Je me retournai vers Gus lui caressait le museau avant d'ouvrir à mon tour un passage, j'entrai dedans mais alors que j'allais partir je me sentis tirer en arrière, je chutai et tombai sur les fesses. Enervée je grognai et jurai sans nom avant de voir que Lucie me tenait toujours.
J - Quoi ?
L - Je heu
J - Parle avant que je perde patience
L - Je voudrais que tu ne viennes plus voir ma copine
Sans me contrôler j'éclatai de rire sous le regard médusé de Lucie qui ne comprenait pas ce qu'il était en train de se passer. Je repris mon calme et enfilai mon masque froid et dur pour lui cracher méchamment.
J - Katrine est grande et la seule à décider si elle veut me voir ou non
L - Je ...
J - Tu es ignoble, depuis que je suis morte lâchement ok tu n'as fait que t'énervée contre moi pour ton incompétence. J'ai faits un geste stupide mais je l'assume moi, j'avance et me construis dans ce nouveau monde qui est le mien. Toi tu m'as fui alors que j'étais encore en vie, tu disais m'aimer mais je savais que ce n'était plus le cas, tu as commencé à me tromper avec d'autres femmes mais je ne t'en ai jamais voulu alors avant de me cracher dessus balaye les fruits pourris tombés au pied de ton arbre
Lucie resta sans voix, je me relevai, dépoussiérai ma veste et entrai dans le tunnel qui se fermait aussitôt derrière moi. Je marchai doucement profitant du calme pour réfléchir à la situation mais aussi jouer avec Gus qui avait été plus que sage tout à l'heure, la sortie se fit voir ce qui me soulageait. J'allais enfin rentrer chez moi et me reposer après cette semaine éprouvante. Aujourd'hui se sera repos car dans les jours à venir j'allais reprendre l'entrainement pour être prête pour mon affrontement. La maison se dessina devant moi me faisant sourire, au loin la silhouette de Mireille prenait place, Gus se mit à courir à toute allure pour finir sa course sur ma pauvre conseillère qui manqua de tomber.
M - Gus combien de fois je t'ai dit de ne pas me sauter dessus
J - Pas assez de fois j'en ai peur
M - Oh ma reine vous avez faits bonne route
Je souris devant sa douce voix, elle avait toujours su me remonter le moral et me pousser vers le haut et je ne pouvais nier cette petite tension sexuelle qu'il y avait entre nous mais que ni elle ni moi avions franchi. Je m'avançai vers elle pour venir lui déposer un baiser sur sa joue ce qui la fit rougir.
J - Très bien. Tu t'es pas trop ennuyeux sans nous
M - Je dois dire que votre corps m'a manqué
Ses mots bien qu'innocents réveillèrent en moi une pulsion incontrôlable. Je saisis la main de ma conseillère et la tirai à l'intérieur du manoir. Je l'entrainai dans le salon et la poussai violemment dans le canapé lui arrachant un cri de surprise. Une fois assise je vins m'assoir sur ses cuisses et je lui embrassai la bouche avec beaucoup d'intensité. Mireille ne répondit pas tout d'abord, elle se contenta de me regarder en souriant puis d'une petite voix elle me lança.
M - Ce n'est pas raisonnable voyons
J - M'en fout du raisonnable, taisez-vous et baisez-moi
M - C'est si gentiment demandé
Mireille me fit bousculer sur le canapé avant de venir se positionner au-dessus de moi. Elle vint m'embrasser alors que ses mains passaient sous mon haut pour venir jouer avec mon corps déjà brulant de désir. Ses lèvres dévièrent sur ma nuque qu'elle vint sucer et mordre, je grognai de plaisir voulant plus. Je lui fis comprendre d'aller plus vite en lui donnant un coup de hanche la faisant rire.
M - Madame est impatiente
J - Bordel s'il te plaît
M - Bien
Sans attendre plus longtemps Mireille plongea sa main dans mon pantalon et vint commencer à me caresser. Je gémissais contre son cou. Elle se dépêcha de m'ôter le reste de mes vêtements qui devenaient gênants puis elle s'occupa de ma poitrine avec douceur et envie. Je criai sous les douces tortures qu'elle me prodiguait. Sans me prévenir je sentis trois doigts entrer en moi, la sensation et la surprise me firent crier mais pas de douleur. Avant que je n'ai pu lui faire la moindre remarque elle commença à les bouger m'arrachant toujours plus de gémissements. Je sentais mon corps se détendre, j'étais bien, je perdais tout raisonnement cohérent le seul truc que je voulais était du plaisir et pour ça elle savait y faire.
J - Plus vite
M - Madame
J - Oui comme ça
Elle accéléra ses mouvements alors que mon corps commençait à se tordre et à convulser, j'étais proche je le sentais, mes yeux se mirent à pleurer sous la tension dans mon corps, j'haletai ne respirant plus très bien. Mireille enfonça un quatrième doigt qui me délivra de l'orgasme, je me redressai d'un seul coup et vins la mordre à la nuque pour cacher mon dernier cri. Mon corps se tendit avant de se relâcher me laissant tomber épuisée sur le canapé. Ma conseillère ralentie ses mouvements avant de totalement les arrêter et de sortir de moi, elle vint s'assoir près de moi et me caresser les cheveux doucement.
J - Merci
M - A votre service mademoiselle
J - Je dois vous dire un truc important
M - Quoi donc ?
Je commençai à bailler sous le rire doux et moqueur de Mireille, elle se leva, attrapa un drap et me couvrit avec avant de regarder. Je sentais mes paupières s'alourdirent, je me sentais fatiguée très fatiguée mais je lutai car ce que j'avais à lui dire était capital. Alors doucement j'articulai.
J - C'est au sujet de Rolland
M - Jeanne quoique tu es à dire cela peut attendre quelques heures, vous avez besoin de repos après cette semaine de recherche, alors dormez et ne vous en faites pas je serais là à votre réveil
J - Mais...je ...
Je baillai à nouveau, mes yeux se fermèrent n'ayant plus la force de se battre. Doucement je m'endormis dans un profond sommeil où Morphée m'emmena.
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Le recueil des petits cauchemars TOME 2
رعبJeanne s'est suicidée ne supportant plus cette vie de cauchemars. Elle laisse derrière elle Lucie et Katrine désemparées et perdues. Elles ne comprennent pas le geste de Jeanne et vont tout faire pour trouver des réponses à leurs interrogations. M...