Tout penser

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Je respire difficilement, la douleur de mon cou persiste tandis que j'émerge lentement. 

- Dona....putain cette peur que tu m'a faite, chuchote une voix familière. 

J'ouvre doucement les yeux, mon cœur tambourinant dans ma poitrine. J'ai réussie!!! Je fais alors face à un soulagement, Anna se trouve face à moi, sacrément amochée, mais là, vivante. Elle me sourit, mais je vois qu'elle a pleuré, je fronce légèrement les sourcils, et tentent de me redresser, mais c'est impossible. Ils ont menottés mes bras au pied du canapé. Je fixe les alentours, une petite pièce, qui semble être une salle de réunion, il y a un canapé, une chaise, et un lit de camp. Rien d'extraordinaire, mais ce sont ses petits détails dont à besoin l'italien dehors. 

- Tu n'a rien, fis-je soulagée. 

Elle déglutis, puis hausse les épaules. Je lui sourit, mais je vois bien que ça ne va pas. J'imagine alors ce que ces hommes ont du lui faire endurer, et surtout j'imagine comme ce fut difficile. Je sais ce que ton esprit te fait, je ne le souhaite à personne. 

- Ca va aller, Lorcan - 

- Est il mort ? me coupe t-elle. 

Mon cœur s'arrête, tandis qu'elle se retient de pleurer. Je prend une grande inspiration, puis secoue ma tête silencieusement, en négation. Je la vois souffler, puis laisser ses larmes couler. Elle me sourit, tandis que je le rends son sourire. 

- Ils m'ont dit ....

- On te cherchais, fis-je difficilement, on nous à tendus un piège, tout à explosé.

Elle retient son souffle, tandis que j'essaie de revivre ça, sans avoir mal. C'est impossible, c'est une plaie encore à vif pour moi. 

- Il est dans la coma, mais ses jours ne sont pas en danger, fis-je rapidement. 

Elle semble soudainement moins heureuse, et me regarde désolé. Je déglutis, tandis que j'essaie d'entendre si nos ravisseurs viennent par ici. 

- Et toi ? me fit-elle. 

- Je vais bien, fis-je soudainement, en tachant de sourire. 

Elle rigole franchement, puis arque un sourcil. 

- Si en explosant des entrepôt tu vas bien, je ne veux pas voir quand ça va pas, fit-elle en rigolant. 

J'éclate de rire, réprimant ma douleur. Je conçois que ma réponse était irréelle, mais j'ai pris l'habitude de dire que ça va, même quand tout va mal. C'est mon mécanisme de defense, je me rassure aussi dans un sens. 

- Je lui avais promis de te retrouver, que tout irait bien fis-je la gorge nouée, j'ai tenue ma promesse. 

Elle me sourit tendrement, puis acquiesce. 

- Quel est la suite maintenant ? me fit-elle doucement. 

Je souris malicieusement, tandis que je regarde la porte.

- Lorcan va arriver, fis-je calmement. 

- Comment ? fis Anna surprise. 

Je rigole, puis désigne ma robe. 

- J'ai un mini micro, caché dans ma robe, dans les coutures plus précisément, Lorcan peut donc nous entendre, et nous localiser comme ça, fis-je en souriant.

Elle semble se détendre peu à peu, alors que la porte s'ouvre à la volée sur le roux et ses hommes. Je le fusille du regard, tandis que lui affiche un air de conquérant. 

Je souffle, puis un homme vient me relever, avant de me faire sortir de la pièce, suivit de près par Anna. Elle semble soudain moins sûre de notre coup, tandis qu'on nous traîne au centre de l'entrepôt, où des chaînes sont attachées solidement. Je déglutis, tandis que l'homme m'attache, puis tire sur les chaînes, me faisant décoller légèrement du sol. Anna elle, est attachée au poteau en face de moi, le regard affolé. Je reste calme, sachant que Lorcan ne tardera pas à arriver. Mickaël prend alors une petite aiguille, puis me sourit. J'ai envie de lui rire au nez, il pense que je vais pleurer, m'effondrer, le supplier alors que j'ai endurer pire qu'une aiguille? 

Beauty in Darkness Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant