Chapitre 43 - FIN

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PDV Katrine 

Cela faisait deux semaines depuis l'affrontement entre Rolland et Jeanne et la victoire de la blonde. Cela faisait aussi deux semaines depuis que je l'avais blessée sans vraiment le vouloir et qu'elle était partie. Depuis je n'avais plus aucune nouvelle d'elle. J'avais repris mes recherches réfléchissant à ce que je pourrais lui dire si je réussissais à la rejoindre mais au fil des jours rien n'aboutit et je commençai à perdre l'espoir de la revoir un jour. Les jours se suivaient tous, ils étaient fades et sans vie, la vie sans elle me rimait plus à rien. J'avais tenté de l'appeler mais en vain elle n'avait jamais répondu à aucun de mes appels et n'était jamais venue. Je sentais un grand vide en moi que je tentai de combler avec d'autres femmes mais aucune d'elles n'arrivaient à me faire oublier Jeanne et ses magnifiques cheveux blancs, ses doux yeux rouges, la douceur de ses caresses ou encore ses tendres mots doux.

K - Que vais-je faire ? 

Au bout d'une semaine j'avais sombré dans l'alcool seul moment où mon esprit ne pensait pas à elle, mais cela ne durait jamais longtemps. L'après coup était toujours plus horrible que la veille. Je soufflai devant mon reflet maigre presque mort dans la glace de mon bureau. Je m'étais enfermée ici au début de la deuxième et n'en n'était jamais ressorti depuis. J'avais arrêté de manger passant mes journées à me morfondre, puis durant le courant du cinquième jour une idée m'étais venu à l'esprit j'y avais réfléchi pendant deux jours entiers avant de me convaincre de le faire c'est comme ça que je me suis retrouvée assise devant mon miroir. 

K - Allez sois courageuse

Je partais ma main au flacon de médicament qui se trouvait près de moi. D'une main tremblante je la pris, ouvris le couvercle et la portai à ma bouche. Je respirai un grand coup fermant les yeux, je pesai une dernière fois le pour et le contre et finis par avaler le flacon en entier sans réfléchir. Je m'allongeai ensuite au sol et laissais les médicaments agir, je sentais ma respiration se ralentir, mon corps devenir lourd, ma vue se troubler. Je me sentais mourir mais bizarrement je n'avais pas peur, non j'étais sereine comme libérée du poids de ce monde. 

K - A tout de suite mon amour

Ma respiration se coupa et je rendis mon dernier souffle, je venais de mourir, tout devint noir et froid autour de moi, je marchai un instant avant de me sentir transportée. Des formes commencèrent à se dessiner autour de moi, je reconnus bientôt une grande maison à l'aspect grisâtre. Tout autour de moi devint clair et je sentis de nouveau mon corps happé au sol comme par une force invisible, je me redressai sur mes deux pieds et regardai tout autour de moi, je voyais un grand jardin parsemer de fleur, puis au loin une grande mais très grande niche où je reconnus la tête à Gus en dépasser. Ma contemplation fut coupée par des bruits de pas se dirigeant vers moi. Je vis Jeanne s'avancer vers moi, elle ne me regardait pas comme perdue dans ses pensées alors je l'appelai pour attirer son attention. 

K - Jeanne 

La jeune femme releva la tête vers moi, elle se figea quand elle me vit. Elle me fixait sans bouger, je la vis se frotter les yeux plusieurs fois ce que je trouvai mignon et qui m'arrachai un petit sourire. 

J - Je dois rêver c'est la fatigue 

K - Non c'est bien moi 

Je ris doucement devant son attitude enfantine, à l'entente de mon rire Jeanne se mit à courir vers moi, elle me fonça dessus me faisant chuter avec elle. Elle me serra contre elle et je pus sentir ses larmes humidifier mon cou, je portai mes mains à ses cheveux pour la calmer. 

K - Je ne pars plus 

J - Jamais ? 

K - Je suis avec toi pour toujours 

J - Je t'aime 

Jeanne m'attrapa la nuque et m'embrassa avec passion et amour. Cette sensation m'avait manquée si bien que je sentis mon entre jambes chauffer. Je passai rapidement mes mains sous son haut et vins lui caresser les seins, Jeanne se redressa un peu pour me faciliter l'accès puis elle me souris toujours aussi tendrement les yeux remplis d'amour et de désir. Si j'avais peur avant de mourir le mauvais choix j'étais convaincu maintenant que cela n'était pas le cas. Le choix que j'avais pris était le meilleur de toute ma vie. 

J - Tu m'as manqué 

K - Toi aussi bébé 

J - J'ai encore du mal à y croire tu sais 

K - Ne t'en fais pas je vais te prouver que tout cela est bien réel

D'un coup de bassin j'inversai nos positions, profitant de la confusion pour lui retirer son haut. Je portai ma bouche contre la sienne pour un baiser passionné, je sentis une petite pression sur ma lèvre et entrouvris la bouche comprenant le message. Nos langues se rencontrèrent créant des papillons dans mon ventre, j'étais heureuse et combler de l'avoir retrouvé. Alors que la situation devenait de plus en plus intense un raclement de gorge nous sortie de notre bulle, je me relevai en sursaut sous les rires de Jeanne. 

M - Pas que vos retrouvailles me déplaisent mais si vous pouviez éviter de vous manger dans le jardin ça serait super 

J - Merci pour ce sage conseille, d'ailleurs où vas-tu ? 

M - M'occuper des derniers prisonniers 

J - D'accord a tout à l'heure 

M - Pas de bêtises les enfants 

Jeanne me prit la main et m'entraina avec elle dans le manoir, elle me fit monter les marches après un rapide tour des lieux. Arrivée dans sa chambre elle me poussa sur le lit et vins se poser sur moi, elle se baissa à mon oreille, son souffle chaud me faisait frissonner. 

J - Où en étions-nous ? 

K - Je te mangeais 

Sans attendre Jeanne se jeta sur moi, nos vêtements volèrent rapidement alors que nous faisions l'amour encoure et encore pour fêter nos retrouvailles. A bout de souffle je tombais sur le lit, Jeanne vint s'allonger près de moi et me serra dans ses bras protecteurs. Son odeur et son les battements de son cœur m'apaisèrent, je fermai les yeux et m'endormis heureuse de pouvoir vivre cela pour le restant de ma vie. J'avais enfin ma fin heureuse. 

J - Je t'aime 

K - A jamais ensemble 

Je m'endormis alors pour une longue nuit de sommeil. Attendant avec hâte de vivre les prochains jours de ma vie à côté de ma sublime femme.


FIN 

Le recueil des petits cauchemars TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant