𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑

14

KLARA

Je me tenais seule dans une pièce sombre, j'arrivais difficilement à entendre des voix au loin mais rien d'autre. Puis je décide d'avancer au fur et à mesure. Des corps était allongé sur le sol à côté de moi, je ne voulais pas baisser les yeux car je pouvais déjà deviner à qui appartenaient les corps mais contre ma volonté, je posais mes yeux dessus, bien sûr mes soupçons étaient corrects. Les corps étendu à côté n'était rien d'autre que ceux de mes parents. Je tombe à genoux devant eux alors que j'étais prise d'une crise, là respiration lourde.
Je ferme les yeux sentant mes larmes couler ne réalisant pas depuis combien de temps j'étais là.

Soudain, j'entends une poignée de porte s'ouvrir et le corps de mes parents disparaître. Mon cœur et mon esprit commence à s'emballer lorsque je comprends que l'intrus était revenu pour finir le travail qu'il avait commencé. Je recule sur mes mains et ferme les yeux lorsque mon dos rencontre le fond de la pièce.

— Pitié non. Soufflais alors qu'il levait son arme et le pointait sur mon front.

Je lève les mains et ferme les yeux alors que les larmes coulaient encore plus.
— Tout va bien se passer Klara viens avec nous. Fais la voix de ma mère à ma gauche.
J'ouvre légèrement les yeux et secoue la tête.

— Je ne.. Je n'ai pas pu terminer ma phrase puisque j'entends l'intrus en face de moi enlever le cran de son arme puis de tirer.

— Tout va bien. Fais une voix que je connaissais alors que je me réveillais terrifiée, en sueur froide, le cœur battant la chamade, mes yeux cherchant dans le noir le visage d'Élio. Il roule sur mon côté et allume la lampe de chevet alors que je m'agrippai à son bras. Peu à peu, ma respiration ralentit.
Quelques minutes passèrent avant que je ne parvienne à me calmer suffisamment pour au moins m'asseoir au bord du lit. Élio étais resté silencieux pour mon plus grand soulagement et ne me posais pas de questions. Je jette un rapide coup d'œil vers les fenêtres alors que le soleil se levait.
Je me précipite dans la salle de bain et ferme la porte derrière moi.

Je tire mon short de pyjama jusqu'à mes genoux puis m'assoie sur le tabouret. La porte de la salle de bain s'ouvre ensuite sur élio et même si j'étais assise sur les toilettes sa présence était rassurante. Après avoir laissé tomber la liasse dans l'eau et ne montrant aucune pensée pour la pudeur, je remonte mon short pendant qu'il essayait de ne pas regarder. Puis je me dirige vers l'évier pour me laver les mains.

— Cette fois ci c'était beaucoup trop réaliste.

Il s'approche et pose une main sur mon épaule.

— Que s'est-il passé ?

Son toucher était rassurant et me calmait encore plus. J'attrape une serviette pour me sécher les mains.

— Je ne veux pas en parler, pas maintenant. Dis-je en baissant la tête.

— D'accord tu me laisses pisser et après on repart se coucher. Dit-il changeant de sujet.

Je ne fait de commentaire à ce sujet, et me penche en arrière sur le comptoir bloquant sans faire exprès l'évier, alors après avoir remis son boxer, il tend la main tout autour de moi pour se rincer les mains.

— Ne bouge pas, je pourrais t'éclabousser les fesses. Je renifle légèrement puis lui donne un coup dans les côtes qui le fait sursauter puis je m'écarte qu'il puisse s'approcher suffisamment près pour atteindre le robinet derrière moi.

Il m'attrape une fois finit et m'attire à lui je passe mes bras autour de sa taille, ma tête sur son épaule et soupire profondément. Ses bras autour de moi étaient réconfortants, j'étais en sécurité.