la mort a des ailes d'ange ( titre provisoire

chapitre ø

2010 , dans la campagne  a une heure de Paris.

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-bien, maintenant c'est à toi de choisir.

Mes lamentables sanglots n'avaient pas eu le moindre effet, ni l'un ni l'autre n'avaient ne serait ce que broncher a leur entente. L'un d'entre eux ma attrapé par la peau du coup, m'obligeant à regarder le fond du trou béant qu'on venait de creuser devant moi.

-tu le vois, ce trou? C'est ta tombe. Dans quelques minutes tu sera sous un mètre quatre vingt de terre. Tu comprends?

Mes sanglots s'étaient mué en supplications, mais je n'avais plus l'énergie de me débattre. Je me suis contenté de murmurer :

-non.. S'il vous. Plaît... Je ne veux pas mourrir...

-que dis tu ? Je ne t'entend pas, gamine.

Il m'a alors attrapé le menton, avant d'aprocher ses lèvres de mon oreille.

-tu ne veux pas mourrir, c'edt ça ? On meurt tous un jour, certains plus tôt que d'autres. Et aujourd'hui c'est ton tour, que tu ne veuille pas n'a aucune importance.

Du coin de l'oeil j'apercevais la pelle , planté dans le tat de terre engendré par ce trou. L'espace d'un instant, je me suis dit que je pouvais peut être espérer l'atteindre, m'en servir pour assomer les deux hommes, puis fuir. Mais c'était peine perdu, je ne faisais pas le poids contre eux deux, j'en avais déjà fait les frais . Et même si j'y arrivais, j'étais coincé ici, sans la moindre idée d'où j'étais ni de comment retrouver la ville.

-néanmoins, m'interrompis le deuxième homme, il te reste une toute dernière chance. Si tu concens à collaborer avec le boss et que tu rentres dans nos rangs, alors tu vies, pour cette fois en tout cas. Quant à savoir si tu survivrai longtemps, c'est une autre histoire. Mais tu connais déjà la chanson.

Cette idée me repugnais tout autant que finir sous toute cette terre me terrifiais. A present incapable d'articuler quoi ça soit , je me suis contenté d'entrouvrir la bouche, les yeux dans le vague. A après quelques secondes, la voix du premier a a nouveau retentis, prononçant ces funestes paroles:

-j'en conclus que tu as fais ton choix. C'est dommage, tu aurais fais une excellente assassin. Enfin bon, adieu, gamine.

Il a alors tiré de la poche interrieure de sa veste un revolver que le jour déclinant faisait scintiller, tel une sinistre étoile.
L'autre homme  ,quant a lui regardait l'horizon , sans doute à l'affut d'une éventuelle menace. Ou peut être regrettais il ce qui se jouait à côté de lui, préférant détourner le regard?
...
En un instant, tout m'es revenu: tout le mal que j'avais donné pour survivre, les nuits dans le froid, les hommes qui ont essayé de le tuer pour un pauvre billet de 20 , la faim, surtout. La faim . Cette impression que vous vous ecroulez sur vous même, que vous êtes entrain de vous digérer toute seule, voir votre corps et votre esprit décliner sans sur vous puissiez rien y faire...  Les suivre était il gage d'échapper a tout ça ? De retrouver épisodiquement une vie normale ?
Alors que la mort s'apprêtait a me toucher de ses ailes, tout ses souvenirs ont refais naître en moi cet instinct de survie qui ses dernières minutes m'avait presque abandonné. Je me suis mis à débattre, et à crier que je ne voulais pas mourrir.

- je ferais tout ce que vous voulez, c'est entendu, mais ne m'envoyez pas au fond de ce trou, s'il vous plaît...

Il a rangé son arme, un sourire vicieux collé au visage. A la bonne heure, a t il dit. Je me suis levé  , et nous avons Marché jusqu'à la voiture garé une centaine de mètres plus loin. A peine assise, je me suis enfoncé dans un sommeil sans rêve, aussi profond que celui dans lequel je m'appretais a plonger quelques secondes auparavant, peut être même plus.

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Voilà pour l'intro de ce que je veux voir devenir un roman. Je poste un vrai chapitre ce soir, si j'en ai le courage.
En attendant merci, de m'avoir Lu!
Des bisous et la bonne vie.