une fois libéré

chapitre 1 ✓

Je courais, de plus en plus vite, sautant par-dessus les troncs d'arbres étalés au sol et m'éloignant le plus rapidement possible de cette endroit de malheur. Je courais aussi rapidement que mes pattes et le poids sur mon dos me le permettais. J'aperçus enfin la rivière, je l'avais tellement imaginé cette rivière et j'ai réussi. J'accélère encore le rythme, l'ombre derrière moi étant déjà loin derrière. Je prends appuie et saute de toute mes forces par dessus, j'atterris sur le sol et tombe emmenant le poids sur mon dos avec moi sur le sol. L'ombre se stoppe, fais des vas et viens le long de la rivière, je me redresse et tire mon compagnon de route le plus loin possible de cette dernière barrière entre nous et nôtre infâme geôlier.

Nous rentrons dans un village, en tous cas il y a beaucoup d'habitations, mais nous sommes en forêt. Je m'arrête soudainement me mettant au-dessus de mon frère, plusieurs personnes arrivent, elles nous encerclent, une meute !  Voilà où je nous ai emmené, dans une p*tain de meute ! Bravo william ! T'a fais fort sur ce coup là ! Certains sont transformés, les autres sont encore humain, je me redresse et grogne de plus en plus fort, déployant mes dernières force et mon aura par la même occasion. C'est notre dernière chance pour nous en sortir . Une aura envahi l'air, mes forces sont à bout et ne supporte pas la pression actuelle, je m'évanouis sur le corps en dessous de moi. Le noir m'envahit et je m'entends juste grogner quand plusieurs mains touche mon corps affaibli.

Mes yeux s'ouvrent lentement, la pièce est blanche, d'un blanc immaculé. Je me redresse lentement, toujours sous forme lupine, je tourne la tête de tous les côtés, je ne reconnais pas la pièce et je ne vois pas Callum, pourtant je suis persuadé d'être dans la même chambre que lui. Des flashbacks de la veille me reviennent en tête et je bondis sur mes pattes. P*tain une meute, fais chier ! Où est-ce qu'il ce couillon ?

Je sors discrètement de la petite pièce et longe le mur marchant à pas de loup. Je rase le sol et débouche sur un escalier, je descends les quelques marches et me colle à nouveau au mur. La porte est en face de moi, j'entends des voix à ma gauche et c'est une pièce ouverte, aucune chance que je ne passe sans que l'on me voit. Je me retourne vivement, une fille me regarde de ses grands yeux noisette.

• Enfin réveillé !

Je recule, encore et encore, puis tout me semble plus calme, plus aucune discussion. Je tourne la tête et tout le monde me regarde, je me redresse instinctivement, gonflant mon pelage mon port de tête se faisant plus haut. Un grognement sort de ma gorge, suivis de plusieurs autres, la fille se dirige vers les autres personnes présentes dans la pièce. Je déploie mon aura instinctivement, tout mes forces sont revenus, il ne pourront rien faire. Mon aura reste autour de moi, on l'entend claquée dans l'aire qui est devenue plus pesante.

Un homme se lève en bout de table, il s'approche tout doucement avec un air jovial sur le visage quand la porte s'ouvre en grand et qu'un boulet de canon se jette sur moi, me renversant au passage. Je reconnais l'odeur de Callum et me calme instantanément, ma tête se pose sur son épaule et je respire son odeur. Je me recule d'un coup, comme si qu'elle que chose venait de me piquer. Je le regarde puis le renifle sous tous les angles, il sent le savon et le shampooing.

Il est de leur côté, ils l'ont eu . Je l'avais prévenu pourtant. Mes yeux virent rouge, mon aura crépite à nouveau.

• Non ! Ne t'énerve pas ! Je t'en supplie, je te jure qu'ils sont gentils. Ils m'ont nourri, ça fais trois jours que je suis réveillé et il m'est rien arrivé !

Mon aura se calme, mais ma colère est encore discernables dans mon esprit. Je me mets à tourner en rond autour de lui, en grognant et inspectant sa peau en même temps. Je m'assois en face de lui, il me regarde droit dans les yeux et ma patte part se loger dans sa figure une belle trace de griffure ornant sa joue.

• Hé ho ! Calme toi !

La fille de tout à l'heure c'est avancé dans ma direction, le doigt levé vers moi. Je me relève et me dirige vers elle reprenant apparence humaine devant elle. Je la dépasse d'au moins deux tête.

• L'éducation que mon frère reçois n'est pas de votre ressors, je vous pris de ne pas intervenir.

Je me retourne vers lui.

• On y va. Merci de votre accueil. En revoir.
• Je ne veux pas partir! Ils ont été gentils avec moi et nous seront nourri !

Je me retourne brusquement vers lui, il baisse immédiatement la tête sachant très bien se que je vais dire. Je l'attrape par le haut de son tee-shirt et le remet debout.

• Je me présente, je suis Élios, l'alpha de cette meute. Si cela peut vous rassurer nous ne vous avons pas recueilli dans un but précis. Seul l'entraide entre lupin conte pour nous. Vous êtes les bienvenus ici. Et je suis désolé que Lila vous est fait peur.
• Allez donc dire cela à vos voisins ! Vous me faites rire, l'entraide entre lupin n'existe pas et les meutes ne sont que des comptes pour louveteau.  Callum, on y va. 
• Il me semble que votre frère ne veux pas vous suivre.

Un bras se pose sur mon épaule, je relève la tête et croise la tête d'un grand roux, beta. Mon corps réagi avant ma tête. Son bras est dans ma main puis il se retrouve plaqué au sol, son bras dans ma gueule de loup. Mes pattes de chaque côté de son corps.

• Arrête ! C'est bon, on y va, s'il te plaît. Arrêtons ça.

Je lâche son bras et secoue la tête plusieurs fois. Je croise le regard de mon frère et je sens mes paupières se fermer. Je m'évanouis, encore une fois. Peut-être que toute mes forces n'étaient pas revenue, finalement.