Moi la reine, toi le bouffon.

Chapitre 10: "Une soirée compliqué?"

Bonjour, je tien à préciser une nouvelle fois qu'il y aura de l'espagnole (même beaucoup trop), bref j'ai encore une fois la flemme de changer (puis je trouve ça jolie à lire) donc bon. Sorry mais ces le dernier chapitre avec normalement (ou pas). ;-)

Evan :

Léna file à toute vitesse vers la cuisine. Moi, je reste planté là, la fixant. Elle vient réellement de me foutre en colère. Pas contre elle mais contre moi-même. Apparemment elle a vécu quelque chose de compliqué, et elle m'en veut de ne pas avoir été présent. Je suis énervé contre moi d'être allé en Argentine. J'aurais dû être là pour elle. Mais j'étais absent, et ça je m'en veux réellement. Au collège elle était ma meilleure amie. Léna était la gentillesse incarnée et je l'admirai tant. Maintenant elle n'est que l'ombre de ce qu'elle était.

Mais que t'est-il arrivé pour que tu changes à ce point ?

Je n'arrive plus à la comprendre comme avant. Et je remarque que je ne suis pas le seul dans cette pièce. Fiona a le regard perdu, ses yeux fixent encore la cuisine. Je commence alors à lui dire :

- Pourquoi Léna a réagi comme ça avec Manon ?

- Car elle s'était moquée de moi. Et ma meilleure amie est du jors protectrice, me répond Fiona avec un léger sourire.

- Mais que lui a-t-elle chuchoté pour que l'autre pleure ? Commençais-je à me demander, plus à moi qu' à elle.

- Dieux seul sait, me dit-elle, mais une chose est sûre, Léna m'a défendu et a menacé Manon par ma faute. Elle l'a fait pour moi, crois moi Evan. Jamais elle ne ferait du mal sans raison.

Bizarrement, je ne doute pas de cette affirmation. Ma petite furie ne l'a pas fait pour un simple désir. Mais elle a quand même tout fait pour humilier une personne. Et ça, c'est horrible.

J'étais encore perdu par la scène qui s'était produite que je ne remarque pas Fiona se retourner complètement vers moi.

- Elle t'en veut. Je sais que tu l'as compris car elle a toujours rêvé de te le faire remarquer. De te le faire payer aussi d'ailleurs. Mais... me dit Fiona.

- Mais quoi ? Réponds-je en attendant la continuité de sa pensée.

- Tu peux l'aider je le sais. Tu es bien le seul. Elle a beau te faire croire le contraire, le fait que tu reviennes l'affecte. Et je sais que tu ne vas pas me croire mais je te jure que Léna n'est pas la fille méchante qu'elle prétend être.

Je ne suis pas étonné de la défense de Fiona envers son amie. En soit je sais qu'elle a raison. Léna dit à qui veut l'entendre qu'elle n'a pas de cœur. Mais elle vient de menacer quelqu'un pour protéger cette fille. Une personne qui ne ressent rien n'aurait pas fait ça.

- Fiona, je pense que tu as tort. Je n'ai pas le pouvoir pour l'aider, dis-je plus à moi qu'à elle encore une fois.

- Essaie. De toute manière, tu as quoi à perdre ?

Cette fille noire est tenace et je comprends pourquoi elle est l'amie de la furie. Les deux sont des putains de tête de mules durs à raisonner. Mais encore une fois cette fille n'a pas tord. C'est vrai quoi ? Quand Léna était dans les vapes, elle m'avait demandé mon aide. Elle ne s'en souvient peut-être pas, mais elle l'a fait. Donc je vais suivre les conseils de Fiona mais à ma façon.

- Je compte garder la guerre que nous avons commencé quand même. C'est notre façon de communiquer entre nous, et c'est aussi une façon de me rapprocher d'elle.

- Tu as raison de faire ça Evan, me lance Fiona fière que j'accepte, mais la tout de suite il faut que je parte. Me confie-t-elle. Elle doit sûrement boire beaucoup en ce moment. Occupe toi d'elle ce soir s'il te plaît. Envoie-moi des messages sur ce numéro, renchérit-elle en me passant un papier.