L'histoire racontée ici est vraie. La principale intéressée, Cécilia Demers, a juré, avec preuve à l'appui, que ce qui s'est déroulé à ce moment-là lui était bien arrivé. Elle a seulement trouvé le courage de raconter son histoire 55 ans après les faits.
Cette histoire s'est déroulée en 1967 à Mascouche, sur la rive nord de Montréal. C'était une belle soirée d'automne. Les jeunes de l'école secondaire Le Manoir avaient été invités à passer la veillée chez l'un des élèves les plus riches et les plus populaires de l'école. Cécilia, une jeune adolescente de 15 ans, heureuse d'avoir été invitée, se présenta à la soirée avec ces trois amies qui avaient toutes un faible pour Arthur Deslonchamps, le charmant jeune homme qui les avait conviées. La soirée avait bien commencé et notre jeune adolescente s'amusait bien. Cependant, elle commençait un peu à peu à se lasser de toute cette agitation. Elle voyait ces amies qui se ridiculisaient de plus en plus devant le beau Arthur dû à l'alcool qu'elles avaient bu. Il devait être 23 :00 quand elle décida de s'éclipser de la fête pour retourner chez elle, elle en avait eu assez. Sur le chemin du retour, elle croisa marie-Louise, surnommée « La folle du village ». Surprise de voir quelqu'un marcher aussi tard dans la nuit, elle la salua gentiment d'un signe de tête. « Bonne nuit, belle illuminée » avait-elle lancé à Cécilia. Belle illuminée? Pourquoi avait-elle dit ça? « C'est vrai qu'elle est bizarre cette bonne femme, pensa-t-elle. Je comprends bien pourquoi il n'y a que trente-deux chats qui peuvent la côtoyer celle-là... ». Elle continua donc son chemin sans trop se préoccuper de cette rencontre. En passant devant le cimtière, elle en avait profité pour s'y attarder afin de rendre visite à sa défunte grand-mère comme elle avait l'habitude de le faire quand elle se sentait seul. Assise à côté de la pierre tombale de sa grand-mère, elle se remémora tous les bons souvenirs d'enfance qu'elle avait eus avec son aïeule.
Soudain, un drôle de craquement la fit revenir de ses douces rêveries. En levant la tête, elle vit, au loin, un homme marcher dans le cimetière qui semblait se parler à lui-même. Intriguée, elle resta silencieuse à le regarder déambuler entre les pierres tombales. Elle s'approche furtivement de lui afin de comprendre ce qu'il répétait : « C'était un meurtre, pourquoi personne ne l'a compris? C'était un meurtre, les autorités aurait dû s'en rendre compte... ». Confuse, la jeune étudiante s'approche davantage de lui pour être certaine d'avoir bien entendu les propos de l'homme. Quand elle fut assez près, celui-ci se retourna brusquement vers elle et lui cria : « C'était M.Deslonchamps! Pourquoi personne ne l'a compris? C'est lui qui m'a tué pour hériter de ma fortune! ». L'homme avait le visage monstrueusement fendu du haut de la tête jusqu'au menton. On arrivait même à voir une grande partie de son crâne. À la base de son cou, on pouvait voir une énorme entaille, comme si sa tête avait été arrachée de son corps, puis remise grossièrement sur ses épaules.
Horrifiée par cette épouvantable vision, Cécilia poussa un cri de terreur et, sans même s'en rendre compte, elle avait déguerpi à toutes jambes. Toute la nuit, elle fit ce même cauchemar en boucle; l'homme du cimetière se faisait sans cesse décapiter par deux trains qui arrivaient par des voies opposées.
Le lendemain matin, elle eut du mal à se remémorer sa soirée de la vielle mais son cauchemar la hantait toujours. Puis, tout lui revint : le commentaire de la folle aux chats, l'homme du cimetière, la terreur qu'elle avait éprouvée, sa course folle pour revenir chez elle, tout. Sous le choc, elle se mit à faire les cent pas. Cécilia ne pouvait pas raconter son aventure à qui que ce soit, car elle savait que personne ne la croirait. Plus tard dans la journée, elle décida de se rendre à la bibliothèque du village pour consulter les archives de la ville. En farfouillant partout, elle tomba sur un article de journal « L'accident sur le chemin de fer du nord à St-Thérèses ». Après, l'avoir lu en entier, elle se laissa tomber sur une chaise. L'homme de son rêve avait bel et bien existé et la photo du journal dépeignait exactement le même homme qu'elle avait vu au cimetière. Dans l'article, on pouvait lire que cet individu, John Henri Prangman, était une personne très riche qui dirigeait une compagnie de chemin de fer et qu'il avait été décapité par deux trains qui étaient malencontreusement arrivés sur les mêmes rails. À cette époque, en 1880, faute de preuve, on avait conclu à un fâcheux accident.
