𝑩𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏 𝑹𝒉𝒂𝒑𝒔𝒐𝒅𝒚

𝑫𝒊𝒙-𝒏𝒆𝒖𝒗𝒊𝒆̀𝒎𝒆

TW Consommation de drogue (et malheureusement je n'en dis pas plus)

Avril et le printemps arrivaient peu à peu dans les rues de Tokyo. L'air restait tout de même assez frais malgré les nombreux rayons de soleil réchauffant le ciel. Depuis quelques jours, je m'étais davantage concentrée sur les révisions des examens de fin de semestre. En effet, Aimée m'avait fortement conseillée de reprendre mon avenir en main, histoire de ne pas retaper bêtement une année.

Cependant, je ne tenais pas le coup. J'étais constamment fatiguée de reprendre les cours après plusieurs mois d'abstinence, donc je me dopais à la codéine, comme chaque jour. Pour ce qui était des nouvelles, il n'y en avait toujours pas.

Sanzu ne s'était toujours pas réveillé, bien que les médecins nous répétaient sans cesse que cela pouvait arriver à n'importe quel moment. Je ne perdais pas espoir. J'espérais de tout cœur qu'il se réveille et que tout redevienne comme avant.

Kokonoi et Kakucho m'organisaient des après-midi révision, pour m'aider à apprendre mes cours, et également pour me motiver. Koko me cuisinait toujours des petites pâtisseries pour me donner du courage. Hier par exemple, il avait tenté des tartelettes au citron, mais malheureusement, la ganache à la meringue était beaucoup trop cuite, les tartelettes durent immangeables.

Aimée et Madarame s'étaient finalement séparés. Le blond avait alors laissé tomber l'affaire de s'en prendre à nous, et s'était rapatrié dans sa famille à l'autre bout du Japon. La jeune femme prit alors son courage à deux mains, et s'aventura une nouvelle fois dans le monde de l'amour mais cette fois-ci, en s'intéressant à Matsuno Chifuyu.

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J'étais là, assise sur le canapé de l'étage que j'occupais depuis maintenant plus de six mois, et j'essayais de me concentrer sur mes cours d'histoire contemporaine. Alors que mon estomac était rempli de codéine, et que mes poumons respiraient de l'herbe, quelqu'un frappait à ma porte.

« Ana ! » J'ouvris la porte, il s'agissait de Kokonoi. « J'ai fait des cookies, Ran les a goûtés, d'après lui ils sont mangeables. »

« Alors si Ran dit qu'on peut en manger, j'en veux bien un ! »

Je laissais donc Kokonoi rentrer dans le salon, et il s'installa sur le canapé, après avoir posé l'assiette de cookies sur la petite table basse. Il tapota le clavier de l'ordinateur portable pour le rallumé, étant donné qu'il s'était mis en veille.

J'étais dans les vapes. Je ne souhaitais pas réviser aujourd'hui mais come Kokonoi avait pris la peine de me cuisiner des cookies, je devais me monter coopérante. Je m'asseyais donc près du jeune homme et attrapais un cookie dans l'assiette. C'était bon !

« Meuf » je tournais la tête vers Hajime.

« Oui ? »

« T'es défoncée. »

Je n'avais même pas besoin de répondre, après tout Koko avait raison, j'étais droguée. Même physiquement, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mes yeux étaient rouges, mes mains tremblaient et il y avait quelques perles de sueur sur mon front.

« Je ne vais pas te dire que c'est faux alors que tu as raison. »

De là, Kokonoi se déplaça du canapé pour se rapprocher de moi. Il me tendit ses bras pour que je plonge dedans. Ma respiration se calmait peu à peu. Il sentait la pâte à cookie et la cannelle, que des odeurs réconfortantes.

Nous restâmes de longues minutes dans cette position. Ma tête posée contre son buste, mes jambes recroquevillées sur le reste du canapé, j'étais bien, comme ça.