Chapitre 30

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PDV Katrine

J'étais nue assise sur mon bureau de recherche avec Jeanne entre mes jambes. Je ne savais pas vraiment comment nous en étions arrivées là mais je n'allais pas m'en plaindre. Le désir brûle mon corps, je n'en pouvais plus, il me fallait plus et vite. Je regardai d'un air désireux mon amie retirer ma culotte avant de revenir vers moi et d'enfin poser ses lèvres sur mon entre jambes. Je soufflai d'aise mais aussi de frustration car Jeanne ne bougeait plus, je pus voir un petit sourire sadique sur ses lèvres. 

J - Prête à coucher avec un mort ?

K - Ferme là et baise-moi

J - A vos ordres princesse

 A peine eut-elle fini sa phrase que je pus sentir sa douce langue caresser mon clitoris déjà bien dur. Ses mains caressaient mes cuisses sensibles, mon corps se tordait de plaisir sous ses douces tortures. Alors que je commençai à me sentir venir je sentis deux doigts entrer en moi d'un seul coup. Je sursautai et criai de surprise alors que Jeanne nullement perturbée entamait d'énergique vas et viens en moi. Mon corps me brulait, j'étais bien tellement bien que je ne voulais pas que cet instant se finisse, mon corps commença à convulser, mes muscles à se tendre et se détendre. Jeanne lâcha mon clitoris pour revenir dans mon cou qu'elle mordu d'un coup avant de venir m'embrasser pour m'empêcher de parler. Je pouvais sentir qu'elle était fière d'elle mais alors que j'allais répondre à ses attaques je la sentis accélérer ses mouvements. Je perdais la tête et tous mes moyens, je ne pouvais plus réfléchir, le plaisir montait en moi peu à peu.

K - Oh oui là

Jeanne m'embrassa avec fougue camouflant mes gémissements incontrôlés. Je me sentais venir, j'haletai. 

K - Jeanne..Je...Viens 

J - Viens pour moi ma belle

K - JEANNE

Dans un dernier mouvement de doigt j'atteins l'orgasme, tous mes muscles se contractèrent avant de se détendre, je m'écroulai épuisée sur Jeanne qui me sourit doucement. Elle caressa ma joue pour m'aider à descendre du septième ciel. Je repris mon souffle doucement, je me redressai sur mes fesses et regardai Jeanne avec envie, je m'approchai d'elle de manière féline puis la tirai vers moi. 

J - Tu fais quoi ? 

K - Je te rends l'appareil 

J - Oh heu

K - Chut laisses-toi faire c'est tout 

Je ne lui laissai pas le temps de me répondre, je déboutonnai son pantalon et plongeai ma main dedans pour venir trouver son entre jambes mouillées. Ma main entamait de douces caresses sur son bouton de plaisir alors que ma bouche s'occupait de sa nuque. Comme elle l'avait fait pour moi je ne me privai pas de la mordre et de lui laisser plein de suçons partout. Jeanne se détendait contre moi se laissant aller au plaisir, elle poussait de doux grognement. 

J - Putain arrête de me torturer et entre en moi 

K - Oui 

Sa vulgarité m'avait surprise mais ne m'avait pas déplu. Ce que j'avais avec elle je ne l'avais pas avec Lucie. Sans attendre j'entrai deux doigts en elle lui arrachant un nouveau grognement. J'activai mes doigts continuant de lui dévorer le cou. Ses grognements se faisaient de plus en plus fort et de plus en plus rapprocher signe qu'elle venait peu à peu. 

J - Plus vite 

J'accélérai mes mouvements, je sentais son entre se serrer doucement autour de mes doigts. Jeanne le serra contre elle mordant mon épaule pour retenir son gémissement. Elle me fit mal sur le coup mais la douleur fut vite effacée par le plaisir de la voir se tordre de plaisir. Jeanne me relâcha, elle respira fortement tentant de se calmer, nous restions dans le silence à nous regarder comme deux adolescentes. 

J - C'était whoua 

K - De fou 

Jeanne me sourit, elle caressa mes joues puis vint déposer un baiser sur mon front avant de replonger son regard dans le mien. Je lui souris à mon tour heureuse de l'avoir retrouvé mais alors que j'allais parler la machine derrière moi s'alluma et un portail apparu. Jeanne releva la tête pour voir puis doucement me poussa derrière elle comme pour me protéger. Une forme au loin s'approcha de plus en plus, le corps de mon amie était tendu mais finit par se détendre en voyant sa grosse bestiole arrivé vers elle. Elle lui lécha la tête sous son rire doux qui me faisait craquer. 

J - Tu viens me chercher ? 

G - Ouaf

J - Très bien rentrons

Paniquée je lui attrapai le bras pour la retenir. Elle se retourna vers moi me sourit et me dit doucement. 

J - Quand nous serons débarrassés de Rolland je t'aiderais à réaliser tes machines

K - Merci 

Je ne la lâchai pas pour autant, je ne voulais pas la perdre alors que je venais de la retrouver, je n'avais jamais osé lui avouer avant mais j'étais tombée amoureuse d'elle de son vivant mais la voir là me faisais encore plus chavirer. Je pensais aimer Lucie, je l'aimais mais cela n'était pas aussi fort que ce que je ressentais quand j'étais près de Jeanne. Jeanne sembla comprendre ma détresse car elle me prit dans ses bras et me souffla. 

J - J'ai toujours eu un faible pour toi et être morte ne l'a pas fait disparaître, alors si tu veux de moi je reviendrais te voir

K - Je t'aime aussi 

J - Allez je dois y allez, prochaine fois nous nous débarrassons de Rolland et après je serais à toi autant que tu veux 

K - Promis ? 

J - Oui 

Jeanne se pencha, elle posa sa main sur mon menton, le remonta délicatement et vins poser un baiser dessus avant que son familier ne grogne mécontent. Jeanne mit fin au baiser et se recula de moi.

J - C'est bon Gus on y va

Elle me jeta un dernier regard avant de disparaître dans le tunnel me laissant seule et nue au milieu de mon laboratoire. La porte de tunnel se referma et la machine s'arrêta. Des larmes se mirent à couler le long de mes joues, j'étais triste qu'elle soit partie mais heureuse qu'elle accepte mes sentiments. Je secouai la tête pour me reprendre et me rhabillai rapidement mais alors que j'enfilai mon dernier vêtement la porte derrière moi s'ouvrit dans un fracas monstre. Je sursautai et me retournai pour tomber nez à nez avec une Lucie un grand sourire aux lèvres. 

L - Coucou bébé 

K - Hey amour 

Elle s'approcha de moi et m'embrassa mais avant d'aller plus loin elle se recula et fit une tête étrange. Elle me regarda de haut en bas faisant le tour de moi avant de revenir se poser devant moi. 

L - Tu es bizarre 

K - Comment ça ? 

L - Tu n'as pas la même odeur et le même goût 

K - Oh ce n'est rien j'ai trop fait mumuse avec les fioles

L - Hum d'accord 

K - On rentre 

L - Oui 

Je sortis du laboratoire accompagné par Lucie, je devais trouver un moyen de lui dire sans qu'elle ne m'assassine. Après tout pourquoi n'aurais-je pas le droit d'aimer les deux. Je devais penser à tout ça mais surtout au plan de Jeanne pour Roland. C'est donc la tête pleine que je rentrai dans la maison pour aller me coucher. 

Le recueil des petits cauchemars TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant