il est 3h du mat'
toi tu dors
moi je pleurele sommeil est le paradis qui ne m'est plus accessible
les heures défilent, continuent leur course jusqu'à n' être qu' un souvenir troublé par les souvenirs
jpense
pense
pense
pense
encore
et
encore
à nous deux
à toi et moi
à ces nuits sans insomnies mais sans dormir
à cette putain de vieouvrir la fenêtre
entendre une voiture passer à toute vitesse dans la rue5ème étage
vertige du vide
soulagement du néantseul à la fenêtre
seul dans mes pensées aussi noires que le ciel tâché d'encrebordel
jveux pas sauter
jveux pas creverenfin jcrois ?
le vent glacial qui fait rouler les papiers
le lampadaire qui éclaire que dallela tête qui tourne
flou
flou
flou
monde si flou
sans contour
ni couleur
noir & blanc
monochrome d'une viemonotone jdirais plutôt
pathétique
le cœur au bout du gouffre
le vent est plus froid
fouette les joues
pique les yeuxBOOM
mon cœur est tombé par
la fenêtre
et moi avec
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insomnies.
Poesiaces nuits blanches n'ont jamais été aussi sombres premier mai deux-mille-vingt-deux