Chapitre 4. L'étape 3: un café...

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"-Nash, rigolant: Je te jure ! Je suis arrivé en retard, comme d'hab quoi et là j'ai sorti la plus grosse excuse de merde à la prof.
-Moi, rigolant: Et c'était quoi ?
-Nash: je t'accorde le fait que tu puisses te foutre de ma gueule.
-Moi, le rigolant: je ne ferais jamais ça.
-Nash: ouais, ouais. C'est ça. Donc je lui ai dit que me mère avait dû m'emmener aux urgences car je m'étais coincé des céréales dans le nez."

Et je parti dans un fou-rire à en avoir les larmes aux yeux. Plus pourrie comme excuse, ça n'existe pas ! Je me demande juste si la prof l'a cru. Si oui, elle est vraiment débile.

"-Moi: Et la prof t'a cru ?
-Nash: Bah oui ! Elle m'a même demandé si j'allais mieux et que si je le voulais, je pouvais rentrer. Mais tu comprends, si j'étais rentré chez moi, je me serais fait tuer par mes parents."

À sa remarque, mon sourire disparu. Il avait la chance d'avoir ce que je voulais le plus ; une famille.
Il ne vit pas toute suite la "disparition" de ce sourire, mais au bout de quelques minutes, il se rendit compte que je ne rigolais pas. Il finit par relever son regard vers le miens et mon coeur ratta un batement. Ses yeux, d'un magnifique bleu au passage, me regardaient avec...pas une intensité mais avec un sentiment de "je veux une réponse à la perte de ton sourire". C'était tellement simple de lire à travers lui.

"-Moi: Ne t'inquiètes pas, tu n'as rien fais de mal. Mon sourire n'a pas disparu par ta faute."

Il me regarda avec la bouche en "o " (Ndl: "o" = bouche-bée) et je réalisai, bien trop tard, que j'avais dit tout haut ce que je pensais.

"-Nash, complètement choqué: Co...comment tu as su ?
-Moi: De quoi ?
-Nash: Que je...par rapport à ton sourire.
-Moi, haussant les épaules: Je ne sais pas. Je l'ai juste lu dans tes yeux."

Puis, aucun de nous deux ne parla. Sûrement pour ne pas briser le silence qu'il venait de se créer. Pas un silence pesant mais apaisant. Ce genre de silence qui fait du bien et qui nous permet de réfléchir ou de se pencher sur des questions existentielles. J'avais baissé le regard, trop gênée par mes dires mais lui, je savait que le sien était posé sur moi, il m'observait, comme si lui aussi, il essayer de lire en moi. Mais malheureusement je ne suis qu'un livre fermé. Fermé bien à clé. Le problème c'est qu'il me gênait encore plus en faisant ça.

"-Nash, soudainement: Parles-moi de toi ?
-Moi: Comment ça ?
-Nash: Je ne sais pas. Ta famille, ta vie quoi."

Aïe ! La famille. Mon point sensible. Je déteste en parler car les gens me prennent en pitié et je déteste ça. Ou alors, ils se barrent, pensant que je suis une bâtarde car ma mère a trompé mon père. Pour eux, je ne suis pas la fille biologique de mon père. Ils m'ont tellement blaissé avec ça, que je me suis juré de plus jamais parler de cette maudite famille.
Et je sais pertinemment qu'il m'a posé cette question car depuis le début, on ne parle que de lui. En peu de temps, j'avais appri qu'il avait un grand frère, William, qu'ils surnomment Will. Un autre frère mais plus jeune que lui de deux ans, qui se prénommait Hayes et une petite soeur, Skylyn, appelée Sky. Il ne m'avait pas donné son âge.
Il a habité pendant plusieurs années (Ndl: ceci n'est pas vrai c'est de l'auto-invention) en Caroline du Nord et à fini par déménagé ici. Nash avait la vie de mes rêves et rien qu'en l'écoutant, on savait qu'il était fière de sa famille.

"-Nash, passant sa main devant mes yeux: Allyssa, ça va ?
-Moi: Je suis désolé."

Et sans demander mon reste, je me levai et parti en direction de la sortie. Cette fois, j'avais pris ma valise. Je ne savais pas quoi faire alors je décidais d'appeler Emmy, pour qu'elle puisse m'héberger et il fallait que je lui parle de ce qu'il vient de se passer.

*Conversation téléphonique *
-Emmy: Oui ?
-Moi: Em' c'est moi, je peux dormir chez toi ce soir ?
-Emmy: Oui mais pourquoi ? On a cours demain, tu n'aurais jamais fait ça d'habitude.
-Moi: J'ai comment dire ? Quitté ma maison et ma mère.
-Emmy: Tu as quoi ?!
-Moi: J'arrive, je t'expliquerai.
-Emmy: Ok.
*Fin de la convention téléphonique*

J'étais enfin arrivé chez Emmy et sans frapper, je rentrais à l'intérieur de l'habitacle, comme je le fais depuis des années.
Ma meilleure amie arriva en trompe des escaliers et failli me faire tomber en me prenant dans ses bras.

"-Emmy, parlant plutôt fort: Mais t'es folle ou quoi ?! T'as fugée de chez toi comme ça !
-Moi: J'ai juste fais ce que j'avais prévu depuis longtemps.
-Emmy: Attends, ça fais combien de temps que tu es dehors comme ça ?
-Moi, haussant les épaules: Je ne sais pas. Sûrement 2-3 heures.
-Emmy, choquée: 2-3 heures et tu débarques seulement chez moi !
-Moi, parlant vite: J'ai pris un café avec Nash.
Emmy, criant: Quoi ?!

<< Je ne sais pas ce que j'ai fais ou dis, mais l'étincelle qui avait dans tes yeux, depuis que je t'ais faite tomber, a subitement disparue pour laisser place à te la tristesse. Je sais que quelque chose ne va pas. Quoi ? Je ne sais pas mais je ferai tout pour que ce quelque chose ne te fasse plus souffrir.>>

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Chapitre 4 biiiim !
Il est enfin là. Je sais que plusieurs personnes m'ont demandé quand j'allais le poster n'est-ce pas Auxane, Auberie, Clara et Laura !
Donc ce chapitre est pour vous et surtout toi Laura car je sais que tu le voulais vraiment.
En tout cas merci de lire cette histoire je vous aime
Charlotte

Rock SpiritOù les histoires vivent. Découvrez maintenant