Chapitre 18

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Hm ... Quelle heure est-il ? Je m'agitai légèrement dans mon sommeil et quelque chose de doux vint taquiner mes narines. Je me frottai le nez et me recalai sous les couvertures et contre Aka... J'ouvris subitement les yeux et redressai la tête, qui heurta violemment le menton d'Akaashi qui me tenait dans ses bras. Il se réveilla en grognant et je me redressai.

— Rin' ... grommela-t-il en se frottant le menton. Je peux savoir ce qui te prend ?

— Je ... je me suis endormie !

— Oui, j'ai vu ça. Tu n'es pas la seule.

Je me retournai vers lui et le découvris les cheveux en bataille, torse nu. Oh bordel. Je détournai le regard et sentis mes joues chauffer.

— Tu ... Tu aurais pu mettre un t-shirt, marmonnai-je en ramenant mes jambes contre moi.

— Ça n'a pas eu l'air de te déranger quand tu t'es retournée pour te blottir contre moi et me baver sur les pectoraux.

— Bakaashi !

Je soulevai les couvertures et commençai à me lever pour rejoindre mon canapé dans le salon. Derrière moi, je sentis Akaashi se pencher et passer rapidement ses bras autour de ma taille pour me ramener à lui. Je perdis l'équilibre et me rallongeai sur le lit. Akaashi m'attira à lui et glissa sa tête dans mon cou.

— Où est-ce que tu vas comme ça ?

— Akaashi ! Il faut que je retourne dans mon lit.

— Non, tu restes ici.

— Akaashi, arrête de faire l'idiot.

— Rendors-toi, tu étais moins chiante quand tu dormais.

— Oh merci.

Je tentai de me débattre et je sentis l'étreinte d'Akaashi se resserrer autour de moi. Les battements de mon cœur s'accélèrent et je sentis Akaashi soupirer dans mon oreille.

— Juste pour ce soir, Rin' ...

— Akaashi...

— Juste pour ce soir, laisse-moi m'endormir à tes côtés. On a déjà dormi plein de fois ensemble. Quelle différence ça fait ?

— A l'époque, nous n'avions pas de sentiments.

— Bien sûre que si. J'ai toujours été amoureux de toi. Il n'y a donc aucune différence avec toutes les fois où tu t'es endormie dans mes bras. Laisse-moi en profiter un peu avant que je ne te rende une nouvelle fois à Kageyama.

Mon cœur se serra et je me retournai vers lui. Akaashi baissa les yeux vers moi et glissa ses doigts dans mes cheveux. Un sourire fendit ses lèvres et il attrapa l'arrière de ma tête pour venir me plaquer contre lui. Je sentis le rouge me monter aux joues lorsque mon visage se retrouva coincé entre ses pectoraux.

— Chaccord, chais chu chets un ch-irt, baragouinai-je.

— D'accord, explosa-t-il de rire avant de me libérer.

Il se leva et fit le tour du lit pour venir attraper un t-shirt dans l'armoire. Il l'enfila et je ne pus m'empêcher de l'observer du coin de l'œil. Lorsque Akaashi se retourna, j'enfouis ma tête dans l'oreiller et il se réinstalla à mes côtés. Je lui tournai le dos et fermai les yeux. En un instant, Akaashi colla son torse contre mon dos et glissa ses bras autour de ma taille. Je me figeai et me mordis la lèvre inférieure.

— Si tu oses dire quoi que ce soit, je mets Bokuto sur le tapis, répliqua-t-il avant même que je n'ai pu ouvrir la bouche.

— Bokuto n'a pas les mains baladeuses, lui.

10 years of youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant