Chapitre 16

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Je terminai de mettre les affaires de Bokuto dans le coffre de la voiture. Ouf, tout est rentré. Avait-il vraiment besoin de tout ça ? Mais... pourquoi avait-il pris autant de ballon de volley ? Je laissai échapper un soupir et je sentis les mains de Kageyama se poser sur mes hanches. Il déposa un baiser dans mon cou et je me retournai vers lui. Mon cœur se serra lorsque j'aperçus son sourire. Non, ne me fais pas ce regard. Kageyama...

— Tu es sûre que tu ne veux pas que je vous conduise jusqu'à Miyagi ?

— Non, ne t'inquiète pas. Ça va aller.

— Je suis moyennement rassuré, répondit-il en se retournant vers Bokuto.

Ce dernier portait sur sa tête un chapeau et sautait partout en criant : « Je suis un indien ! ». Akaashi le poursuivait un air désespéré sur le visage. Je ne pus m'empêcher de rire en voyant la scène. Quel idiot !

— Bon, tu m'écris quand vous êtes bien arrivé, d'accord ?

— Promis.

— Bon voyage, Erina.

— Merci, Tobio.

Il déposa un léger baiser sur mes lèvres, attrapa son téléphone et prit la direction de sa voiture. Je me dirigeai vers Akaashi et Bokuto et attrapai le chapeau qu'il avait sur la tête pour ensuite lui sauter sur le dos.

— Tayo ! Huh Bokuto, Huh !

Bokuto se mit à hennir et galopa jusqu'à la voiture. J'explosai de rire et une fois arrivée, descendis de son dos. Akaashi nous rejoignit un sourire au coin des lèvres et se planta devant nous. Je détournai le regard, un peu gênée et ne pus m'empêcher de repenser au piouc que je lui avais fait la veille au soir. Depuis ce moment, j'avais tenté de l'éviter.

— Faites attention sur la route, lança-t-il une légère inquiétude dans la voix. 

— Tu es sûr que tu ne veux pas nous accompagner, Akaashi ? demanda Bokuto.

Son regard se posa sur moi et je levai mécaniquement les yeux. Eh merde. Je sentis mes joues rosir et je détournai immédiatement les yeux.

— Oui, je suis sûr. J'ai beaucoup de travail. Une prochaine fois.

Bokuto se positionna à côté de moi et appuya son coude sur mon épaule. Son regard passa d'Akaashi à moi, puis de moi à Akaashi.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? leva-t-il un sourcil vicieux.

— Hein ? hoquetai-je de surprise.

— Entre vous deux, là. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? nous fixa-t-il du regard.

— Rien, répondis-je brièvement.

— Akaashi ? Je suis persuadé qu'il s'est passé un truc.

— Bokuto, si je te dis qu'il ne s'est rien passé, c'est qu'il ne s'est rien passé, répétai-je de plus en plus mal à l'aise.

— Ou alors que ce qu'il s'est passé, n'était rien... pour toi, ajouta Akaashi.

Je me retournai vers lui. Pardon ? Évidemment que c'était quelque chose pour moi mais ça... je ne pouvais pas te le dire, Akaashi.

— Donc, il s'est passé un truc ? continua Bokuto.

— Non/Oui, répondîmes Akaashi et moi en même temps.

— Mais merde, qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

— Rin' m'a embrassé/J'ai piouc Akaashi, répondit-on encore à l'unisson.

Je me retournai vers Akaashi interloquée.

10 years of youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant