The Eights

Chapitre 1 : Le début du commencement

22 septembre 2024

Moi c'est Mae Danvers, je vis dans la ville de Iowa City, je suis blonde cendrée aux yeux marrons avec des reflets verts et je suis assez grande en taille et je viens d'avoir dix-huit ans. Pour vous dix-huit ans ce n'est pas grand-chose, mais pour moi ça signifie tout, c'est de pouvoir devenir majeur et de pouvoir sortir avec ces amis sans demander l'autorisation de ses parents, c'est le meilleur âge. Aujourd'hui, je vais aller au city avec mes amies, c'est le meilleur endroit pour s'amuser et tout se dire. En cette journée de mes dix-huit ans, il faut que je porte quelque chose de spécial, une tenue unique et splendide. Je finissais de me préparer, je prenais des boissons et plein d'autres choses. Je commençais à sortir de chez moi pour me mettre en route pour le city. Je marchais dans les rues de la ville même si je préfère pouvoir marcher dans un parc, au milieu des arbres, des fleurs et des lacs, la sensation d'être au milieu de la nature est tellement plaisante, je me sens si légère quand je suis dans un parc ou autre comme si je flottais dans les airs.

Il est quinze heures et je viens d'arriver au city, et mes amies sont toutes présentes. Nous discutons de tout et de rien, nous nous amusons et nous fêtons ce jour de la meilleure des façons. Les heures défilaient et il était déjà vingt heures. Je saluais mes amies et je me dirigeais chez moi, avant d'arriver à la maison je me précipitais vers le magasin du coin pour pouvoir acheter ma première bouteille d'alcool. A peine rentrée dans le magasin, je saluais les vendeurs et je me dirigeais vers l'endroit attendu. Je remarquais qu'il n'y avait que cinq personnes avec le vendeur, pour une heure aussi tardive, je trouvais qu'il y avait plusieurs personnes. Soudainement je commençais à avoir un mal de tête qui était insupportable, ma vue se troublait et je sentais que mes membres étaient engourdis. Tout d'un coup, j'aperçois une lumière bleue et je tentais désespérément de m'approcher de cette lumière si brillante et belle. Au moment où j'ai réussi à atteindre cette lumière, j'ai senti mon corps qui ne répondait pas et je chutais de faiblesse. Une espèce d'aura jailli de mon corps et je ne me contrôlais plus, une sorte de magie ou je ne sais quoi se dispersait tout autour de moi. Je me relevais sans pouvoir me contrôler, ce n'étais pas moi qui me contrôlais mais c'est cette force qui me guidait, elle me guidait dans une voie sombre, cette force avait une voix, une voix qui me disait de tout détruire et puis soudain je commençais à tout détruire dans mon passage.

Je me réveillais dans une pièce blanche, je comprenais très vite que j'étais dans une chambre d'hôpital. Mes parents étaient à mes côtés. Je vu leurs visages s'illuminer quand ils m'ont vu me réveiller. Ils me disaient que j'étais resté inconsciente pendant trois jours et me disaient qu'il y a eu une explosion dans le magasin mais ils ne savaient pas que c'était moi qui avais causé cet accident. On a commencé à parler de ce qu'il s'est passé ces trois derniers jours, nous avons mangé ensemble, regardé la télé. Ce moment était magique.

Deux jours plus tard, la police venait me voir pour me poser des questions sur ce qu'il s'était produit mais moi aussi je n'arrivais à comprendre si c'était moi ou autre chose et si c'était moi, je n'arrivais pas à comprendre comment j'avais réussi à faire ça. Ils me disaient aussi que seulement deux personnes avaient survécu à ce drame et que trois personnes étaient décédées, la personne qui avait survécu était un homme mais il n'était plus à l'hôpital depuis trois ou quatre jours. La police partait de la pièce pour laisser les infirmières s'occuper de mon état, une des infirmières changeait mes bandages et une autre contrôlait mon pouls et mon rythme cardiaque. A la fin de mes soins, les infirmières partaient et me laissaient seule avec mon roman préféré et des gâteaux à la fraise. Deux heures plus tard, mes parents arrivaient dans la pièce avec le médecin qui m'avait soigné pendant ces cinq jours à l'hôpital et il me disait que je pourrais sortir dans une semaine.

La semaine se passait rapidement, entre soins et repos, j'ai vue la semaine défilée d'une vitesse folle. Mais la seule chose que je me rappelais en cette semaine c'est que j'ai aperçue un homme qui passait tous les jours devant la porte et la fenêtre de ma chambre d'hôpital, cet homme était brun aux yeux verts, assez grand et très beau, il jetait à chaque fois des regards sur ma chambre et sur moi. En milieu d'après-midi, le docteur arrivait dans ma chambre et enlevait tous les appareils qui étaient sur moi. Je pouvais enfin sortir de cet endroit et enfin rentrer chez moi. La route en voiture se passait tranquillement, mais j'étais pensive, je ne parlais presque pas dans la voiture, mes pensées étaient sur cette journée et je voulais trouver des réponses. Le trajet fut rapide et on arriva enfin à la maison.