Non je t'attends pour ta douche, tu ne trouve pas que c'est étrange qu'on le fasse encore ? Dit-il en se mettant derrière moi.
- Je t'avais dis l'autre soir que tu n'étais pas obligé de venir avec moi, nous ne sommes plus des enfants pauvre qu'à l'époque. Dis-je en lui marchant volontairement sur le pied.
- Oui c'est professionnel.. Ça va j'ai compris aïe ! Bon qu'as-tu prévu pour savoir si c'est un meurtre ou un accident ? Dit-il.
- Bon assez poser de questions, tu m'as coupé l'appétit, je me hate à la douche. Dis-je en me levant laissant la table non débarrasser.
- Excusez-moi ma chère, je ne recommencerai plu. Dit-il en allant dans la salle de bain.

Nous nous retrouvons dans la même pièce sans gêne, en me déshabillant ses mains se posa le long de mon corps. Un frisson parcouru mon corps, par réflexe, je le repoussa tendrement et me retourna pour lui mettre une pichenette sur le front en souriant grandement. Lui demandant de sortir une fois qu'il avait finit de se raser.
« - Watmiler, je pense qu'il faudrait vraiment que tu te trouve quelqu'un qui te rende plus aimable.. Dit-il refrogné.
- Tu es un ami et un médecin pas mon psychologue, je suis pas du tout désagréable ou vas-tu chercher une idée pareille ? Dis-je ironiquement.
- Qu'on te bénisse ma chère.. Bien ceci doit bien faire une heure que je t'attends dans la salle à manger. Dit-il en tapant les pieds.
- Vas-tu continuer à être désagréable avec ta supérieur ? Dis-je en fronçant les sourcils et mettant mon béret.
- Non, comme tu es prête nous pouvons nous éclipser et aller voir si il y a des éventuels indices. Dit-il en allant à la porte d'entrée même l'ouvrant tel un gentleman bien éduqué.
- Merci bien, nous a t'elle donné l'adresse ? Dis-je en sortant couvrante.
- Notre carrosse nous attend, bien évidemment elle nous la donne. Dit-il en fermant la porte derrière moi.
- Mademoiselle Watmiler, votre voiture est à votre disposition... Dit le jeune homme s'inclinant gracieusement.
- Êtes-vous notre chauffeur du jour ? Quel est votre nom ? Dis-je en montrant un sourire chaleureux.
- Oui, je suis bien votre chauffeur du jour, je m'appelle Peter Dinkler. Dit-il se redressant légèrement tendu.
- Dinkler veuillez prendre soin de nous, nous vous remettons à vous. Dit Patterson en montant dans le carrosse.
- Dis moi, Patterson. Dis-je en croisant les jambes et regardant par la "fenêtre".
- Je t'écoute, qu'as-tu à me dire cette fois-ci ? Dit-il en gloussant.
- Le ciel n'a-t-il pas une couleur si maussade ? Nous nous croirons dans le côté matinal de Londinium. Dis-je stupéfaite.
- Londinium ne se dit plus, nous dîmes Londres, es-tu si ancienne que cela ? Dit-il moqueur.
- Cesse tes enfantillages veux-tu ! Dans les livres de l'époque romaine, ce nom m'est encré dans la tête je n'y peux rien. Dis-je en le tapotant la jambe.
- Le latin est une langue morte, c'était 50 avant J.C tout ceci. Dit-il. Il serait temps de reprendre l'époque actuelle ma chère.
- Mon ami sommes nous arrivés à destination ? Dis-je en sortant la tête dehors.
- Encore une maison et nous y sommes. Dit le cavalier.
- Es-tu impatiente de résoudre cette affaire ? Dit-il arquant un sourcil.
- Figure toi.. Que oui, je suis impatiente, mon anniversaire approche à grand pas et mon souhait est d'être au cœur d'une magnifique enquête. Dis-je les yeux pétillant.
