Chapitre 14 : César Rivera

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"A dire vérités et mensonges, les vérités sont les dernières crues."





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Elvira



La douleur qui turbine dans ma tête ne cesse de s'arrêter. Lentement, je mène ma main à ma tête et je sens toujours ce maudit pansement à mon arcade, lentement, mes yeux s'ouvrent et la peine me revient quand je me rends compte que je suis toujours à l'hôpital.

La nuit est cette fois présente, j'espère ne pas avoir sommeillé encore une fois plusieurs jours.

Connard de docteur, je vais me le choper celui-là, il est pas prêt.

- Bien dormi la ninja.

Je me retourne à la porte et mes yeux s'écarquillent quand je remarque la présence de Tarym. C'est bien la dernière personne que je m'attendais à voir. Ses grands yeux marron me fixent comme ravis de me revoir consciente.

- Qu'est-ce que tu fais là toi ? Demandais-je le regard méfiant.

Il ricane et s'approche lentement de moi. Vêtue d'une tenue noire militaire, un glock 17 attacher à sa ceinture, une mitraillette se tient également en bandoulière sur son épaule.

- Comment tu te sens Perez ?

Pour la deuxième fois, les souvenirs me reviennent, et je ne désir qu'une seule et unique chose.

- Je veux voir mon frère.

Il me jette une poche en plastique qu'il tenait dans sa main, m'indiquant de l'ouvrir.

- Habille-toi, je vais t'y amener avant que l'on ne vienne te voir.

Je le regarde suspicieuse de son aide, pourquoi m'aide alors qu'il est sous les ordres du jefe et a pour rôle de me surveiller ?

- Pourquoi tu m'aides ?

Il soupire se doutant de cette question.

- Si j'avais eu un frère, je n'aurais pas apprécié que l'on m'évite de le voir. Alors dépêche-toi de t'habiller avant que je ne change d'avis.

Je ne me fais pas prier et malgré ma faiblesse à tenir, je me précipite dans la salle de bain, et quand je vois que dans la poche des sous-vêtements m'ont été mis, Tarym a vraiment fouillé dans ma chambre ?

Et s'il avait tout trouvé ? Non impossible.

Bon en tout cas il a sus bien faire, vue qu'il m'a pris un pantalon cargo et un col rouler tous les deux noire. Des bottes et bien évidemment noir aussi, je regarde mon reflet dans le miroir et bordel, c'est quoi ce pansement, en dirait un pirate, le bandage s'allonge jusqu'à mon œil. Je retire le tissu, mais je n'aurais sûrement pas du car des points de suture encore neuve sont appliquer. Bon, je regèlerais ça chez moi. Pour l'instant, je dois voir mon frère.

- Tu n'aurais pas dû enlever le pansement, ton ouverture n'est pas encore bien fermée, prononce Tarym à peine sortie de la salle de bain. Je l'ignore et me dirige à grand pas vers la porte.

Elvira PérezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant