Iwazumi & Oikawa

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Pdv Iwazumi

- C'était un très joli mariage, j'ai adoré le fait qu'ils n'aient pas fait un mariage simplement blanc, je trouve que le bordeaux et le doré forment une superbe harmonie de couleur pour un mariage, t'en pense quoi toi ? 

Il devait être 3h30 du matin, je conduisais tandis que Tooru parlait encore et encore, il n'est jamais fatigué lui c'est pas possible...

Ce que j'en pense ? J'en pense que j'aimerais fermer ta jolie bouche pulpeuse avec mes lèvres, que tu fondes sur moi et plus si affinité... mais bon, soyons raisonnable, il ne faudrait pas attraper un accident.

- C'est vrai je suis d'accord, c'est une superbe couleur.

- Et puis ce double mariage ! C'étais tellement inattendu !

- Tu trouves ? J'avais jamais vu Kuroo aussi tendu, je sentais que quelque chose se tramer.

- C'est pas juste, tu sais toujours lire à travers les gens toi, comment tu fais ?

- Un magicien ne révèle jamais ses secrets ~ 

Je posa ma main sur sa cuisse et fis des petits cercles avec mon pouce pour lui montrer mon affection. Je le vis sourire du coin de l'œil, il me prit la main et entrelaca nos doigts. 

J'adore conduire de nuit, c'est calme, y'a quasiment pas de voiture et le ciel est super dégagé. Mère nature nous fait même cadeau d'un joli ciel étoilé. Je deserra ma cravate et ouvrie la fenêtre pour laisser une légère brise entrer dans la voiture. Tooru alluma la radio puis il prit mon téléphone pour y mettre sa playlist.

J'aime cette ambiance, c'est paisible, personne ne parle et en même temps c'est comme si on se disait tout, je l'aime, il m'aime et notre amour flotte, entrelacé par les notes de musique.

Après une dizaine de minutes nous arrivâmes enfin à la maison. C'est une maison vraiment pommé, on est à la campagne en même temps. Dans le village, on est peut être une vingtaine tout au plus. C'est Tooru qui m'a convaincu de quitter ma vie de citadin pour aller vivre à la campagne. C'est la maison de sa grand-mère, elle est décédé il y a une quinzaine d'années maintenant et il a insisté pour qu'on la reprenne et qu'on y vive tout les 2.

Je laisse mon compagnon rentrer le temps que je gare la voiture, puis rentre à mon tour. Sur le sol, j'observe les vêtements éparpillés de mon cher et tendre, formant un chemin jusqu'au bout du couloir. Sa veste, puis sa première chaussure, sa cravate, sa ceinture, sa deuxième chaussure et puis finalement, son pantalon, au pied de notre chambre. Il me fatigue à faire ça, à tous les coups il s'est endormi encore à moitié habillé. Je souffle péniblement et lache un petit sourire en coin. Il est peu etre bordélique mais je l'aime cet imbécile.

J'enlève mes chaussures et ma veste, puis me baisse pour finalement ramasser tout ce désordre, peu importe combien je l'aime, je déteste le bazard encore plus. Je ramène ses chaussures et sa veste dans l'entrée, et ramasse le reste de ses fringues pour les ramener dans notre chambre.

En entrant, je découvre qu'il n'est pas du tout là où je pensais qu'il serait, le lit est vide, les lumières de nos tables de chevets éclairent à peine la chambre. Je tourne la tête, et vois Tooru adossé sur le bureau, sa chemise ne tient plus qu'à un ou deux boutons, laissant apparaître ses clavicules et le début de ses pectoraux, ses jambes elles, sont complètement nues.

Après le mariage Où les histoires vivent. Découvrez maintenant