—Le début de la conversation se trouve dans le chapitre LV et l'explication de l'état de Minho dans le chapitre 56.
J'aimais boire. J'adorais ça, même. J'aimais la sensation de brûlure dans ma gorge, et le goût qui restait longtemps. J'aimais la sensation ressenti après. J'aimais ne plus rien pouvoir contrôlé, ne plus avoir besoin de penser. J'aimais le sentiment de flottement, la sensation de légèreté.
Pour moi toute les occasions étaient bonnes pour picoler. Heureux ? Buvons à notre bonheur !
Malheur ? Buvons à notre malheur.Ce soir mon meilleur ami se sentait mal, alors nous allions boire à son malheur. J'étais aussi... irrité ? Je ne sais pas trop comment je pourrais définir mon humeur. J'étais simplement à cran parce que je venait d'apprendre que Hyunjin lui avait donné mon numéro. Je venais d'apprendre qu'il avait cherché à me contacter, qu'il s'intéressait à moi. Mon coeur avait fait un bon, mais je n'avais pas eut le courage de réengager la conversation, et maintenant j'étais irrité pour ça.
J'avais donc ce soir une double raison de m'ensevelire sous l'alcool. Mais putain, j'avais beaucoup trop bu. Le sens de la mesure ne faisait apparemment pas parti de mes capacités, je peinais donc en ce moment-même à trouver le chemin jusqu'à mon lit. Était-ce même seulement mon appartement ?
" Putain." Peste ai-je en me massant les tempes.
Quel genre de raté j'étais pour me retrouver dans ce genre de situation à mon âge ?
Je soupirais en me laissant lourdement tomber au sol. Je n'avais -de toute façon- pas besoin de lit ! Je pouvais tres bien dormir au sol. Je m'étais donc allongé sur le parquet congelé, et j'avais attendu. Attendu que le sommeil me prenne et m'emmène. Qu'il me porte loin et ne me ramène qu'au soleil levant. Mais j'avais beau attendre, il ne le faisait pas. J'avais beau me tourner et me retourner ce satané sommeil ne voulait pas de moi, et à cause de cette ordures la lucidité revenait.
Dans ma tête elle comptait le nombre de verre but, et bizarrement le compte était bien maigre. Elle commençait même à me faire ressentir à quel point j'étais ridicule d'avoir fait semblant de tituber, d'avoir fait le crackhead dans le métro alors que je partageais le wagon avec une mère de famille rentrant sûrement d'un travail dur et épuisant, d'avoir prétendu ne pas me souvenir de mon étage, d'avoir prétendu ne pas arrivé à rentrer la clé dans la serrure et d'être trop bourré pour penser à retirer mes chaussures. Parce qu'après, moi-même nettoierais mes conneries.
Et tout ça pourquoi ? Uniquement par peur que la relation avec mon crush ne deviennent réel ? Tout ça parce que je suis terrifier à l'idée qu'il ne soit pas comme je l'imaginais ? Que son vrai lui ne me plaise pas ?
En réalisant tout ça, je m'étais mis à rire. Je me moquais de l'absurdité de la situation, et de ma propre stupidité. Où était passé ma grande gueule quand j'en avais le plus besoin ? Je rigolais encore plus fort. C'était presque débile.
J'extirpa alors mon téléphone de ma poche et ouvrit la fameuse conversation.
À <3 ️↩️
SalutDe <3:
Oh saluuut 👋🏻