Chapitre 1 : la triste réalité

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Les légendes sont fondées.
Vous allez me dire, encore une histoire fantastique qui commence comme ça. Mais, malheureusement pour vous, c’est la triste réalité.
Personnellement je n’ai pas à me plaindre. Je m’appelle Ethan et je n’ai que 16 ans. Un âge d’immaturité pour certains, mais je peux vous assurez que, j’ai enduré et découvert beaucoup plus d’épreuves et de secrets que de nombreuses personnes qui ont le double de mon âge : des ruptures (non pas que je suis un don juan, mais quand même), des secrets de familles bien gardés même trop bien gardés, mais aussi de vraies contraintes de vie.
Aujourd’hui tout va pour le mieux, j’habite dans une petite ville au fin fond de l’Ardèche, je suis dans un lycée catholique, j’ai des amies merveilleuses. En ce jour, je rentre en second. Comme d’habitude, les filles et moi nous faisons une entrée très théâtrale, l’ironie bien sûr, on nous a surnommé les « zarbis », mais nous préférons dire que nous sommes des personnes qui reste dans les mémoires.
Nous sommes dans la même classe, pas étonnant on a écrit des lettres, chacun… mais bon notre bonheur déchante vite quand on voit que ce qu’on considère comme les boloss sont également avec nous. Mais pour l’entièreté des personnes présentes dans cette cour, ils sont les personnes les plus populaires. C’est d’ailleurs eux qui nous ont donné de cette réputation depuis la sixième. Les garçons les plus horrible de France, minimum.
Premier cours de la journée, pas vraiment un cours quand on y pense, nous passons la matinée avec notre professeur de français et principale : Mme Trana. Je me mets à coté de Mia, et derrière nous, il y a Vic et Béa. Durant la matinée, je ne peux pas m’empêcher de me retourner vers Vic, même Mia ne peux pas s’en empêcher.
Quand l’heure du repas sonne, 1 seule et unique élève reste dans la classe : Vic. Nous en bon amis, nous l’attendons dans le couloir, même si cette conversation, nous la connaissons. Elles parlent de Frank, le frère de Vic. Il a 18 ans, il vient de quitter ce lycée. Mme Trana était sa prof principale, l’année dernière, et actuellement sa petite amie.
Le repas se déroule plutôt bien, sans complication, on nous avait prévenu que la nourriture du lycée n’est pas fameuse. Donc, cette heure n’a pas abrité de surprise. La première heure de l’après-midi est, pour moi, le cours le plus simple au monde : l’espagnol. Les filles n’ont pas cette même facilité.  Mes gènes y sont pour quelque chose. Être nait dans une famille a moitié espagnol et vivre pratiquement avec eux, ça habitue à la langue, ou pas. Je suis né avec, un vrai avantage selon Mia.
A la récré, Vic n’a pas arrêté de regarder Dylan, le moins con des boloss. Je ne sais pas ce qui lui arrive, ok il est pas mal, physiquement, mais mentalement, il faut revoir beaucoup de points. La fin de la journée se déroule sans accros. Je rentre seul à pied, chez ma grand-mère, elle est seule depuis que mon cousin, Caleb, est parti en Espagne, pour entre autres, rendre visite à notre chère famille, qui est resté là-bas. Une autre raison de son départ, est le fait qu’il y a un conseil de famille sur un sujet très important. Pff… Des conneries, encore et toujours. Donc pendant cette période je tiens compagnie à ma abuelita. Même si, je vis tout le temps chez elle. Ma relation avec elle est simple, et est basé sur la confiance et l’amour. Pas du tout la relation que j’entretien avec mes parents. Je les aime, bien sûr, mais mes choix de vie ne correspondent pas forcément aux leurs, et ils m’ont caché beaucoup de choses que je ne leur pardonne pas encore.
Caleb est comme mon frère, il vit chez notre grand-mère, comme moi, il est orphelin depuis ces 9 ans, on a été élevé ensemble, quoi. Mon frère, ma vie, mon monde. Il est mon confident et je suis le sien, on se dit tout sur tout. Cependant je ne suis pas tellement d’accord avec sa manière de ce comporté avec les filles. Un coureur de jupons, on l’aurait appelé comme ça à une époque, maintenant, on utilise charo, un mot un peu vulgaire qui nous donne une impression de dégout. Le dégout, une émotion qui m’est assez familière, surtout depuis que j’ai découvert que je me faisais tromper par mon ex. Lui aussi c’est un charo, un véritable.
En rentrant je trouve ma grand-mère sur le canapé du salon d’été, elle adore ce coin. Je l’embrasse. Et je lui demande si elle a eu des nouvelles du conseil. Elle me répond que non mais je vois à sa tête, elle en a eu, et cela n’annonce rien de positif. Je monte à l’étage, sort mes affaires pour travailler (comme si, j’en avais besoin). Et mon portable vibre…
Une notif, tiens, qui ça peut être ? Et je lis : « Salut, je suis Jordan, ça va ? je suis désolé de te déranger mais est-ce que tu pourrais me donner les notes que tu as pris en espagnol, durant ma brève absence ?? ». Jordan ? Le message me choquait mais l’expéditeur me surprit encore plus. Jordan est un des boloss populaires, pas le plus gentil, pas le plus vil, il est le spectateur. A mes yeux les spectateurs sont les pires de tous, ils ne sont ni passif, ni agressif, ils sont neutres, comme s’ils n’avaient pas de propre opinion, la définition même de mouton. Une question reste en suspens dans ma tête alors je lui réponds : « comment as-tu eu mon numéro ?? ». Il me répond presque à l’instant : « en 6eme, je crois, tu me l’avais donné pour faire un exposé … ». 4 ans, nous séparé de la 6eme, il a gardé mon numéro 4 ans ?! Je lui réponds, un peu surpris : « on a parlé du programme qu’on allait aborder cette année, je n’ai pas de note sur ça, mais c’est marqué sur ton livre normalement ». Notre discussion s’arrête là, pas réponse, bonne réponse !
Et puis, j’oublie. On sonne à la porte, j’entends ma grand-mère ouvrir mais je sais qui s’est. Je descends et je propose à Vic de monter. Elle accepte. On commère, les histoires de cœur, on adore ça. Elle me parle de Dylan, je ne suis pas aveugle, je l’ai vu !
Les deux jours suivants, il ne se passe rien de très intéressent. Chaque prof nous parle des spés, pour l’année prochaine, du grand oral pour celle d’après, nous rabâche et rerabâche les mêmes choses.
C’est le jeudi que ça à commencer a mal allé. La prof d’histoire-géo nous annonce, qu’il y aura à faire un exposé pour le lundi. Puis elle ajoute, après que tout le monde se soit mis d’accord sur les groupes, que c’était elle qui décidé des groupes. Elle commence en douceur, et puis viens mon tour, en là je tombe des nus. La sanction est tombée, je devrais faire ce travail avec Jordan.
Malgré qu’il soit neutre, il est riche. Son style, c’est vêtement de marque, toujours bien sappé. Ce brun ténébreux avec ces curly, surement fausses, est mon coéquipier de travail. Ouaiiiis, je suis trop content, ironie, même les filles ont pitié de moi. Parce que, évidement, leurs groupes sont bien : Vic est avec Emy, une fille cool, assez intelligente, et Mia est avec Béa.
A la fin de la récré de l’après-midi, Jordan vient me voir, et me dis : « tu viens chez moi ce soir, après les cours pour commencer l’exposé.
-Euh… OK si tu veux » répondit-je surpris.

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