Dieu...ou diable ?

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Palerme,Sicile, Italie,1h30...

                                    Lucky                                      

-Tu crois qu'elle va encore roupiller longtemps ? Me demanda Carlo qui commençait apparement à s'impatienter les yeux rivés sur sa tablette.

Après notre altercation j'avais décider de ramener cette conne dans le sous sol de notre repère actuel.

- Je sais pas, mais j'espère, j'imagine pas l'enfer que ça va être quand elle ouvrira sa grande gueule. Lâchais-je dans un souffle.

- Rappelle moi quelle idée t'est passé par la tête pour que tu lui en mettes une ? Me demanda t-il visiblement agacé.

- J'avais plus de balle. Répondis-je en me grattant la nuque,geste que j'accompagne d'un sourire narquois.Puis je continuais :

-Et je ne sais pas par quel moyen, mais cette idiote l'avais bien compris. Crachais-je, une pointe de rage dans la voix.

Cette question tournait en boucle depuis que je l'avais asséné d'un coup violent, cette petite avait été vraiment insolente, elle le méritait.

Elle me disait quelque chose bordel.

Pendant que j'étais plongé dans mes pensées, il venait d'entrer dans le sous sol où Carlo et moi étions.

Carlo et moi se retournions presque machinalement dans la direction de la présence qui venait de faire éruption dans la pièce.

Hermès.

Même si ça faisait 20 piges que je le connaissais,cette enflure m'impressionnait toujours autant.

Il marchait calmement, doucement, sans quitter la fille du regard.

-C'est quoi ça ? Demanda t-il en jetant son menton vers la fille toujours attachée à la chaise.

- Demande à Lucky. Gloussa Carlo.

Je lui lançai un regard noir tandis que Hermès ne me quittait pas des yeux, attendant sûrement une réponse de ma part.

Putain j'ai merdé.

- Je l'ai attrapé en train de voler mon oncle, quand j'ai voulu lui faire peur en sortant mon glock, elle s'est...euh...comment...elle s'est foutu de ma gueule, il était pas chargé, elle l'a remarqué...et...j'ai perdu mon sang froid...Balbutiais-je en sentant le regard accusateur de mon capo* sur moi.

Pendant que l'autre enfoiré de Carlo se foutait de ma gueule, Hermès me scrutait de son regard froid,il n'avait rien dit, et je ne savais pas ce qu'il pensait, je ne savais jamais ce qu'il pensait.

Autant pour moi, je m'en branlais.

Cette pensée me fit avoir un léger rictus.

Je suis drôle putain.

Carlo, faisait des recherches depuis qu'il connaissait l'existence de cette merdeuse.

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