Dr J. Stevens FACE aux GARDIENS [ShortList Watty22... ss Edition] (Partie 2)

Chapitre 27 : L'autre détenu (époque : 2022) (2/3)

Détentions secrètes, lieu masqué, USA.

- Tu sembles bien connaître ton propos. Tu l'as révisé dans les bureaux du Commissaire Naghten en reconnaissant les photos de tes victimes, ou tu savais déjà ça sous la pluie à entailler Jim l'officier de Scotland Yard ?

- Non... vous me faites la leçon Doc ?

- Je n'ai pas cette prétention.

- J'aime mon commissaire, je le reverrai prochainement, il ne me laissera pas ainsi. Cet homme si classe et retenu... il me manque ici. Vous le savez, vous, comment la colère et la vengeance deviennent des armes puissantes qui conduisent les meilleurs hommes vers les pires comportements...

- Cherches-tu à te défausser de tes agissements ? que je compatisse ?

L'homme continue son discours en l'accompagnant d'une respiration frénétique :

- Je connais mon Jackall, ce prédateur en chacun, si féroce au premier abord, si fragile au second. Je connais mon Jack, et vous le Docteur avez-vous fait la connaissance du vôtre ?

En entendant cette respiration haletante contre la porte, les trois hommes se regardent et J. Stevens émet un geste de sécurité en abaissant sa main. Il existe en ce monde de simples mouvements universels, comme pour dire « tout va bien. »

- Je suis presque désolé de couper cette fascinante conversation de cinglés, presque, mais il serait bon que nous nous y mettions, intervient T. Lewis. Nous avons un dossier à travailler et des entretiens à préparer.

- Nous n'en profitons pas pour interroger Kos Minski ? s'étonne à voix basse J. Stevens.

- Bien sûr que non, coupe Lewis, devant le visage étonné de J. Stevens, mais approuvé par J. Whedon. Notre seul suspect intéressant est notre homme mystère, pourquoi un malade japonais venu d'Angleterre nous serait utile.

- Vous avez déjà passé un temps avec lui Docteur, confirme le conseiller.

- Bande d'ignorants stupides, pauvres américains minables... insulte l'asiatique accolé à la porte de la cellule.

- Merci pour ces charmants surnoms. Sur ce, les pauvres gens que nous sommes vous laissons dans votre palace pour une compagnie qui nous sera plus agréable. A défaut de parler, au moins ce mis en examen ne nous insulte pas. Chez les gens comme nous, c'est déjà fort appréciable.

- Sale merde de flicaille à la con ! Tu ne sais même pas mon nom, qui je suis, d'où je viens !

- Akira Doryoma si je ne me trompe. Et donc ? Pensez-vous être si intéressant ? que quelqu'un ici se préoccupe de vos délires ? Vous crèverez seul dans une cellule sans aucune attention particulière, pardon, sauf celle de vos poux.

- Je vais te prodiguer un conseil sale merdeux...

- Pas la peine, je ne suis pas intéressé, puis il ferme l'espace vitré de la cellule de l'éventreur de Londres.

Un espace que J. Stevens ouvre immédiatement pour ajouter un propos :

- Pense à bien hydrater ton Jackall, il va manquer d'alcool et de drogue ici.

Puis il referme l'espace vitré à son tour. James Whedon fait face à Théodore Lewis. De son imposante voix il exige une explication :

- Etes-vous en pleine bouffée délirante, agent Lewis ? Je vous ai indiqué que cet homme détient des informations cruciales. Nous avons besoin de savoir comment il les a obtenus !