Soudain, elle eut une idée de génie pour faire face à sa curiosité de toute épreuve. Cécilia, décide de se renseigner un peu plus sur cet accident et de cette mystérieuse personne qu'était John Prangman. Elle trouvera après quelque temps, un petit indice dans l'article en bas de la page. C'est écrit noir sur blanc que quelqu'un avait marqué « esiouL-eiraM ». Pour elle, cela ne pouvait dire qu'une chose c'est que la personne qui a fait cet ajout savait une information importante sur ce John. Cette étudiante réussit à déchiffrer ce drôle de mot qui signifie « Marie-Louise ». Cette dernière prit son courage à deux mains pour prendre le risque de parler avec « La folle du village » pour le bien fait de son enquête.
C'est ainsi qu'elle sort de la bibliothèque du village pour aller vers la maison que tout le monde évitait afin de pouvoir parler à la folle. Cécilia toque à la porte de cette dernière. Cette vielle sorcière, lui ouvre la porte pour quelle rentre dans l'antre de sa demeure. Dès l'instant qu'elle a franchi la porte, elle pouvait confirmer la réputation de cette vieille folle. Car on pouvait remarquer les dizaines de chats qui vivent chez Marie-Louise et l'ignoble odeur que dégageaient ces derniers. Elle demandait à la sorcière si elle n'avait pas connu dans le passé un certain John Henri Prangman. Cette dernière lui sourit d'une manière inquiètent et lui dit « Oh, belle illuminé! Bien sûr que j'ai connu cette personne que je voyais tous les jours avant qu'elle ne meure d'une façon originale ». La folle murmura entre ses dents pour que la jeune étudiante n'attende pas « Pour toujours, tu resteras dans ta tombe John. Grâce à mon aide, M.Deslonchamps me doit un servi pour l'avoir aidé à le tuer ». Cécilia avait pu percevoir les paroles de cette dernière et pris peur. Elle déclara « Je pense qui est temps pour moi de rentre chez moi. Je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre à ma question ».
Quand elle fut rentrée chez elle, la jeune étudiante se remémore tous ce qu'elle a pu apprendre avec la folle du village. C'est-à-dire que Marie-Louise avait aider à tuer se John avec M. Deslonchamps pour qu'elle gagne un servis. Elle put constater l'empereur que prenais son enquête. C'est pourquoi, cette dernière pris une décision qui pouvait bouleverser sa vie à tous jamais, d'aller interroger demain, M. Deslonchamps à propos de John Henri Prangman. Afin de confirmer ce que Marie-Louise lui avait dit.
La matinée commençait doucement pour une journée d'automne avec Cécilia qui marchais sur le chemin afin de s'approcher doucement de la demeure du riche M. Deslonchamps. La jeune fille existait de toquer, car elle ne voulait pas passer pour une folle avec ces questions bizarre sur un accident de ce John. C'est pourquoi elle décida d'espionner tout en discrétion M. Deslonchamps et la folle du village, pendant ces temps libres. C'est pourquoi un beau jour du d'automne, elle put capter une discussion à la bibliothèque du village. Elle put voire que Marie-louise qui commençais à paniquer car l'article qui parlais de l'accident de John n'était plus là. L'adolescente dédie de se rapprocher doucement sur la pointe des pieds pour pouvoir écouter la conversation. M. Deslonchamps commençait à lui rapprocher à cette dernière de ne pas avoir fait attention sur certains détails comme de ne pas avoir bruler le journal. La folle lui répondit « Je ne savais pas que quelqu'un allait prendre ce journal pour lire l'affaire qui ne devrais intéresser personne. C'est une gamine qui l'a pris j'en suis sûr! ». Celui-ci lui dit « Quel gamine ? Ne me dit pas que... ». « J'en ai bien peur qu'elle ait appris une information compromettante à propos de nous ». Cécilia se promet de garde cette grande information dans sa tête afin de pouvoir retranscrire dans son chère journal intime. Elle remarquait que les deux mystérieuses personnes commençaient à partir de la bibliothèque poussiéreuse. Afin d'engager sa marche pour être capable de poursuivre la conversation. La jeune adolescente dû adopter une apparence d'une personne qui chercher des livres pour ne pas parâtre suspect. Elle contourne les différentes rangées de bouquins pour pouvoir sortir de la bibliothèque.
Mais, elle arrive trop tard car Marie-Louise et M. Deslonchamps n'était plus là. C'est comme s'y ils avaient disparue dans la brume de se temps particulièrement mauvais. Cette dernière, décide qu'il était temps d'aller dans sa hume demeure. À peine qu'elle a franchi la porte que Myra sa mère. Lui posse comme question « Où était-tu c'est après-midi jeune fille? Car tes trois amies sont aller sonner à la porte pour t'inviter à une soirée. Ça aura lieux demain soir dans la demeure d'Artur ». « Mère ! Je suis allé à la bibliothèque comme tous les jours. Je vais me préparer à aller dormir chez mes amies mère ».
De plus, ce jour Cécilia gardé dans sa mémoire cette conversation qu'elle a eu avec Marie-Louise. Ainsi, elle décide de garder ces découvertes pour elle pendant quelques dizaines d'années avant de la rencontrer.