__ « Livai. __ « Qu'est ce que tu foutais ? Ça fait deux heures que j'essaie de te joindre. __ « Et moi ça fait deux semaines que j'attends ton appel. Tu peux bien patienter deux heures, pas vrai ? - Dis-je, agacée.
__ « [T/p]... tu sais très bien que j'étais occupé... Je suis désolé. __ « Je suis occupée aussi, pourtant je pense à toi tout les jours. Visiblement, ce n'est pas vraiment le cas pour toi.
__ « Arrêtes, tu sais bien ce qu'il en est. Je ne t'ai pas appelée pour qu'on se dispute. Ta voix m'avait manquée, non, tu m'avais manquée - Déclara-t-il. Je posai le combiné en dessous de mon oreiller avant de faire une crise de fangirlisme totale. Wow, ça faisait longtemps. __ « Toi aussi tu me manques. __ « Courage la perche, on a encore deux semaines avant les congés. D'ici là t'as intérêt à te concentrer sur tes évals.
__ « Ah merde, j'avais presqu'oublié ! __ « T'es sérieuse, là ? tête de linotte. __ « Livai le boomer est de retour. Je me suis faite des amis comme toi vois-tu, alors j'en profite. __ « Des amis ? c'est bien. - Je l'avais senti se fermer immédiatement. __ « Oui, c'est bien. __ « Bon, je dois- __ « y aller, je sais. Bye. - J'ai raccroché après l'avoir entendu prononcer mon prénom dans une plainte. Je venais de raccrocher pour la première fois. Oula. c'était quoi ça ? Pourquoi est ce qu'il avait réagit ainsi ? J'étais pourtant heureuse pour lui quand il s'en est fait. Je secouais la tête de gauche à droite. Il était 22h et je m'écroulai finalement de fatigue.
pov livai :
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artist : unknown found on pinterest <3 ( Livai a cette apparence quand il travaille et quand il est à l'université ! )
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des amis, hein. __ « Livai, on a besoin de toi, ici ! - Hurla le chef cuisto. Qu'est ce que c'était emmerdant, sérieux. Je terminais à 00h, il était 22h et pourtant j'en avais déjà marre. Je me levai avec nonchalance avant de me diriger vers lui, il m'ordonna rapidement de mettre en œuvre tout mon savoir faire culinaire dans ce bol de ramens revisité. Oui, je travaillais dans une échoppe de nuit. Grâce à l'expérience et aux compétences que j'ai acquis chez les Yamada, j'avais déniché un travail plutôt bien payé à quelques minutes de ma résidence universitaire.
__ « Hey, la rockstar ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? je crève la dalle ! __ « Fermes ta gueule et patientes, gros lard. - Fis-je à cet habitué qui semblait visiblement immunisé à tout mes sarcasmes. rockstar, hein ? me faites pas rire. Je me retrouvai à émincer des oignons et à faire la plonge dans ce restaurant paumé, assez fréquenté étrangement, tout les soirs. Pourquoi ? Parce que je ne voulais en aucun cas dépendre du pognon de cette merde ambulante qu'était Kenny Ackerman. Bien vite, je posais les bols fumants de ramens devant ces clients qui arpentaient chaque soir, comme des damnés, les chemins de l'échoppe de monsieur Hannes, malgré la difficulté d'accès de celle-ci. tch, si ça c'était pas de la détermination, franchement.
