Salut, je m'appelle Léna, je suis une lycéenne de 17 ans. Ma vie, n'a rien de bien extraordinaire. Mes parents sont heureux et mariés depuis plus de trente ans. Aucune ombre dans leur amour n'est à déclarer. Nous sommes une famille unie et heureuse. Enfin, je devrais dire, mes parents sont heureux. Moi, j'attends de trouver un mec qui me fasse tourner la tête. Il se fait long à attendre. Je commence à m'impatienter. J'ai tellement hâte de connaitre l'amour, un amour différent des autres.
Je me présente, cela est la moindre des choses.
Je m'appelle Léna Tyller, j'ai 17 ans, suis au lycée français de Saint Barthélémy situé à la Nouvelle-Orléans. Je suis une exilée française perdue dans l'immensité des Etats-Unis.
Et croyez-moi, c'est loin d'être facile dans ce pays où la démesure est leur mode de vie au quotidien.
Mes parents ont eu, il y a cinq déjà, la brillante idée de vivre le rêve américain.
Quand ils m'annoncèrent un 25 décembre (croyant me faire un splendide cadeau), que nous allions quitter toute notre famille, et surtout tous mes amis. Je ne vous cache pas, que ça été le pire Noël de toute ma vie. J'allais devoir dire adieu à ceux que j'aimais. Ne se rendaient-ils pas compte que cela allait changer ma vie à jamais ? Et le respect psychologique de leur unique enfant ? Non, ils ne s'en tracassaient pas du moindre. Et après, on nous dit que ce sont les enfants qui ne pensent qu'à eux-mêmes. Naturellement, je vais vous croire.
On fit nos cartons en espaces de quelques semaines, mit en location la maison, fit nos adieux à la famille, amis... et nous partîmes fin janvier, le 22 exactement : direction Nouvelles-Orléans.
Bon, je dois dire j'ai adorée prendre l'avion et arrivée là-bas, je fus tout aussi heureuse de voir la taille de notre maison. Je ne sais pas si je dois appeler cela une maison ou bien un palais. Mais comparée, à notre ancienne maison, on avait gagnés presque cent mètre carrés de plus. Alors, imaginez-vous en train de vous balader dans plus de deux cent mètres carrés waouhhh. Et je ne vous dis pas ma tête quand j'ai vu la taille de ma chambre. Elle faisait le double de mon ancienne. J'avais même ma propre salle de bain. Olala le rêve... Et le jardin, immense dans les milles mètres carrés...
Mes parents m'ont inscrit dans un collège français puis dans un lycée. Et l'avantage à la Nouvelle-Orléans c'est qu'il y a des français, des créoles là-bas et quant aux autres, ils savent et comprennent à peu près aussi le français. Ce qui m'a énormément aidé à mon arrivée même si je parlais principalement dans un anglais plus qu'approximatif. Que se soit pendant les cours ou bien avec mes amis, j'utilisais l'anglais et je parlais uniquement, en français, à la maison avec mes parents. J'ai dû donc mettre les bouchées doubles pour parler correctement en anglais. Je ne vous dit pas les cours du soirs que j'ai dû me coltiner. Mais ça avait payé puisque cinq ans plus tard, je parlais sans soucis l'anglais.
Question études. J'étais loin d'être aussi brillante qu'en France. Le niveau des cours ici, aux Etats-Unis, était beaucoup plus difficile que chez nous. Et les mauvaises notes ne cessaient de s'accumuler et mes parents me mirent encore plus la pression quand j'étais au collège. J'avais dû redoubler une classe par mon manque de travail. Mais, une fois au Lycée, j'avais mis les bouchées doubles et j'arrivais à m'en sortir pas trop mal. Je n'étais pas non plus la première de la classe mais je réussissais à tourner dans les 12 sur 20. Comme je l'ai dit, rien de bien extraordinaire mais c'était au-dessus de la moyenne donc ça m'allait.
***
- Léna, ton père et moi partons au travail. S'il te plait, lèves-toi à l'heure et n'arrive pas en retard au Lycée sinon ça sera l'exclusion. Tu as trop abusé des maux de ventre, de la panne de réveil ou bien même d'avoir raté le bus.
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Un amour différent...
Romance- Tu vas me foutre la paix oui ! Cette fois-ci je criais tellement fort qu'il en cligna des yeux, d'étonnement. - Ça va, t'énerves pas comme ça. Purée, tu montes au quart de tour. - Oublies-moi. Là, tu commences à me saouler grave. T'es vraiment l...