𝗦𝗞𝗬𝗙𝗔𝗟𝗟- 𝘁𝗵𝗲𝗼 𝗵𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗱𝗲𝘇 𝗲 𝘇𝗼𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝘁𝗼𝗳𝗼𝗹𝗶.

𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗼𝗹𝗼 𝘀𝗲𝗶

Hallelujah-
"Baby I've been here before
Mon amour, je suis déjà venu ici (...)
I used to live alone before I knew you
Je vivais seul avant de te rencontrer (...)
But love is not a victory march
Mais l'amour n'est pas une marche de victoire
It's a cold and it's a broken hallelujah
C'est un Hallelujah froid et brisé"

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Les jours, les semaines, les mois passaient et nos deux jeunes ne s'étaient plus jamais revus.

Zoé avait totalement disparu de la circulation. Elle ne venait plus. Même Lucenzo n'en savait pas plus. L'espagnol avait appris il y a peu par ce dernier qu'elle travaillait juste face.

Depuis, il venait prendre un café chaque matin en ayant l'espoir de la voir. Ce qui fut un échec. En quatre mois elle n'était jamais apparue. Le numéro 19 de l'AC Milan commençait à s'inquiéter. Sur Instagram non plus, plus aucune nouvelle, aucun signe de vie de sa part. Mais jamais un seul jour il avait perdu espoir.

Elle reviendra. Il en était certain.

Et il avait raison.

Elle était réapparue un mercredi d'avril.

Théo s'était lui aussi lié d'amitié avec Lucenzo avec le temps. Ils parlaient de tout et de rien ensemble. Sauf d'un sujet que le tatoueur évitait à chaque conversation; Zoé.

Ce jour-là, Théo et Lucenzo étaient dans l'arrière boutique quand ils entendirent la douce voix de la jeune femme.

-Zoé ! Mais enfin t'étais passé où ?

-Bonjour à toi aussi Lucenzo. Elle lui souriait.

Théo l'avait remarqué. Son sourire n'était pas sincère. Il ne s'était pas encore montré. Elle ne savait pas sa présence, pourtant, il avait déjà eu le temps de l'observer. Il l'avait observé tout en détail, de la tête aux pieds.

Ses magnifiques yeux verts aux reflets jaunes étaient accompagnés de cernes bleuâtres. Les traits de son visage paraissaient fatigués. Malgré sa minceur habituelle, le marseillais de naissance avait remarqué sa perte de poids. Elle avait la peau sur les os.

Il lui était arrivé quelque chose durant ses quatre mois écoulés. Mais quoi ? C'était la question que se posait Théo depuis que cette hypothèse lui avait traversé l'esprit.

-Ah oui ! Zoé, je te présente Théo, et Théo voici Zoé.

Les deux jeunes gens se regardaient, aucun des deux ne bougeaient. Théo comme Zoé n'osait pas faire le premier pas. Un check, une bise, une accolade ? Il fallait faire quoi ?

Il, comme elle, n'était pas prêt, ne s'attendait pas à ce que l'italien les présente aujourd'hui, tout de suite et maintenant. Ils avaient tous les deux perdu leurs moyens et ne savaient plus comment agir.

Beaucoup trop obnubilé par le regard de l'autre. Ils se fixaient.

La milanaise ne savait pas ce qu'il lui arrivait. C'était la première fois qu'elle réagissait ainsi. C'était la première fois qu'elle se sentait comme ça à la vue d'un garçon, qui en plus de ça, elle ne connaissait pas.

Le français, lui, attendait ce moment depuis longtemps et avec impatience, mais jamais il s'était demandé quoi lui dire, comment l'approcher.

-Bon, eh bien, enchanté Théo. Elle s'approcha de lui pour lui déposer une légère bise sur la joue.

Un frisson parcouru le footballeur, et il n'était pas le seul.

Elle aussi n'avait pas été si indifférente que ça à ce contact. La sensation bizarre dans son ventre ne se taisait pas, bien au contraire. Elle ne savait pas ce que c'était, et pourquoi elle ressentait ça. Ça l'intriguait énormément. Pourquoi perdait-elle tout ses moyens en présence du jeune « footeux » ?