- Oh, vois-je une âme d'enfant en toi ? Ce n'est pas demain, si mes souvenirs sont bons... Dit-il douteux.
- Ton doute laisse perplexe si tu avais faux, je t'aurai pendu devant la place publique. Dis-je gonflant une joue.
- Mademoiselle nous y sommes, dois-je vous attendre ? Dit-il en ouvrant la porte.
- Non faites ce que vous avez a faire, je vous remercie ce petit voyage fut agréable... Dis-je en m'inclinant et sortant du carrosse soulevant un bout de ma robe.
- Bien voici une poche de 30 pièces d'ors, ce n'est pas grand chose mais c'est au moins ça pour nous avoir conduit avec prudence. Dit-il lui donnant.
- Monsieur ce geste est si fort aimable que je ne peux refuser, serait impolie de ma part. Dit-il en serrant contre lui l'objet.
- À bientôt.. Dis-je mordillant l'intérieur de ma joues
- O-oui.. Dit-il rougissant. »
Nous nous quittons, allant toquer à la porte des Dusques. La porte s'ouvrît par une femme paraissant jeune et attristé.
« - Bonjour Madame, nous sommes les détectives privés que vous avez demander à voir pour votre mari... Vous êtes bien Madame Dusques ? Dis-je en me tenant droit et l'observant discrètement.
- O-oui, merci d'avoir fait vite, je suis désolé pour mon visage et de ma tenue... Dit-elle toute perdue. Rentrez, je vous en pris.
- Excusez-nous du dérangement. Dit-il en essuyant ses pieds.
- Voulez-vous du café ou du thé ? Dit-elle s'asseyant sur son fauteuil.
- Non merci, alors madame comment avez-vous remarqué la disparition de votre époux ? Dis-je en m'asseyant sur le canapé.
- Appelez-moi Andrea, eh bien pour tout vous dire, le soir du drame il était très pâle et ne faisait que tourner en rond dans la maison. Dit-elle la voix tremblante.
- Savez-vous de quoi il s'agissait ? A-t-il mentionné quoi que ce soit d'étrange ?
- Oui.. Ce qu'il me racontait me faisait rire mais quand il s'est énervé, j'ai compris que c'était plus important... Il a parlé du trou normand, cela serait une digestif Français.. Dit-elle abasourdie.
- Je... Johanna, est-ce une bonne affaire ? Dit-il grinçants des dents.
- Une digestif vous dites ? Cette affaire devient interessant. Dis-je en l'écoutant attentivement. Vous avez expliqué qu'il se pourrait que votre mari ait été tué pour ce qu'il avait trouvé, l'aviez vous vu avant ?
- Oui, j'ai la certitude qu'il l'a été, quand je l'ai trouvé il était en sang et il n'utilise aucune arme à feu... Dit-elle larmoyante.
- Mes sincères condoléances, j'ai bientôt finis, une arme ? Je vais vous aider à trouver la personne qu'il l'a assassiné vous avez ma parole. Dis-je en me levant. Croyez-moi, je ne laisserai pas s'échapper, si il n'utilise aucune arme à feu.. Dites-moi qu'avez-vous vu d'autres d'étranges ?
- Un monocle à côté de son corps inanimé et des traces de pas... Des mocassins ! Oui c'était lisse.. la semelle est lisse.. Dit-elle en criant.
- Vous êtes une bonne observatrice, ou l'avez-vous trouvé ?
- Oui dans la chambre en haut directement à votre gauche.
- Bien, merci et reposez-vous.. Allez chez une amie si cela vous êtes insupportable, en tant que personne, il me serait impensable de vous laissez dormir une nuit de plus ici.
- Merci Watmiler.. Vous êtes une bonne personne... »
Nous montons jusqu'au premier étage allant à la chambre et sors la loupe regardant les différents indices.
« - Un cheveu roux, effectivement des traces de chaussures lisses comme elle l'avait décrite. Dis-je en montrant le cheveu.
