Les Secrets De La Salle Des Trophées

Chapitre 2 : La lettre

Lucie était debout dans sa chambre la bouche grande ouverte. La main tramblante, elle détacha l'enveloppe de la patte du hibou et la tourna pour l'ouvrir. Ce qu'elle vit était étrange. Il était écrit :

Pour Miss Lucie Jones,
La chambre de droite au premier étage,
7 Little Glass
Loutry Ste Chaspoule
Devon

Elle retint sa respiration -sans vraiment savoir pourquoi- un instant et ouvrit l'enveloppe. Elle contenait un simple morceau de parchemin. Elle le déplia et vit la même écriture fine à l'encre verte.

COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE POUR SORCIERS ET SORCIÈRES,
DIRECTEUR : MINERVA MCGONAGALL; Ordre de Phénix Seconde Classe
Excellente joueuse de quidditch, Professeur de métamorphose

Chère Miss Jones,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores-et-déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous vous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Miss Jones, en l'expression de nos sentiments distingués.
Filius Flitiwck
Directeur-adjoint

Poudlard, sorcellerie ? Ordre du Phénix, hibou et sorciers ? Quid... Quoi ?! Une inscription dans un collège ? Mais qu'est-ce c'est ? Qu'est-ce que ça signifie ?, se demanda-t-elle. Il y avait quelque chose de bizarre d'autant plus quand on sait qu'elle va faire sa rentrée dans un collège à Londres avec Hugo, pas dans une école... de SORCELLERIE ! Ça n'existe pas les sorciers et tous ça !

-« Quoi ?!», s'écria-t-elle sans avoir pu se contrôler.

Elle entendit les pas de sa mère qui montaient les marches de l'escalier. Semblant revenir à la réalité, Lucie se rappela des évènements passés de la veille. Elle s'empressa alors de jeter dans un tiroir les photos étendus par terre, consciente que sa mère venait dans sa chambre alarmée par les bruits qu'elle avait produit. Cindy entra en trombe dans la chambre de sa fille et s'arrêta net sur le seuil de la porte.

-«Lucie, qu'as-tu as crié comme ça ? Il est neuf heures ! Et je t'ai déjà dit de fermer la fenêtre, ça fait des courants quand en bas c'est ouvert aussi.», réprimanda-t-elle. «Qu'est-ce que c'est ?»

Elle venait de voir la lettre qu'elle tenait dans ses mains.

-«Je... je ne sais pas maman. C'est... bizarre. Je pense que c'est une farce.», répondit Lucie en lui tendant la lettre.

-«Qui t'a envoyé ça ?», s'interrogea Cindy. «Et... Mais qu'est-ce que fait cet HIBOU dans TA chambre ?!»

Elle recula en voyant le volatile.

-«Tout ce que je sais, c'est que c'est lui qui m'a envoyé ça.», dit Lucie d'un ton accusateur en montrant l'oiseau.

Le hibou poussa un hululement indigné face à cette vrai accusation. Il regarda Lucie de ses yeux d'un jaune perçant et tourna la tête comme-ci il lui en voulais. Lucie leva les yeux au ciel, un peu amusée. Puis elle revint à la réalité et fit :

-«Et Hugo ? Il n'a rien reçu ?»

-«Enfin Lucie, réfléchis. Ce n'est qu'une blague. Ce Mcgomachin et tout ça n'existe pas. Ce n'est qu'une farce, et si tu veux mon avis, c'est Hugo qui te la faite, tu lui demanderas tout à l'heure et tu verras que j'ai raison. Aller, habille-toi, ferme cette fenêtre et... fais sortir ce truc d'ici avant de descendre.», dit Cindy en parlant du hibou.

Lucie attendit que sa mère sorte et ajouta à voix basse :

-«Mais personne ne t'a demandé ton avis, maman.»

Elle s'approcha du hibou et vint le caresser. Il avait le pelage gris clair et quelques plumes tachetées de noir. Il avait l'air gentil et Lucie l'affectua tout de suite. Elle se dirigea vers sa salle de bain et y pris un gobelet qu'elle remplissa d'eau avant de le donner à l'animal qui s'empressa de boire de l'eau bien fraîche.

Lucie ne savais quoi penser. Elle était partagée. Je ne pense pas qu'Hugo fasse se genre de blague, pensa-t-elle. Surtout qu'il est très attaché au fait qu'on aille ensemble à Londres, à Westminster School. De plus, où aurait-il trouver un hibou ? Elle fourra la lettre sous son oreiller et s'habilla avant de bien fermée sa porte de chambre. Elle descendit les marches de l'escalier, froides puisqu'elle n'avait ni chaussons ni chaussettes.

-«Tiens te voilà toi !», fit Hugo.

-«Bonjour Hugo.», lâcha Lucie.

-«Tu as manger le schtroumpf grognon ce matin ?», demanda-t-il.

-«Non. Et merci de m'avoir répondu.»

-«Je te l'ai dit quand je t'ai vu, tu es sourde ?»

-«Non, tu as dit "Tiens te voilà toi". Ce n'est pas dire bonjour.»

-«C'est pareil.»

Lucie leva les yeux au ciel.

-«Quoi ? J'ai du beurre sur la figure ?», souffla-t-elle tandis qu'Hugo la fixait.

-«Bah non, tu ne t'es même pas encore servi !», répondit Hugo. «Attends, tu ne vas quand même pas me faire la tête pour ne pas t'avoir saluer en disant "bonjour"?!»

-«Bah non, j'espère que tu ne me vois pas  comme ça.»

-«Justement, ça ne te ressemble pas de réagir comme ça. Qu'est-ce que tu as alors ?»

-«Rien.»

Hugo savait que ce n'était pas la peine d'insister et n'insista donc pas. Lucie ne savais même pas pourquoi elle agissait ainsi, mais elle s'était réveillée de mauvaise humeur. Semblant essayer de ne pas mal commencer cette journée, elle commença à se tartiner du beurre sur sa tartine de pain grillé et attrapa un pancakes lorsque Cindy revint les mains chargées de tomates.

-«Ah, vous êtes tous les deux là. Tiens Lucie, tu demanderas à ton frère pour ce matin, et après j'aimerais que vous alliez promener Junior.», dit Cindy.

Lucie planta son couteau dans le beurre tandis que sa mère allait dans la buanderie. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Pourquoi dire ça alors que justement il aurait fallu le piéger ! Elle souffla et croqua dans sa tartine. Hugo la regardait fixement.

-«Quoi ?», fit Lucie.

-«Feur!», dit-il.

-«Oh arrête avec ça, c'est puéril à force.»

-«Tu as perdu le sens de l'humour toi, en une nuit.»

-«Non, c'est toi qui fait des blagues pourries.»

-«Mouais. Bon et qu'est ce que tu veux me demander pour ce matin ?»

-«Rien, je t'expliquerai plus tard peut-être mais ce n'est pas important.»

Après le petit-déjeuner, Lucie et Hugo partirent se promener dans Loutry Ste Chaspoule avec Junior. Celui était un berger australien au pelage blanc, noir et marron. Ce n'était encore qu'un bébé mais ses yeux étaient déjà bien définis de couleur bleu. Avec Hugo, ils avaient parler comme si de rien n'était, sans se soucier de la lettre. Cependant, en rentrant, Lucie monta 4 à 4 les marches de l'escalier et s'enferma dans sa chambre. Elle prit son ordinateur de sur son bureau et s'installa sur son lit. Elle avait eu une idée sur le chemin.