Je l'aime lui

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Il est était là, assis devant moi, en train de parler à Maki. Et comme mon cœur en avait coutume depuis qu'il était rentré, il se serra à l'idée que je ne pourrais pas lui dire : qu'il me plaisait. Car oui j'avais beau ne jamais mettre plaint de ce pouvoir d'incantateur, depuis qu'il était revenu je n'avais qu'une idée en tête lui dire à qu'elle point il m'avait manqué, a qu'elle point je ne voulais plus qu'il me quitte et surtout à qu'elle point je l'aime.

Quand il était partie, je savais que ça allais être dur, mais je ne pensais pas que son absence allait me fendre le cœur. Là encore je ne pouvais rien dire et au début personne ne s'en était rendu compte. Le week-end d'après son départ, je l'avais passé coucher sur le plancher en boule. Ne me sentant pas au meilleur de ma forme, j'avais appelé l'école, leur disant que je devais prendre des vacances pour une raison urgente, je ne voulais pas les inquiéter. C'était plus facile de mentir à mes amies par textos que de vive voix. J'avais donc passé le reste de la semaine à déprimer, penser a lui a longueur de journée, répondre à ces messages comme si tout aller bien, mais aussi cacher la vérité sur mon état à Maki, à Panda et surtout à lui.

Après la semaine de repos que j'avais eu, je savais que je devais sortir de mon appartement pour retourner au lycée, mais à peine ai-je voulue me levais que je mettais rallongé sur mon matelas. Il faut dire que passer une semaine a ne manger que des fonds de placard n'aider pas à mon état. Le manque de force et les écrans noir dès que je me levai me faisait bien comprendre que je manquai d'alimentation, mais mon moral ne me laissé pas l'envie de vouloir me levé et de ce fait me nourrir. C'est à partir de cette journée-là que les messages et appels incessants avait commencé. Mes amis et lui aussi s'inquiétaient, mais j'étais trop fatigué pour leur répondre ou même avoir une discussion avec eux. C'est le lendemain matin que Panda avait décidé de fracasser ma porte. Lui et Maki c'était précipité vers moi, quand il m'avait aperçu, pleurant de tout mon corps en boule sur mon lit avec quelque sachet de nourriture autour et les volets fermé.

Ne comprenant pas ma situation, vu que je restais mué, ils avaient décidé de m'aider en me collant jusqu'à ce que je leur donne une explication pour qu'ils puissent alors réellement me venir en aide. Mais comment leur expliquer quand je ne pouvais qu'écrire tout ce que je ressentais, ne pouvant malheureusement pas m'exprimer comme je le voulais. Mais l'écrire ce serait accepté qu'il est partie, accepté que je l'aime et que ne pourrais jamais lui dire.

Les jours qui on suivit ils avaient fait le ménage pour moi, mais aussi mes courses, avaient prévenu mes proches et me forcé à manger et a sortie un peu plus. Ayant peur que le problème viens de mon tel, il me l'avait pris, mais me tenait au courant de qui appeler ou m'envoyais des messages, et sens surprise il s'inquiéter pour moi.

Après environ un mois, j'avais décidé de dire à mes deux compères ce qu'il se passait dans ma tête, mais surtout dans mon cœur. Le courage pris, je leur avais écrit combien son absence me pesait, combien je me sentais vide et inutile loin de lui, a qu'elle point je me détestais de ne pas pouvoir lui déclarer tout mon amour. Ils étaient venus manger chez moi, comme souvent depuis qu'ils m'avaient retrouvé en piteux état. À la fin de repas, je leur avais tendu ma lettre ou je leur expliquais toute la situation. Même si j'étais assez confiant sur le fait qu'ils allaient bien réagir, une part de moi avait peur de leur réaction. Car avec cette lettre, je leur faisais mon coming out, mais aussi je leur avouais essentiellement que j'étais totalement épris de l'un de nos plus proches amis et camarades.

Panda avait été le premier à réagir, il était venu me prendre dans ces bras tout en s'excusant de ne pas l'avoir remarqué et de m'avoir laissé seul dans mon mal-être. Bien sûr, se n'était pas du tout sa faute, mais même après lui avoir dit, il ne voulait rien entendre et continua à s'excuser. Maki, elle, m'a offert un verre de saké tout en me souriant, comme si elle désirait me dire qu'elle comprenait et que rien ne changera entre nous.

je l'aime lui [OS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant