Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, je me redressai en sursaut et remarquai que je me trouvais dans mon lit, enroulée dans mes couvertures. Depuis quand était-on arrivés ? Où était Akaashi ? Je parcourus ma chambre du regard pour trouver Akaashi assis sur le fauteuil de ma chambre. Il avait la tête appuyée sur son coude et dormait. Je me levai discrètement et attrapai un plaid dans mon placard. Je le dépliai et le couvris avec. Je m'accroupis à son niveau et retirai délicatement les lunettes de son visage. Il devait être épuisé après toute cette route pour me ramener jusqu'ici. Pourquoi n'avait-il pas pris le canapé, ou la chambre d'amis ? Je me surprise à parcourir chaque trait de son visage et mon cœur s'emballa. Un frisson parcourut l'ensemble de mon corps et mon regard croisa soudainement celui d'Akaashi qui venait d'ouvrir les yeux et de se réveiller. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre la situation et un sourire fendit ses lèvres. Il se redressa et attrapa le plaid avec lequel je venais de le couvrir. Il le passa autour de mes épaules et je sentis mon cœur sauter un bond. Son regard venait de changer et je sentis mon corps s'embraser. Mon rythme cardiaque s'accéléra et je sentis mes joues chauffer. Akaashi attrapa les côtés du plaid et m'attira brusquement à lui. Surprise, je basculai sur lui et il m'attrapa par la taille pour me positionner à califourchon sur ses genoux. Il glissa ses doigts dans mes cheveux et posa son front contre le mien. Sans crier gare, il captura mes lèvres d'un fougueux baiser. Ses mains glissèrent dans ma nuque, puis sur mes épaules pour terminer sous mes fesses. Je sentis mon cœur exploser et j'approfondis notre baiser. J'attrapai ses cheveux et m'agrippai à lui passionnément. Akaashi me souleva et enroula mes jambes autour de sa taille. Il me plaqua contre mon armoire tandis que nos baisers s'approfondissaient un peu plus. Sa langue dansant avec la mienne, ses mains parcourant mon corps. Je rompis notre baiser, à bout de souffle et posai mon front contre le sien. Nos regards se croisèrent et je sentis le rouge me monter aux joues.
— Qu'est-ce que veux dire ce regard ? lança-t-il un sourire en coin.
— Fais-moi tienne, Akaashi.
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Mon corps frissonnait et je m'agitais. Ma température corporelle augmenta et je sursautai. Lorsque j'ouvris les yeux, j'étais à bout de souffle et je me trouvais de nouveau dans mon lit. Je me réveillai en sursaut, le cœur battant la chamade.
— Non ! hurlai-je en me redressant.
En face de moi, Akaashi lisait un livre dans la pénombre et le posa immédiatement lorsqu'il me vit me réveiller en sursaut. Il se précipita vers moi et s'assit à mes côtés sur le bord du lit. Je sentis son bras frôler mon corps brûlant et je tressautai. Je m'écartai immédiatement de lui et me levai sans un mot. Je me dirigeai vers la salle de bain et fermai la porte derrière moi. J'allumai le robinet et me mouillai légèrement le visage pour reprendre mes esprits. Que venait-il de se passer ? Pourquoi ? Pourquoi avais-je si chaud ? Pourquoi mon cœur ne cessait de s'accélérer chaque fois que j'imaginais ses lèvres contre les miennes ? Tout à coup, la porte de la salle de bain s'ouvrit doucement et Akaashi passa timidement sa tête dans l'encadrement de la porte. Me voyant penchée au-dessus du lavabo, il s'approcha de moi et déposa ses mains sur chacune de mes épaules. Tout mon corps se mit à frissonner et un courant électrique secoua chaque pore de ma peau au contact de la sienne.
— Tout va bien, Rin' ? demanda-t-il
Je ne répondis pas et tentai de reprendre mes esprits. Je n'osais pas me retourner, de peur de croiser son regard. Mes mains se mirent à trembler autour du bord du lavabo et cette fois-ci, Akaashi me retourna de force vers lui pour me faire face. Il attrapa mon visage de ses deux mains et je fermai les yeux à son contact. Mes joues chauffèrent et un sentiment de plénitude envahit tout mon être. Non. Ne ... ne me touche pas. J'attrapai ses mains et instaurai un espace de sécurité entre nous. Ne me touche pas, Akaashi. Ne me touche pas. Je .... Ne me ...
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10 years of you
FanficIl était tout ce que j'avais, jusqu'à ce que le volley me l'arrache. Il était tout ce que je détestais, jusqu'à ce que le volley me le rende. Maintenant que nous étions adultes, comment allais-je gérer le ressentiment que j'avais à son égard alors...