29- C'est cette fois-ci.

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Pdv Baji :

Qu'est-ce que je branle moi ?

Il est 3h et en ayant évité de le faire toute la journée, j'me suis levé d'un coup et couru à m'en faire cracher les poumons pour aller parler à Chifuyu.

Quelque chose tourne vraiment pas rond chez moi.

1) J'ai une moto bordel, et en plus je l'ai laissée à CE SQUATT, alors pourquoi j'ai couru ??

2) Si j'ai autant besoin de lui parler, pourquoi je l'ai pas fait avant...?

3) Il est 3h du mat' il dort probablement putain.

4) Même s'il dort pas, il doit me détester et maudire tout mes ancêtres du plus profond de son âme.

Ding

De : Chifuyu
J'ai pas l'intention de bouger du canapé, démerde-toi.

Il m'a répondu. Il m'as putain de répondu.

À : Chifuyu
J'ai pas le double des clés. Et je suis pas fou au point de péter une fenêtre à Mitsuya.

Il ne réponds pas et je me dit que j'ai définitivement foiré ma dernière chance.

Jusqu'à ce que la porte s'ouvre sur Chifuyu, une gueule de six pieds de long, des cernes gigantesques et les yeux bouffis.

Chifuyu : Si t'es venu pour me regarder sans rien dire, j'referme la porte.

Moi : Non !

Pdv Chifuyu :

Pourquoi j'lui ai ouvert ? POURQUOI ?

C'est peut-être la quarantième fois qu'il ouvre la bouche pour parler mais finis par la fermer et ne rien dire.

À ce train-là j'vais m'endormir sur le palier.

Je sais même pas pourquoi j'ai accepté de lui parler à la base.

C'était évident qu'il avait rien à me dire. C'est sûrement Kazutora qui l'a forcé à venir.

J'ai beau m'être convaincu que j'attendais rien, j'arrive quand même à être déçu.

Parce qu'il ne dit rien. Il ne s'excuse pas pour rien. Il ne cherche pas à me baratiner ou me « récupérer ».

J'aurais presque préféré ça.

Même si ça n'avais pas été sincère, il me parlerais au moins.

Baji : Je...je suis désolé.

Moi : Bien. Maintenant laisse-moi aller dormir.

Je me mord la lèvre inférieure, et retiens les larmes qui commencent à me piquer les yeux, avant d'essayer de fermer la porte.

Mais alors que je commence à pousser la porte d'entrée il la retiens avec un regard paniqué.

C'est la première fois que je vois ce regard-là.

Baji : Attends ! S'il te plaît Cha-...Chifuyu...

J'hésite entre fermer quand même, parce que je sais qu'il me laissera faire cette fois-ci, ou rester, et, peut importe s'il parle ou pas, ou ce qu'il dit, me faire du mal.

Moi : ...t'as deux minutes. Après ne me parle plus jamais.

Ses yeux cherchent les miens désespérément et il commence comme tout à l'heure à ne pas savoir quoi dire.

Baji : Je...J'le suis sincèrement. Désolé j'veux dire.

Il inspire profondément puis se passe une main derrière la nuque.

Angels like you [Bajifuyu] [UA]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant