" What if you had it all
But nobody to call?
Maybe then you'd know me
'Cause I've had everything
But no one's listening
And that's just lonely " - justin bieber
Lundi 4 octobre
En ce lundi matin, Olivia s'envolait pour Faro, où elle allait effectuer quelques essais pour une marque de bijoux portugaise.
La portugaise aimait retourner dans son pays d'origine. Elle qui habitait désormais en Angleterre, aimait son travail parce qu'il lui permettait de voyager, ce qu'elle avait toujours aimé. Mais comme beaucoup de jeunes femmes, elle avait commencé le mannequinat très jeune. Dès quinze ans, dans son cas. Au départ, les premiers shootings avaient lieu au Portugal, aux alentours de Lisbonne. Mais, plus le temps passait, plus trouver sa place dans ce monde contraignant qu'est le mannequinat devint difficile. Ainsi, elle dû faire des sacrifices et partir dans d'autres pays à travers l'Europe, et même sur d'autres continents. Alors, à seize ans, elle avait quitté le cocon familial, laissant ses parents seuls avec son grand frère et sa petite sœur. Ces derniers ne lui en avaient jamais voulu et l'avaient toujours soutenu dans ses choix. Ils connaissent tous sa passion pour le monde du mannequinat et étaient fiers d'elle et de ce qu'elle était devenue. Alors, pour eux, elle faisait vivre ou poursuivre ce rêve de petite fille. Même si parfois tout était plus difficile.
Dans l'après-midi, elle allait devoir effectuer son test pour devenir l'égérie de la marque portugaise. Puis, dans la soirée, elle se rendrait à Lisbonne où se trouvait sa famille. Cela faisait depuis juillet qu'elle n'avait pas vu ses parents, et le manque commençait à se faire ressentir. Plus jeune, elle n'avait jamais était très proche de ses parents. Evidemment, ils étaient un point d'appui important pour elle. Mais dans les moments de doute, Olivia ne se confiait que rarement, seulement lorsqu'elle était au bord du gouffre, et encore. Désormais, elle essayait de profiter de chaque moment auprès d'eux puisqu'on se rend toujours compte de la valeur d'une personne quand on la perd.
En arrivant sur le sol portugais, elle marcha dans les ruelles de la ville de Faro jusqu'à l'adresse inscrite sur sa convocation. Il était 12h30 et Olivia n'avait pas encore mangé. Elle décida d'attendre la fin de l'après-midi de shooting. Manger maintenant signifierait être ballonnée durant le reste de l'après-midi, ce qui réduirait ses chances d'être choisie pour être égérie. De plus, elle voulait arriver la première afin de montrer sa ponctualité. Et oui, dans ce monde du mannequinat, la concurrence était rude. L'apparence affichée ne reflétait certainement pas la vérité.
Elle du attendre une bonne heure devant le bâtiment avant de pouvoir rentrer, avec ses concurrentes, qui se regardaient toutes de haut en bas. Olivia était timide et n'osait pas se comporter comme cela. Mais, elle savait que parfois, pour gagner sa place, il fallait savoir être une peste.
Etant arrivée la première, son tour arriva rapidement. Une maquilleuse faisait son travail tandis qu'on lui expliquait quelques consignes. Les appareils photo flashaient de tous les côtés, mais le bruit des flashs ne cachaient pas les remarques incessantes sur son physique faites par les deux femmes en face d'elle. Aucune d'entre elles ne s'était présenté mais Olivia supposait qu'elles étaient les patronnes de la bijouterie.
- Redresse-toi un peu que ta peau soit plus lisse et qu'on n'est pas à retoucher tout ça, lui cria un des photographes.
Ce genre de remarques faisait toujours mal.
Mais l'une des deux patronnes enchaîna, s'en fichant qu'Olivia entende : Celle-ci est peut-être un trop poilue, non ?
Sur le chemin vers la maison familiale, Olivia pleura de chaudes larmes. Elle en profitait tant qu'elle était seule. Les moments comme cela n'étaient pas toujours faciles à vivre. Elle faisait tout son possible mais parfois elle finissait par craquer et elle préférait le faire seule plutôt que devant sa famille. Elle ne voulait pas les inquiéter.
Elle frappa à la porte et fut surprise de voir Miguel, son grand frère, ouvrir la porte. Ce dernier ouvrit grand les bras et Olivia se réfugia dedans, ayant retrouvé son sourire. Si elle n'avait pas vu ses parents depuis juillet, la dernière fois qu'elle avait vu Miguel remontait à février lorsqu'elle était venue pour un shooting à Lisbonne.
- Qu'est-ce qui t'amènes ? demanda-t-il.
- J'avais quelques jours de repos donc j'étais de passage pour voir papa, maman et Rafaela, je ne penserais que tu serais là, dit Olivia. Je suis si heureuse de te revoir.
- Moi aussi tu m'as manqué irmã !
Olivia ne voulait pas parlé du shooting à sa famille car elle savait que la marque n'allait pas donné suite. Elle détestait l'échec. Alors, elle ne parlait à ses parents d'une marque ou d'un shooting seulement lorsqu'il donnait suite. Ils avaient fait beaucoup de sacrifices, notamment financiers, pour elle. Alors, elle ne voulait pas leur faire honte. Elle voulait les rendre fier. Elle détestait raconter les moments difficiles de la vie de mannequin. D'ailleurs, elle ne l'avait jamais fait.
- Minha filha ! s'écria sa mère en l'apercevant à l'entrée.
Elle la prit dans ses bras, un grand sourire aux lèvres.
- Oh mais dis-donc tu es toute maigrichone, je sens tous tes os ! Allons manger tu en as besoin ! Mais personne ne te nourris en Angleterre, Olivia ?
La soirée allait être longue pour la jeune portugaise.
***
Ok je déteste ce chapitre, il est vraiment nul. Désolé pour les fautes d'orthographe (quand un chapitre me plaît pas j'ai toujours plus de mal à le relire 😅).A lundi, je posterais sûrement après 21h car j'ai cours de 13h à 20h non stop et je sais pas trop à quelle heure je vais rentrer ...
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Être ou paraître ? - Lando Norris & Olivia Pereira
FanficLui, il aime rouler à 300km/h. Elle, elle aime le mannequinat, le monde de la mode. Eux, ils aimaient la vie, ils la chérissaient tant. Mais elle, en retour, les a fait souffrir. Lorsque deux âmes en peine se rencontrent, vaut-il mieux être ou par...