Souvenirs d'Écosse - Les fantômes du passé

Chapitre X - L'Évidence !

– Candy !?

Candy qui était allongée sur le canapé, se leva subitement.

– Te... Terry !? Qu'est-ce que

Il se précipita vers elle et la serra dans ses bras. Alistair lui avait donné les clés de la suite.

– Pardonne-moi ! J'aurais dû te faire part de mes pensées, ainsi tu n'aurais pas songé à partir. Je t'aime tellement Candy...

– Que fais-tu ici ? demanda-t-elle en reculant.

– Alistair m'a dit où tu étais.

– Je vais les

– Ils ont bien fait, sourit-il en posant ses mains sur le ventre de Candy.

– Qu'est-ce que tu fais Terry ?

Elle recula en le fixant.

– Je sais que tu es enceinte. C'est le mien pas vrai ? Candy, je t'aime tellement...

– Terry... Il n'est pas de toi...

– Co... Comment ça ?

– Il n'est pas de toi.

– Tu n'as pas de besoin de te sacrifier Candy. Et, je sais qu'il est de moi.

– Je ne me sacrifie pas Terry. Tu devrais être à l'hôpital. Tu ne peux pas laisser Suzanne seule, si jamais elle essaye de

– Tu as un trop grand cœur, tu le sais ça ? Tu allais laisser l'amour de ta vie à une autre afin qu'elle soit heureuse et que celui que tu aimes remplisse son devoir ? Vraiment Candy... Je sais pourquoi tu n'as jamais quitté mes pensées même en six ans... Personne n'est comme toi, personne n'est aussi magnifique que toi et personne ne me rend aussi fou que toi tu le fais...

– Terry, ne dis pas ça. Tu dois

– Être avec vous, toi et notre enfant.

– Et, Suzanne ? Je ne supporterai pas qu'elle tente encore de se suicider et

– Tu sais, tu as des amis extraordinaires. Tu ne le savais pas ?

– Comment ça ?

Terry sourit et il expliqua à Candy tout ce qu'il s'était passé.

– Annie a dit ça !?

Terry hocha la tête en rigolant. Ils étaient assis sur le canapé du salon.

– Et, Suzanne !? Elle a réagi comment !? Je leur avais dit de ne rien faire !

– Crois-le ou non, mais elle a compris. Elle a accepté et elle m'a dit de prendre soin de toi, rigola-t-il.

– Vraiment ? Je ne te crois pas !

– Je te le jure. Candy. Notre amour, une fois que quiconque est mis face à la réalité de celui-ci, ne peut pas douter de sa véracité et de sa force. Je t'aime plus que tout et si jamais je devais être avec une autre femme, cela serait par devoir, par obligation, et même ainsi, mon cœur et ma tête ne réclameraient que toi.

– Terry...

– Candy, partons pour Chicago, tous les trois. Oublions tout ceci et allons faire notre vie là-bas.

– Et, Broadway ? Et, le théâtre Terry ? C'était ton rêve !

– J'ai déjà bien profité et fait mon nom, tu sais. Mon rêve désormais, c'est toi, c'est vous, dit-il en posant sa main droite sur le ventre de Candy tout en la fixant.

– Tu vas le regretter...

– La seule chose que je regretterai, c'est de rester ici sans toi. J'ai passé six années à regretter ton départ et de t'avoir perdu. Je ne ferai plus cette bêtise. Nous partons quand tu veux.