𝗰𝗮𝗽𝗶𝘁𝗼𝗹𝗼 𝗼𝘁𝘁𝗼

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Rolling in the deep-

"The scars of your love they leave me breathless
Les cicatrices de ton amour qui me laissent à bout de souffle.
I can't help feeling...
Je ne peux m'empêcher de penser...

We could have had it all
Nous aurions pu tout avoir
Rolling in the deep
Toucher le fond
You had my heart inside of your hands
Tu avais mon cœur dans le creux de tes mains
And you played it to the beat
Et tu avais joué en rythme"

✰✰✰


Depuis ce fameux jour où Théo avait lancé ce pari, dix jours étaient passés.

Et que ce soit l'un ou l'autre, ils n'avaient pas arrêté d'y penser.

Zoé, elle, allait mieux. Elle aimait beaucoup son nouveau job, elle faisait enfin un travail qu'elle aimait, d'ailleurs, Lorenzo avait commencé à la former, elle voulait devenir tatoueuse, et non juste être la fille de l'accueil du shop de son ami.

Théo, lui, avait fini sa saison un peu plus tôt que prévu, à cause d'une blessure musculaire au mollet. Par conséquent, il avait plus de temps que d'habitude, et il était bien disposé à en profiter pour faire connaissance avec la jeune femme de vingt-trois ans qui ne sort plus de sa tête.

Ce jour-là, il s'était décidé à retourner au shop et par conséquent mettre fin à ce pari. Mais avant ça, il devait faire quelques courses pour un barbecue qu'il organisait chez lui ce week-end avec tout ses coéquipiers.

On dirait que les deux âmes sœurs avaient eu la même idée, puisque c'est au rayon des apéritifs que leurs deux corps entrèrent en contact dans une bousculade involontaire d'un bambin qui traînait par-là.

-Comment on retrouve ma belle. Théo engagea la conversation d'un ton qui se voulait charmeur.

-Ouais. Zoé le regarda légèrement gênée. Le monde est petit.

Théo l'avait trouvé bizarre, elle était distraite, distante. Elle était perturbée, elle semblait chercher quelqu'un autour d'elle.

-Tu vas bien ? Le franco-espagnol posa sa main sur le bras de l'italienne.

-Oui oui, ne t'en fais pas. Elle força son sourire.

Et Théo l'avait bien remarqué.

-Zoé, tu ne me présente pas à ton ami ? Giovanni venait d'arriver, un sourire sadique scotché sur ses lèvres.

Elle était fichue. Il faisait bonne figure dehors, mais arrivé dans la voiture, les insultes allaient fusées, à force, elle y était habituée et connaissait le disque par cœur.

-On ne se connaît pas, Giovanni. Elle lance un furtif regard au numéro 19 de l'AC Milan. On s'est bousculé sans faire exprès à cause d'un gosse qui courait comme un fou. Elle sourit légèrement, essayant de rendre son histoire, qui en soit était réelle, convaincante aux yeux de son petit ami.

-On s'est cognés assez fort, je demandai juste comment elle allait. Rajouta Théo.

•••

Finalement, Théo n'était pas aller au shop après ses courses, il était bien trop perturbait pour faire comme si de rien n'était. Pourquoi avait-elle fait comme s' ils ne se connaissaient pas.

Et puis, qui c'était lui ? C'était son copain ? Pire, son fiancé ? Pourquoi paraissait-elle si malheureuse et si préoccupée à ses côtés ?

Le lendemain, il s'était rendu à son lieu de travail pour lui rappeler le pari mais en même temps pour essayer de savoir ce qu'il s'était passé la veille.

-Holaaaa todooos ! Théo entrait dans la salon de tatouage. J'ai ramené le petit déjeuner ! Le français posait un sachet de viennoiseries sur le comptoir où était posé sa belle.

-Trop bien ! J'avais la dalle en plus ! Elle souriait face au français avant de piocher dans le sac et d'en sortir un chausson au pomme.

-Prête à te faire tatouer ma belle ? Il l'a regardait malicieusement.

Il avait préféré ne pas parler de la veille et de l'homme qui avait interrompu leur conversation par peur de la froisser ou la bloquer.

-Tu n'as pas oublié ton pari ? Elle parlait la bouche pleine.

-Jamais. Attends, t'as de la compote de partout. Il riait avant de se rapprocher d'elle et avec l'aide de son pouce il enlevait la pomme autour de sa bouche.

Encore un moment à deux où ils étaient coupés du monde, il n'y avait qu'elle et lui. Il se regardait dans les yeux, il n'arrivait pas à se détacher de son regard qui l'hypnotisait, ce regard qu'il n'arrivait pas à oublier.

-Alors, on fait quoi ? Elle avait interrompu ce moment par peur.

Ce gars l'attirait, lui plaisait, l'intéressait, mais elle ne pouvait, elle était bloquée avec Giovanni. Elle avait peur de ressentir des choses interdites, des choses qu'elle ne pouvait pas, qu'elle ne devait ressentir pour l'ancien madrilène.

-Comme tatouage ? Elle hocha simplement la tête. Je sais pas trop, j'y avais pas trop réfléchi. Il se grattait la nuque, légèrement gêné.

***

Ils s'étaient mis d'accord sur le chiffre treize. Bien qu'il porte malheur dans le pays natal du jeune footballeur, en Italie, il était signe de prospérité et de longue vie. Ce chiffre était aussi signe de désordre dans la mythologie grecque, pour zoé comme théo ça faisait écho au désordre de leur pensées depuis qu'ils se connaissaient, ils préférés largement cette signification-là.

-Tu veux que je te tienne la main ? Demandai le français.

-Je ne suis pas une chochotte, Théo. Elle le regardait amusé, avant de prendre place sur le fauteuil.

-J'avais remarqué ça, il faisait référence aux nombreux tatouages présents sur sa peau

-Mais si ça peut te faire plaisir, elle lui tendit sa main droite, prends ma main, et serre-la fort.

Sans se faire attendre, il prit délicatement la main de la jeune italienne. Un frisson parcouru son échine, il n'était visiblement pas le seul au vu des poils blonds du bras de zoé qui s'était hérissé prouvant qu'elle aussi avait ressenti la même chose.

Ce n'était pas pour autant qu'il l'a lâcha au contraire, il l'a serra encore plus fort.

"En numérologie, le treize symbolise la fin de quelque chose et le début d'une autre. La mort et la renaissance, le chiffre treize représente un changement majeur, bien ou mauvais, comme la fin d'une relation ou le début d'une rencontre sentimentale heureuse.

La transformation et le renouveau sont les symboles du nombre treize."

𝗦𝗞𝗬𝗙𝗔𝗟𝗟- 𝘁𝗵𝗲𝗼 𝗵𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝗱𝗲𝘇 𝗲 𝘇𝗼𝗲 𝗰𝗿𝗶𝘀𝘁𝗼𝗳𝗼𝗹𝗶.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant