Mardi, le 23 Décembre.
PDV ÉNORA
Je me réveille, encore un tout petit peu ensommeillée, et essaie de me lever. Seul bémol, il semblerait que mon Alpha ne veut pas que je quitte ses bras. Il me le fait très bien savoir par ses grognements sourds.
Moi : il faut que j'aille préparer ton petit déjeuner. Lorenzo, lâche moi.
Il ressert sa prise autour de ma taille, et plonge son nez dans ma chevelure. Je soupire, et dis :
Moi : tu vas être en retard, si je ne me lève pas.
D'une voix ensommeillée, il me répond :
Lorenzo : je peux y aller à n'importe quelle heure.
Moi : si tu le dis.
Je reste docilement dans ses bras, mais un mauvais pressentiment m'assaille d'un coup, ce que Lorenzo ressent puisqu'il me demande :
Lorenzo : tout va bien?
Moi : j-je crois... J'ai juste un mauvais pressentiment...
Sa prise se fait plus ferme, et j'entends son cœur battre assez rapidement.
Moi : il y a quelque chose que tu ne me dis pas.
Il hésite quelques minutes, puis déclare :
Lorenzo : les caméras de surveillance ont capturé des images d'une personne rôdant autour de l'entreprise.
Moi : ça pourrait n'être qu'un simple passant.
Lorenzo : à deux heures?
C'est vraiment bizarre mais...
Moi : ça pourrait être aussi un adolescent sorti d'une boîte de nuit et complètement aviné qui passait par là à une heure aussi tardive.
Lorenzo : ouais mais non. Mon pressentiment me dit que c'est autre chose. Et je sens que ça te concerne.
Moi : pourquoi j'ai l'impression que tout me concerne, ces derniers temps?
Il m'embrasse le crâne alors que je me retourne pour lui faire face.
Moi : maintenant que tu es réveillé, je peux me lever?
Il ne répond pas, et m'embrasse langoureusement, se positionnant au dessus de moi. Je me sépare de lui, et dis :
Moi : nous sommes en début de matinée.
Lorenzo : et alors?
Qu'est-ce qu'il peut être têtu, des fois.
***
J'attache mes cheveux en queue-de-cheval, et sors du dressing, puis de la chambre. Je me suis douchée en compagnie de mon loup, mais me suis préparée seule. Qui sait comment ça se serait terminé?
Je vais dans la cuisine, et fais le petit déjeuner qui est constitué de gaufres, de bacon et d'œufs. Il me rejoint après plusieurs minutes, et je lui sers son petit déjeuner. Enfin, son troisième petit déjeuner, puisque, apparemment, j'ai été le premier et le deuxième.
Nous mangeons tranquillement, dans un silence agréable. Puis, avant son départ, je l'embrasse. Je vais m'assoir dans un des canapés, et prends mon portable. Je compose le numéro de Michelle, lance l'appel, et celle-ci répond presque immédiatement.
Moi : bonjour Michelle.
Michelle : salut, Énora. Alors, que me vaut l'appel de ma Luna?
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Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.
ParanormalQuand on a des parents qui nous traitent comme des moins que rien, on peut facilement dire qu'on n'a pas la vie rose et on a tendance à vouloir se donner la mort, ou s'échapper, quitte à vivre dans la rue, avec ces dangers à l'extérieur. Et pourtant...