Quand nos deux cœurs se sont rencontrés, j’ai commencé à t’aimais, mais quand nos âmes se sont trouvées, j’ai compris que je ne pourrais jamais ressentir ça avec quelqu’un d’autre.
Tu m’as écrit pour la première fois, un soir de printemps, une journée banale qui maintenant est devenu mémorable, ce fameux 13 mai. Au début on voulait juste rigoler, s’amuser un peu avec de nouvelle personne et même si elles habitent loin, elles nous permettaient de nous évader de notre quotidien. Depuis ce soir-là, deux ans ont passés. Seulement deux petites années, et durant ces deux années, sans même te rendre compte de quoi que ce soit, tu m’as sauvées des tonnes de fois. Et c’est pour cette raison que je t’écris ça, pour te demander pardon.
J’ai toujours été très seule, j’ai toujours été timide et je n’arrivais pas à communiquer avec les autres, chez moi j’étais entourer de dispute, de crie et de coups, je n’ai pas reçu l’amour dont j’avais besoin étant enfant et j’ai grandis sans même savoir ce que c’était. Mais au cours de nos conversations, j’ai compris que je savais ce que c’était. J’avais toujours essayé d’en offrir à mon entourage mais j’étais toujours rejetée, à force d’essayer je me suis juste persuader que je n’en valais peut-être pas la peine.
Je te l’ai sûrement jamais dit mais t’es la première personne à m’avoir dit “je t’aime” sincèrement. Quand je l’ai compris j’ai commencé à avoir ces brûlure dans mon cœur, ça me faisait mal. Mal de savoir que tu m’aime alors que je ne savais pas comment te montrer que je t’aime aussi. Avec le temps, ces brûlures sont devenu plus forte, tellement forte que j’en arrive plus à respirer, j’étouffe. La vie est putain d’injuste, pourquoi le destin m’aurais mis sur ton chemin si c’est pour nous faire habiter à 900km l’une de l’autre ? J’en voulais au monde, j’en voulais à ma mère et je m’en voulais à moi pour ne pas pouvoir te prendre dans mes bras. Ça a finis par me ronger de l’intérieur, j’ai fini par être submergée et à ce moment t’étais en train de te noyer. Je n’ai pas été à tes cotés et quand je l’ai réalisé c’était trop tard, je t’avais déjà blessé. Je me déteste d’avoir fait ça, je t’ai laissé alors que t’avais besoin de moi. Je pense que je ne pourrais pas me pardonnais pour ça. Tu me frapperais sûrement pour avoir dit ça. Je suis désolé de ne pas avoir pu t’épauler quand t’en a eu besoin.
Je t’aime, je t’ai aimé et je t’aimerais jusqu’à mon dernier souffle.
Je suis désolé.