Chapitre

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Point de vue extrême

Quand on éteint nos lumières, la tête sur l'oreiller  visant à dormir c'est là que l'on laisse libre cours à nos pensées. Ces pensées positives ou négatifs, de la journée où du soir, de l'enfance à l'adolescence, ainsi ne disons-nous pas que la nuit porte conseil !?

Il y'en a ceux qui s'y perd remettant en question leur parole, leur comportement, leurs gestes et même parfois de leur vie. D'autres en ont peur, peur d'affronter la triste réalité, peur d'accepter leur passé et d'avancer peur de se décevoir alors ils se heurtent à trouver le sommeil quitte à le forcer pour atterrir à la journée.

Mais... Mais c'est sans compter sur Morphée... Les souvenirs référent sur face et cela nous pique les yeux ainsi qu'au nez puis à la gorge et enfin nous fait nager de nouveau dans cette vaste et interminable souffrance. Cette souffrance que l'on fuit et camoufle sans cesse mais n'empêche est toujours là... Malheureusement... Elle est encore là, au fond de notre âme accentua l'amertume de notre vécu car on ne veut guerre avancer encore moins reculer on reste sur place mais on s'enfonce dans un trou noir....

Bourietou tournait dans toutes les positions pour dormir mais ne tomba toujours pas dans les bras de Morphée.

Quelques flash dans sa tête elle tenais à les esquiver néanmoins cela revient et puis elle se tenait la tête qui se trouvait entre ses genoux elle se serra plus fort pour ne pas crier, pour elle, elle avait dépassé ce stade, ce stade d'aller courir vers la chambre de ses parents, ni d'inventer des excuses à deux balles pour ne pas dormir seule mais avec sa sœur. Il fallait qu'elle affronter ce passé, aussi douloureux qu'il soit et aussi lointain qu'il est pu être, il le fallait.

Mais comment ?!
Elle ne pouvait pas, ce visage lui revenait encore et encore, et elle avait un pressentiment  qu'il était de retour. Elle pouvait le sentir, son intuition ne la trompe jamais, elle avait un mauvais pressentiment.

La sonnerie de son téléphone la fit sursauter, elle alluma la lampe brusquement croyant que c'était Lucas mais elle fut surpris de voir le nom qui venait de s'afficher, elle regarde sa montre et vit l'heure.

01h47 ! Néanmoins elle décrocha.

- A... Allô ?! Disait-elle avec sa douce voix.
- Dites donc, vous êtes toujours éveillée ?!
- Monsieur Diop ?!
- Mouais Mouais c'est bien moi ! Ça va ?!
- Vous avez perdu la notion du temps ?!
- Non disons juste que j'arrivais pas à trouver le sommeil !
- Et vous avez eu l'idée la plus intelligente au monde, celle d'aller empêcher aux autres aussi de dormir ?

Khalil se mit à rire d'un coup, le tac au tic de Bourietou l'étonnait de plus clair. Elle avait les mots où il faut là où il faut cette dernière et cela l'amusait le poussant à ne pas manquer l'occas pour la taquiner.

- Askip vous non plus vous arrivez pas à dormir à mon humble avis !
- Vous l'avez dit, à VOTRE humble avis ! Votre avis à vous.
- Oui mais elle est vrai qu'à même ! Du coup comment vous allez ?!

Et là le silence absolu, Bourie ne savait que dire... Lui dire qu'elle allait bien fera d'elle une menteuse et c'est ce qu'elle a toujours tenté d'éviter ; de mentir. À ce moment là, elle avait tout sauf aller bien et Khalil l'a sentit à travers ce silence froid et glacial qui a eu le don de gêner l'ambiance.

- Dites moi Madame Aïdara ?!
- Oui ?!
- Pourrai-je vous tutoyer ne serait-ce que cette soirée ?!
- Q.. quoi ?!
- Je veux dire on pourrait se parler comme des amis ?!
- Euh...
- Peu importe ! Je te tutoie qu'à même ! Tu sais Bourietou...

Le nom de Bourietou résonnait comme une mélodie venant de Khalil, Bourie était sidérée par le comportement sans façon de ce dernier. Elle ne pouvait le nier qu'avec lui tout si était facile à dire et rien était superficielle. Elle aimait être en sa compagnie quoi qu'ils ne sont jamais d'accord pour une chose...

La Force Du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant