101 Jours

1O1 Jours

C’était un jour comme les autres sur le nakama qu’était le Sunny, surtout après l’épisode de whole cake et wano.  Tout était rentré dans l’ordre et ce malgré la semi trahison du maître coq du navire.  L’épéiste n’avait pas pris la peine de dire quoi que ce soit, il avait laissé le blond revenir auprès d’eux.  Si Luffy l’avait laissé intégrer l’équipage, enfin il n’avait jamais considéré que Sanji n’en faisait plus partie.  Ce n’était pas de la mutinerie contre les ordres de son capitaine comme avait fait Ussop il y a plus de deux ans.  

Zoro savait jusqu’où pouvait aller la fidélité du ero-cook, il pourrait mourir et protéger les siens, tout comme lui.  Mais il n’avait pas autant d’altruisme et d’empathie que pouvait faire preuve le blond, aucun d’eux sur ce foutu rafiot n'avait autant ce sens du sacrifice.  Il était aussi le plus réservé sur sa vie, se contentant de vivre chaque jour comme si c’était une magnifique journée malgré que le ciel grondait, le bateau prit en pleine tempête, ou qui finisse par gueuler sur l’un d’eux il finissait par leurs sourire.

Mais le blond aurait pu lui faire confiance, partager ses démons avec lui comme il l’avait fait quelque temps après s’être rencontré.  Alors que lui avait parlé de sa promesse faite à Kuina et de la mort de la sœur de cœur qu’il avait eue.  Et Blackleg ne faisait que parler de sa vie au Baratie.  

Jamais d’avant, le cactus avait simplement pensé comme le reste de l’équipage, que Sanji était juste le fils de Zeff et qu’ils avaient une façon bizarre pour montrer leur affection.  Ca avait été d’ailleurs une surprise d’apprendre qu’il était en réalité adopté quand il le lui avait dit il y’a deux, et des circonstances de leur rencontre.  Mais de là à un VRAI prince et qu’il avait déserté son royaume enfant parce qu’il n’était qu’un déchet aux yeux des Vinsmoke, une nuisance, un faible, qui ne mérite pas de vivre…  Il devait être très jeune, peut-être un enlèvement de Zeff comme il était resté un an sur Grande Line à moins que s’était sur North Blue vu les origines du maître coq, mais personne ne l’avait écouté.    

Le second des Mugiwara avait tellement de questions sans réponse quand il regardait son ami et rival.  Il était d’ailleurs parti voir son capitaine afin qu’il lui parle un peu plus de Sanji et sa famille.  Luffy s’était d’ailleurs senti un peu gêné quand Zoro aborda le sujet du cuistot, il regarda sur le côté tenant son chapeau.  Le vert n’eut aucune réponse concrète sur ses interrogations et que s' il voulait savoir quoi que ce soit, Sanji serait près à l’attendre qu’il lui pose des questions.  C’était ce à quoi avait répondu le chapeau de paille.

Sanji le laissait venir à lui pour parler, il lui laissait le moment propice car il savait que l’épéiste avait besoin de méditer.  De réfléchir sur les sujets délicat, et le sujet du passé de son nakama en était définitivement un.  

Adossé sur le mur, dans la position qu’il préférait pour sa sieste digestive avant de se taper la vaisselle avec le blond.  Ces moments de détente, entre leurs pics, disputes et entraînements, où ils parlaient d’à peu prêt tout quand ils faisaient la vaisselle ensemble.  Surtout celle du soir.  

De plus en plus souvent, Zoro s’était mis à rester plus longtemps à discuter avec Sanji, essayant toujours de comprendre ce qui se cachait derrière cette distance. Parvenant de plus en plus à la réduire, et ce soir ne fera pas exception vu que le cuistot avait dit à Luffy qu’il se ferait un plaisir de tout lui dire, si il n’oubliait pas demain.  

Zoro ouvrit les yeux, tombant sur le dos de son nakama qui s’apprêtait à faire la vaisselle. C’était à ce moment-là que le coq s’allumait une cigarette, une pause avant la prochaine corvée.  Et après il se mettra à fredonner doucement ou à chantonner bassement le même air.  Et ce toujours à 22h42 et il la sifflera à 10h42, peu importe l’endroit ou la situation, Zorro entendit cet air sortir des lèvres du cuistot. Tout le temps, ça semblait limite passer en boucle dans sa tête, c’est chiant parce qu’elle reste.  En même temps, la mélodie est simple dans ce doux sifflement.