- Tu crois que ça serait-elle..? Pourquoi donc serait-elle intéressée par une bidouille de digestif. Dit-il en levant les yeux aux ciels.
- Il y a forcément une histoire d'argent derrière tout ça, elle ne s'intéresserait pas à ça sans avoir une idée derrière la tête. Dis-je en le posant sur mouchoir.
- Asher... Elle me sera toujours difficile à comprendre. Dit-il en serrant le mouchoir.
- Ne nous mêlons pas de ce qu'elle a dans la tête mais plutôt de ce qu'elle est capable de commettre. Dis-je en ouvrant brutalement le rideau. Good job, il y a une trace bien étrange sur la fenêtre et des traces de doigts.
- Comment est-ce possible ? Une simple coïncidence à mon simple avis. Dit-il en se rapprochant.
- Non, élémentaire mon cher Patterson. Dis-je en le regardant sournoisement.
- Ce regard ne me dit rien qui vaille... Dit-il étrangement pétrifié.
- Rentrons à la maison, en rentrant prend un journal et renseigne toi de ton côté ce qu'il s'est passé durant ces dernières heures. Dis-je en sortant de la pièce rejoignant la jeune Veuve.
- Avez-vous trouvé quelque chose ! Dit-elle paniquée.
- Je vous ferai part de nos trouvailles d'ici quelques heures, il se pourrait que vous ayez raison. Dis-je en faisant la révérence face à elle et sors de la maison.
- Je vous revaudrai ça un jour ! Merci pour tout d'avance... Dit-elle en s'inclinant et se tournant vers Andrew.
- Qu'il puisse reposer en paix et que vous soyez soulagé par la grâce de dieu. Dit-il en embrassant sa main et sortant de même de la maison. Nos amis français aurait besoin de tes nouvelles, tu ne pense pas ?
- Oui, je crois qu'une aide de mon amie Dufrant pourrait m'éclairer dessus. Dis-je en riant ouvertement.
- Pourquoi ris-tu qu'a-t-il de si amusant ? Dit-il étonné.
- Dufrant n'est pas du genre à parler simplement, nous allons avoir affaire à une girouette. Dis-je en mordillant ma lèvre pour m'empêcher de rire aux éclats.
- Je vois, je ne vais pas chercher midi quatorze heures. Dit-il en faisant signe à notre chauffeur.
- Je m'excuse, pour mon comportement indécent. Dis-je en raclant ma gorge les joues rosit par la honte.
- Oui, oh tiens nous avons le même chauffeur que tout à l'heure. Dit-il en me regardant en coin.
- Quel est cette expression sur ton visage ? Ah oui effectivement tu as raison. Dis-je en souriant.
- Mademoiselle ravis de vous revoir... Dit-il en embrassant ma main délicatement.
- Oh oh, moi de même. Dis-je en rougissant.
- Vous pourriez être notre chauffeur attitré si vous le souhaitez. Dit-il en croisant les bras.
- Serais-tu jaloux de lui ? Haha hilarant. Dis-je en gloussant.
- Je ne suis point jaloux, finissons-en. Dit-il en montant.
- Excusez le, il est très tendu ces derniers temps. Dis-je en lui donnant un baiser sur la joue.
- C-ce n'est rien, être votre chauffeur attitré me rendrai plus heureux.. Dit-il d'un air enjoliveur.
- Alors je vous nommes à ce titre à partir de maintenant, jusqu'à que nous puissions plus tenir sur nos jambes. Dis-je en montant souriante.
- A vos ordres mademoiselle. Dit-il en fermant la porte. »
Nous roulons jusqu'à notre demeure, en descendant je vis une étrange ombre dans le creux d'une ruelle, je me précipite vers cette ombre et une étrange lumière m'éblouis et un objet percute ma tête me faisant tomber inconsciente sur le ciel mouillé. Le seul bruit que j'entendis avant c'était des voix stridente prononçant mon prénom et...

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 26, 2023 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Détective Watmiler: le secret du trou normandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant