PDV [T/P]:
J'ouvrai les yeux, chatouillée par les rayons du soleil passant à travers les stores mal fermés. Je me relevais, observant autour de moi mon environnement, mon cœur loupa un battement lorsque je vis les deux actrices endormies dans mon salon. Steve de son côté se trouvait dans la cuisine, c'est la conclusion à laquelle j'étais arrivée lorsque je sentis une odeur de pancakes.Je continuais d'observer la pièce, petit à petit, je me remémorais ce qu'il s'était passé la veille. Mes souvenirs me procuraient un pincement au cœur.
Voulant éviter de continuer de trop penser à ça, je décidai de me lever et d'aller prendre une douche.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Lorsque je sortais de la salle de bain, je vis nos deux invités et Steve partager un copieux petit-déjeuner. Je m'installai à leur table, sans dire un mot. Une fois assise, je prononçai un timide : je suis désolée pour hier...
Scarlett, en réponse, afficha un sourire radieux sur son visage, Florence fit de même, je répondis donc par un sourire que je tentais de rendre le plus sincère possible en me tournant légèrement plus vers Florence.
Scarlett prit la parole ensuite : prends le temps qu'il te faut pour assimiler l'information, je suis capable d'attendre l'éternité pour toi. Je suis si heureuse d'avoir retrouvé ma fille.
A l'entente de cette dernière phrase mon cœur se serra, elle venait de prononcer des mots qui me mirent en colère.
Vous n'auriez pas eu à la chercher si vous ne l'aviez pas abandonnée, répliquai-je.Steve me regardait, les yeux ronds, insistant sur le fait que j'ai été méchante, que je devrai éviter de la blesser.
Quoi ?! Répondis-je à son regard insistant.
C'est vrai, elle ne m'aurait pas perdue de vue sans m'avoir laisser seule à la base.Je suis désolée, j'étais encore jeune et je n'étais pas prête à élever une enfant, surtout avec la personne qui partageait ma vie à ce moment là. Dit Scarlett.
Alors il ne fallait pas faire d'enfant, ça aurait évité de faire souffrir du monde.
Je sais à quel point tu as souffert par le passé, Steve nous a raconté une bonne partie de ta vie hier soir.
Je me tournais vers mon ami, un regard noir à la place de mon regard habituel. Je le vis baisser la tête, légèrement honteux et intimidé. Ensuite je regardais de nouveau Scarlett et annonçai : vous m'avez abandonné et vous semblez surprise concernant le fait que j'ai souffert par le passé. Réellement ?!
La célèbre actrice ne savait quoi faire ni dire, elle le regardais, un regard rempli d'empathie mais pouvant également traduire des excuses.
Cessez de me regarder comme ça, vous ne comprenez pas. Vous m'avez abandonné, vous m'avais laissé seule face à moi même quand j'avais le plus besoin de vous. Où étiez-vous lorsque je pleurais parce que j'arrivais dans une famille d'inconnu ? Où étiez-vous lorsque je faisais mon premier jours d'école ? Vous n'étiez jamais là pour quelconque événement important dans ma vie jusque-là. Mes larmes ne pouvait plus être retenu, elles se déversaient presque abondamment sur mes joues.
Tout ça c'est du temps ne pouvant jamais être rattraper. J'ai vécu dans la rue et dans des familles d'accueil toutes plus horribles les unes des autres, pendant que vous, vous profitiez pleinement de votre célébrité et de vos talents. N'allez pas me faire croire que je vous intéressais, que vous me recherchiez, que j'avais cette sois-disante place que vous semblez décrire dans votre cœur...
Mes mots étaient accompagnés d'un hoquet dû à mes pleures. Florence me coupa dans mon discours en me prenant dans ses bras dans mon dos.
Elle me chuchota : je comprends ta peine, mais je te promet qu'elle t'aime énormément, tu es sa fille. Si seulement tu savais les heures qu'elle passait à me parler de toi, à théoriser sur qui tu étais devenue, à angoisser à l'idée de ne jamais savoir si tu vas bien ou si la mort t'avait déjà emportée...L'écoute de ces paroles me permit de me calmer, je regardais Scarlett, mon regard s'attendri, elle me fixait, les yeux humides. Notre échange restait silencieux, tout se passait à travers les yeux et les expressions de nos visages.
Florence avait finit par me lâcher sans que je m'en rende compte. Steve et elle semblaient dans l'incompréhension en assistant à la scène.
Ma mère finit par prendre la parole : on le rattrapera, ce temps perdu, je crois que j'ai a me faire pardonner de mon absence.Je répondis avec un sourire comme pour acquiescer ses propos.
Nous finissons ensuite le déjeuner à raconter plusieurs anecdotes de nos vies respectives. Cependant Steve coupa ce moment en annonçant qu'il devait se rendre au travail et qu'il ne rentrerait sûrement pas aussi tôt que d'habitude. En effet d'après ses explications, il se peut que l'entreprise lui fasse faire un crunch, chose qui peut se traduire par des heures supplémentaires.
Suite à cette explication il quitta l'appartement.
Je me levais donc pour débarrasser nos restes et la vaisselle utilisée pour le petit déjeuner.
Florence se leva et m'aida tandis que Scarlett reçu un appel.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cela faisait bien une trentaine de minutes que l'actrice était au téléphone. Florence et moi avions finit de ranger et nous restions silencieuse, sur nos téléphones à flâner sur les réseaux. Quand soudain elle brisa notre silence. Je peux avoir ton numéro ? J'ai l'impression que l'appel de Scarlett est professionnel,
On risque d'avoir à partir vite une fois qu'elle aura raccroché, je lui transmettrai ton numéro pour que vous puissiez rester en contact et surtout vous organiser deux trois petits trucs. Me dit-elle, un sourire aux lèvres, confiante.Sans hésiter je souris et lui réponds : bien sûr, je comprends. Mon numéro c'est 06********. Tu as besoin que je le répète ou tu as pu le noter ?
C'est bon ne t'inquiètes pas, merci [T/P] !
A ce moment-là, Scarlett raccrocha avec son interlocuteur et regarda Florence en faisant un mouvement de tête vers la porte. Elle prit ensuite la parole.
Je suis désolée [T/P], je suis dans l'obligation de devoir y aller, Florence aussi. Merci beaucoup pour cette nuit, je te promet qu'on se reverra vite. Est-ce que je peux... ?Je lui ouvrit mes bras pour lui faire comprendre que je lui donne mon autorisation. Nous nous enlaçons et elle me glissa quelques mots à l'oreille : Je t'aime si fort, tu m'as tellement manqué, je me pardonnerai jamais d'avoir manqué une partie de ta vie.
Nous nous séparons, elle se dirigeait vers la porte ou Florence l'attendait déjà. Elles me regardèrent toutes les deux, je leur souris avec, pour la première fois, un sourire complètement sincère. Elle passaient ensuite le pas de la porte et la refermèrent derrière elles. Je me retrouvai seule, je décidai donc de commencer la rédaction d'un petit article suite à mes interviews de la veille.
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Une vie peut changer en un instant...
Фанфик[T/P] est une simple adolescente de 17 ans, pas spécialement connue ni atypique, une fille banale allant dans un lycée français de New-York. Cependant, elle se crée beaucoup de problèmes, elle alterne entre la rue et les familles d'accueil... elle e...