Présentation des Personnages

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Joana Matheus Angelo Barreto (34 ans)

(Fille fictive de Carolina Beatriz Angelo)

Orpheline dès l'âge de 5 ans, elle est recueillie par les amies de sa mère et grandit avec le lourd héritage de cette dernière; dans un milieu militant, féministe et républicain. Un accident de met fin à sa brillante carrière de chirurgienne, elle est légiste à la morgue des « Hôpitaux civils de Lisbonne » où elle loge dans une chambre spartiate attenante. De son physique élancé se dégage un certain charme. Peu expressive, une aura mystérieuse l'entoure. Elle raffole de cinéma (films d'enquête). Elle grince des dents quand elle est contrariée ou retient une réplique.


Ivo Andrade (37 ans) :

Inspecteur à l'allure d'acteur. Charismatique, son humour est très caustique. Il ne peut s'empêcher d'essayer de plaire, il exécute les ordres sans se poser de question. Il porte constamment un chapeau sur ses tempes grisonnantes, une cravate trop serrée au cou et une éternelle veste grise. Quand il est sous pression, sa main droite devient moite.

Il a un sentiment d'attraction/répulsion vis-à-vis de Joana.


Jacob Alto (59 ans) :

Malgré sa figure bonhomme et son 1m65, il est surnommé « l'homme de fer » suite à un attentat sur sa personne en 1918, les balles lui laisseront des cicatrices, il perd ses deux fils la même année (guerre).

Il travaille comme conseiller au Ministère des Affaires Étrangères aux côtés d', auprès duquel il œuvre en secret à l'aide de généreux pots-de-vin. Il est à l'origine de lois misogynes liberticides. Fervent catholique, il considère la famille comme "le fondement de la société humaine". Son immense fortune lui permettra d'être le premier homme portugais à se faire poser des prothèses de hanches en métal (auparavant en ivoire).


Les mères adoptives de Joana

Emilia Patacho (45 ans) :

La plus jeune des mères adoptives de Joana, elles travaillent dans le même hôpital. Une voix très douce, un visage enfantin. Ses lèvres sont toujours maquillées d'un rouge appétissant. Elle aime porter des vêtements bordeaux.

Expression qui la définit le mieux : « se méfier de l'eau qui dort ».


Adelaide Cabete, décédée en 1935.

Féministe et républicaine portugaise. Troisième femme à recevoir un diplôme de médecine au Portugal. Elle a ouvert son propre cabinet de gynécologie à Lisbonne. Elle a été la fondatrice de l'organisation des femmes portugaises, Conselho Nacional das Mulheres Portuguesas, et en a été la présidente de 1914 à 1935.


Domitila de Carvalho (68 ans) :

Militante infatigable, elle voue sa vie au CNMP* et à l'éducation des jeunes filles. Elle a une grande affection pour Joana, de toutes, c'est la seule à comprendre le poids qu'elle porte sur les épaules.

Elle soutient en secret "Liga !"* financièrement. Elle profite de sa place de son statut de députée à l'Assemblée Nationale pour asseoir et faire rayonner le CNMP*.

"Liga !" : journal féministe.

CNMP : Conselho Nacional das Mulheres Portuguesas.



Rouge seront les œillets.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant