|Chapitre 3|

3 0 0
                                    

Peu à peu la rentrée scolaire dans un nouvel établissement (privé), là où j'ai rencontré tous mes nouveaux camarades de CE2, et où je suis devenue amie avec une certaine Anne-Victoire. Mais malheureusement, je ressens que plein de problèmes m'envahissent, des phobies peu communes, des peurs, des douleurs aux ventre à cause du stress... En fait, je m'étais renfermée sur moi-même et je ne laissais personne y entrer et j'étais moi-même bloqué à l'intérieur. Je n'étais plus la même personne, j'étais devenue le contraire de mon moi d'avant, timide, insociable, difficilement heureuse, extrêmement triste, sans aucune confiance en moi.

Cette amie a été mon plus grand repaire parce qu'elle m'a réappris à rire même si c'était que occasionnel ...

Puis l'année passe, sans grand changement, toujours la même personne triste, timide, peureuse...
La seule bonne nouvelle, de cette année là était que j'allais enfin faire de l'équitation, un sport qui m'a beaucoup attirée...
Je me retrouve en CM1, je commence l'équitation, je commence à reprendre goût à la vie malgré mes phobies, mes sentiments extrêmement négatifs... Mais ce sport m'a fait ressentir des sensations que j'avais jamais ressenti, j'ai compris que le contact avec le cheval était sûrement le seul remède que j'avais à ma portée pour survivre!
Je fais de belles rencontres qui m'aident à avancer petit à petit mais ce traumatisme reste là !

Durant la rentrée scolaire en CM2 (2014-juin 2015), j'ai très vite compris que ce ne serait pas une année comme les autres. Dans ma classe se trouvait une fille qui m'avait terrifié pendant mes années d'harcèlement. Je vivais encore une fois avec la boule au ventre de peur qu'elle me frappe (c'était une personne très instable et violente). Cette personne a profité de ma naïveté pour se servir de moi comme « cobaye » ! Cette personne est en réalité une « psychopathe » (au collège elle avait caché un scalpel dans sa gomme pour ouvrir les veines des gens qui lui créer des embrouilles, ou même elle a voulu étouffer des personnes...)
Durant cette année, j'ai continué l'équitation, j'ai créé une forte relation avec les membres de mon centre équestre, c'était devenu une seconde famille !!
Mais malheureusement je restais très faible, très peureuse, toujours avec mes phobies...
L'une d'entre elle était la phobie des hommes dans la rue ou d'être seule dans la rue; j'étais morte de trouille à l'idée de me retrouver seule dans la rue, j'en était même tétanisée !

In My Dream « Merci L.E.J »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant