Livaï n'en revenait pas de l'audace de cette gamine insolente. Elle débarquait chez lui comme ça, lui imposait sa présence qu'il n'avait pas demandé. Et maintenant, elle décidait de but en blanc qu'elle s'installerait chez lui !

Non mais, elle ne manquait pas de toupet. Le comble ? Il s'était même pris une gifle. Certes, elle s'était excusée mais il n'était pas près à lui pardonner même s'il avait conscience que cette dernière était justifiée.

Cependant, la revoir ne faisait qu'amplifier son mal être. De toute les infirmières que comptait ce maudit hôpital, il avait fallut qu'il tombe sur celui où elle travaillait.
- Putain de malédiction ! Même maintenant elle me pourrie encore la vie. Ça sera quoi après ? Tous ces abrutis d'amis vont débarquer ici ? J'en ai ras le cul de cette vie de merde.

Pourquoi avait il avait fallut que se soit elle qui lui soit affectée ? Mikasa, toujours aussi belle. Toujours aussi parfaite. Toujours aussi détestable. Toujours aussi désirable... Il vida la bouteille avant de croiser son reflet dans le miroir dont il se servait pour entretenir sa coupe de cheveux.

Son regard s'attarda sur les deux lignes qui traversaient son visage. Puis sur son œil voilé qui ne lui permettait plus de bien voir. Un puissant ressentiment le submergea. Et avant même qu'il n'eut le temps de s'en empêcher, la bouteille qu'il tenait à la main avait violemment atterri dans le miroir qui avait volé en mille morceaux.

Il grimaça en priant pour que la peste qui se trouvait il ne savait ou dans sa maison, n'ai pas entendu le vacarme de verre brisé, provoqué par son geste impulsif. Il ne supportait plus la vision de son reflet.
- Et merde... quel con ! Grommela t'il se sentant alourdi par l'alcool qui commençait à faire enfin effet.

La porte de sa chambre s'ouvrît violemment sur une Mikasa affolée et paniquée. Elle le regarda comme si elle venait de vivre la plus grande peur de sa vie. Il la fixa avec irritation. Il supportait déjà mal qu'elle s'impose dans sa vie, mais qu'elle pénètre dans son antre privé, sa sphère d'isolement, avec ce regard, ça il ne le tolérait pas.
- Ça t'arrive de frapper avant d'entrer, chez les gens ? Demanda t'il bêtement hargneusement, oubliant qu'elle l'avait fait en arrivant chez lui, et cela par deux fois.
- Vous m'avez fait peur ! J'ai cru qu'il vous étais arrivé quelque chose ! Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Rien qui ne te regarde ! Dit il en se plaçant de manière à ce qu'elle ne voit pas les dégâts dans son dos.

Elle le regarda avec suspicion. Elle fit un pas, avant de se raviser, comprenant qu'elle franchirai une ligne à ne pas dépasser en voyant les poings de Livaï se crisper sur les bras de son fauteuil.
- Vous êtes sur ? On aurait dit du verre brisé ?
- Je t'ai dis que ce n'était rien. Oublie moi cinq minutes tu veux bien, lui dit il son corps commençant à lui peser.
- Je peux vous demandez quelque chose ?
- Non !
- Pourquoi avoir loué une aussi grande maison ?
- Il me semblait avoir répondu non à ta précédente question.
- Répondez !
- Oï ! Change de ton avec moi, gamine !

Mikasa le fixa avec un sourire carnassier jusqu'aux oreilles. Elle avait la l'occasion de le remettre à sa place, elle ne la laisserai pas filé.
- Vous n'êtes plus caporal, je me trompe ?
- Sale peste ! Pensa t'il, tout en l'assassinant du regard. Ça n'empêche rien.
- Je vous parle donc comme je veux. Nous sommes à égalité maintenant. Enfin... presque... dit elle avec un sourire machiavélique. Pourquoi une aussi grande maison pour un si petit homme ?
- Je n'ai rien à te dire ! Fiche moi la paix. Et fait gaffe à ce que tu dis. Je n'apprécie pas le sous entendu là par contre.
- Une fiancée doit elle venir vous rejoindre ? Ma présence ne posera pas de problème ?
- Boucle la ! Il y a aucune fiancée qui viendra me rejoindre, répondit il d'une voix lourde. Je ne sais pas d'où tu sort toutes ces conneries mais...

Hors de contrôle [ Rivamika ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant