Chapitre 8

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- Je vais rapidement prendre une douche on se retrouve après pour le repas, avait-il déclaré avant de descendre de la voiture.

Quand ils arrivèrent à la villa, il était plus de midi alors elle se dirigea vers la cuisine où elle découvrit une magnifique femme d'une cinquantaine d'année en train de finir le repas. Elle respirait l'elegance rien qu'avec sa posture.

L'ancienne captive se racla la gorge et pénétra complètement dans la cuisine où s'était passé le drame quelques jours plus tôt.

- Hum bonjour, dit-elle timidement

- Oh bonjour cariño j'imagine que tu es Julia ! J'avais tellement hâte de te rencontrer, j'ai tellement entendu parler de toi ! Annonça joyeusement celle qu'elle devinait être la gouvernante

- Oui c'est moi, j'espère qu'on vous a dit du bien de moi ?

- Que du bien !

- Je peux me permettre de vous demander votre nom ?

- Oh oui bien sûr excuse moi je manque à tout mes devoirs, Annabella mais appelle moi Anna et tu peux me tutoyer, dit-elle en lui tendant sa main qu'elle sera en retour.

- Anna tu ne veux pas laisser Julia respirer un peu ? demanda une voix rauque derrière elle en même temps qu'elle sentit une main se glisser sur sa taille.

- Oui désolé mais je suis contente d'enfin faire la connaissance de cette perle rare

La jeune femme sentit le rouge lui monter aux joues alors qu'elle esquissa un peu sourire gêné.

- Encore un compliment et tu ressemblera véritablement à une tomate, le murmura-t-il à l'oreille

- Arrêté c'est pas drôle, dit-elle en lui donnant un petit coup sur le torse

- Ouch je me tords de douleur, se moqua-t-il gentiment en posant une main sur son coeur

- Antonio arrête d'embêter ma petite chérie et allez vous mettre à table, gronda gentillement Annabella alors qu'elle les poursuivait avec son rouleau à pâtisserie jusqu'à la salle à manger où se trouvait déjà les hommes .

Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur malgré quelques petites chamailles entre Liso et Marco. Antonio lui avait discrètement chuchoter de le rejoindre dans sa chambre dès qu'elle avait fini.

Alors elle était actuellement en train de vagabonder dans les couloirs à la recherche de la chambre du mafieux. Mais alors qu'elle faisait demi tour car elle venait d'atteindre le bout du couloir, une porte s'ouvrit sur sa droite et deux mains l'attrapa et la fit entrer dans la chambre. Elle ne dit rien car elle avait reconnu son odeur.

- Alors c'est si difficile que ça de me trouver, la questionna-t-il alors qu'elle était toujours collé à lui, le dos contre son torse.

- Cette maison est littéralement... immense. Tu voulais me voir ? Demanda-t-elle en se retournant.

À cause de leur différence de taille elle dû lever la tête vers lui, alors qu'il posait ses mains sur ses hanches.

Même s'il ne se connaissait pas beaucoup, son contact ne la dérangeait pas, il était doux, agréable. En temps normal, elle restait éloigner des hommes mais une voix dans sa tête lui disait qu'elle ne craignait rien entre ses bras, qu'elle était en sécurité.

- Tu veux qu'on aille récupérer tes affaires quand ?

Son souffle sur son visage la destibilisa quelques secondes mais elle se reprit vite.

- En fin d'après midi c'est possible ? Parce que même si tes caleçons et tes chemises sont confortables j'aimerais bien avoir mes vêtements.

- Oui bien sûr mais bon c'est dommage moi je te trouvais très sexy dans mes vêtements, dit-il un sourire craquant plaqué sur le visage en se rapprochant du visage de sa belle.

- Je pourrais toujours te les voler de temps en temps, rétorqua-t-elle toute souriante en se rapprochant également alors que leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres, par contre je te garantis pas de te les rendre.

Tout deux savait qu'une attirance mutuelle les liés.

- Prend garde je pourrais faire taire cette magnifique petite bouche

Alors qu'Antonio effleurait les lèvres de Julia, quelqu'un toqua à la porte. Il n'y fit pas attention et posa délicatement ses lèvres contre celles de la jeune femme. Elle fut receptive à son baiser quasiment immédiatement. Il lui demanda l'accès à sa bouche mais au lieu de lui laisser l'accès, elle s'écarte de quelques centimètres. Celui-ci grogna faussement mécontent attendant une justification de sa part alors que elle était toujours maintenu dans ses bras.

- Quelqu'un toque à la porte depuis tout à l'heure, chuchota-t-elle

- Je m'en fous il va se lasser, demanda-t-il avant de reposer sa bouche sur celle de la jeune femme mais les coups redoublèrent d'intensité.

- Antonio ouvre moi ! Tu me trompes déjà? Pourtant on vivait une belle histoire d'amour, non ? Dit Vicenzo à travers la porte

- Je jure de l'étrangler avant la fin de la journée, grogna Antonio allant ouvrir la porte, déçu d'être interrompu dans un moment pareil alors que Julia, à côté, était en fou rire devant son visage crispé.

- Et bah enfin j'ai cru que j'allais mourir devant ta porte

- Qu'est-ce que tu veux Vinz ?

- Oh rien de bien important juste te dire que Ethan est en bas avec les autres. Julia ?! Alors tu m'as trahi ? C'est avec elle que tu me trompes ? Je suis horriblement vexé, dit l'intrus avant de sortir avec une tête de chien battu.

Antonio fonça sur Julia comme un loup foncerait sur sa proie et l'attrape par les hanches pour la coller à lui. Et déclara juste avant de l'embrasser langoureusement:

- Là personne ne viendra me déranger

Et s'en suivit une danse enflammée, leur langue se cherchait, leurs lèvres se mouvaient sensuellement. Puis à bout de souffle, il s'écarterent.

- Tes lèvres ont un goût exquis... à voir si c'est pareil pour le reste, déclara-t-il avant de déposer un chaste baiser sur ses lèvres et ensuite de la prendre sur son épaule afin de descendre au salon.

Douce Romance EnsanglantéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant